Laetitia Dive
25 octobre 2022

Deux nouveaux visas à destination des travailleurs qualifiés en vigueur aux Émirats arabes unis

Deux nouveaux visas de travail sont entrés en vigueur lundi 3 octobre 2022 aux Émirats arabes unis. Ils doivent faciliter l’installation de travailleurs étrangers qualifiés.

Annoncés le 5 septembre dernier lors d’une conférence de presse de l’Autorité fédérale pour l’identité, la citoyenneté, les douanes et la sécurité des ports (ICP), deux nouveaux visas de travail peuvent être sollicités par les étrangers souhaitant s’installer aux Émirats arabes unis depuis le 3 octobre.

Lors de cette conférence de presse, Yousef Al Nuaimi, le directeur général de la résidence et des affaires étrangères au sein de l’institution, a précisé que ces nouveaux visas doivent offrir plus de flexibilité et d’indépendance aux travailleurs étrangers, rapporte le quotidien dubaïote Gulf News. La principale évolution réside en effet dans le fait que les nouveaux arrivants qui sollicitent ces visas n’auront plus besoin d’être parrainés par un employeur émirati, contrairement à ce qui était en vigueur jusqu’à début octobre.

Attirer les travailleurs qualifiés

Mais ils permettent aussi aux EAU d’attirer davantage de travailleurs qualifiés. Ces nouveaux visas visent tout particulièrement une population “d’investisseurs, d’entrepreneurs, de scientifiques, (…) d’étudiants, de jeunes diplômés, de pionniers du travail humanitaire”, précise le journal, citant les propos de Yousef Al Nuaimi.

Dans le détail, le “Five-year green visa” est octroyé pour une période de cinq ans renouvelable. Il s’adresse aux travailleurs qualifiés, aux auto-entrepreneurs, aux investisseurs ou “partenaires d’une activité commerciale”. Ce visa permet à celui qui le détient de faire venir sa famille. Le “Jobseeker visa” autorise quant à lui des travailleurs qualifiés à séjourner aux EAU pendant soixante jours pour trouver un emploi sur place.

 

share Partager

Etudier et travailler

EURES, le portail européen de l’emploi, fait sa rentrée

Plus de trente ans après sa création par la Commission européenne, le succès de la vitrine pour les offres d’emploi à travers l’Europe ne se dément pas. Pour plus d’efficacité, tous les profils sont désormais basculés sur le portail Europass.

Etudier et travailler

Rentrée compliquée : le Québec perd ses étudiants étrangers

C’est une rentrée pas comme les autres pour les universités québécoises. Les demandes d’admission d’étudiants étrangers ont diminué de 46 % cette année au Québec. Une chute libre. La cause ? Les restrictions d’Ottawa et de Québec, mais aussi l’image ternie des études au Canada à l’international, selon les établissements. Même la pandémie n’avait pas freiné autant les arrivées.

Etudier et travailler

Scolarité en école internationale : « Mon fils est le seul français dans son établissement »

Pour certaines familles, vivre à l’étranger rime avec scolarité internationale, que ce soit pour apprendre la langue locale, développer son anglais ou favoriser la mixité culturelle. Avec un risque, mettre de côté l’apprentissage du français, notamment à l’écrit.

Etudier et travailler

Visas étudiants étrangers : la volte-face de l’Australie

C’est officiel : le secteur de l’éducation australien sera autorisé à recruter l’an prochain 295 000 étudiants étrangers et non 270 000 comme annoncé encore cet été.

Etudier et travailler

Scolariser ses enfants en école française, un choix stratégique ?

Quand on part vivre à l’étranger, le choix de la scolarité pour ses enfants peut devenir cornélien. Entre école locale, école internationale ou française ou encore école à la maison, difficile de se décider. Témoignages de trois mères de famille qui ont fait le choix du lycée français pour leurs enfants en Jordanie, Côte d’Ivoire et Madagascar.