Nathalie Laville
15 septembre 2019

Parcoursup, un bilan en demie-teinte

Hier, samedi 14 septembre, la procédure de préinscription sur la plateforme Parcoursup s’est achevée sur le même bilan que l’an dernier, à savoir quelque 2 600 candidats sans affectation, selon Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale. « Le travail des commissions d’accès à l’enseignement supérieur se poursuivra au cours des prochains jours, pour trouver […]

Hier, samedi 14 septembre, la procédure de préinscription sur la plateforme Parcoursup s’est achevée sur le même bilan que l’an dernier, à savoir quelque 2 600 candidats sans affectation, selon Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale. « Le travail des commissions d’accès à l’enseignement supérieur se poursuivra au cours des prochains jours, pour trouver des solutions aux candidats qui n’ont rien », a-t-on ajouté au Ministère.
Parcoursup s’inscrit dans la loi “Orientation et réussite des étudiants” (ORE) de 2018, qui visait notamment à réduire le taux d’échec en première année de fac (60% en moyenne), en permettant à chaque université de fixer des pré-requis pour choisir ses étudiants. Le bilan de la loi est pour l’heure assez mitigé. En effet, dans les filières où les élèves étaient accueillis sans sélection, rien n’a changé, le taux de réussite est sensiblement le même. En revanche, dans les filières à tension, ce taux a progressé. En Staps (métiers du sport) par exemple, les résultats globaux indiqueraient un pourcentage de réussite de 54,4% contre 42,7% l’an dernier.
Quant aux “oui, si” (les étudiants acceptés dans une filière à la condition qu’ils suivent une remise à niveau), là aussi le bilan est en demie-teinte. Ainsi, à Angers par exemple, dans la fac de droit, sur leur première année étalée sur 2 ans (pour accueillir les élèves les plus fragiles), sur les 33 étudiants inscrits au départ, seuls 6 ont poursuivi cette année…

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