Français à l'étranger
14 novembre 2019

Entreprendre au Luxembourg

Cette place financière longtemps qualifiée de paradis fiscal est devenue plus transparente ces dernières années avec notamment la fin du secret bancaire. La chambre de commerce et d’industrie ainsi que la chambre des métiers offrent des conseils aux Français qui souhaitent créer leur entreprise au Luxembourg.

Comment créer son entreprise

Ce petit Eldorado européen n’accueille pas si facilement les nouveaux entrepreneurs. Il faut commencer par obtenir une autorisation de résider dans le pays (pour un séjour de plus de 90 jours, le citoyen UE doit déclarer son arrivée puis son enregistrement auprès de sa nouvelle commune et justifier de son autonomie financière), puis un numéro de TVA, enregistrer ses statuts devant notaire et enfin l’immatriculer auprès du registre du commerce. La SARL est l’entreprise la plus fréquemment créée, par au minimum deux personnes. Le capital social minimum s’élève à 12394,68€ et il doit être déposé sur un compte bancaire au Luxembourg. À noter, la SARL-S permet aussi aux entrepreneurs du Luxembourg de monter leur entreprise à partir de 1 euro.

Dans quels secteurs investir

Afin de diversifier son tissu économique, le pays soutient les technologies de l’information et de la communication (TIC), la logistique, les biotechnologies et les écotechnologies, la recherche. Il existe une zone dédiée aux entreprises liées aux activités de développement durable pour qu’elles aient un accès facilité aux infrastructures et aux services qui leur sont nécessaires.

Taxes à prévoir

Le Luxembourg propose une fiscalité très intéressante, avec un impôt sur les revenus varie de 0% pour ceux inférieurs ou égaux à 9750€ et de 38% pour ceux supérieurs à 34500€. L’impôt sur les sociétés dépend des bénéfices de l’entreprise (entre 20 et 22%) et la TVA est comprise entre 3%, 6% et 15%

Aides possibles

La Société nationale de crédit à l’investissement délivre des subventions aux PME qui œuvrent dans le secteur de l’hôtellerie, la restauration, le commerce de détail. Et les entreprises qui démarrent une activité au Luxembourg sont exonérées d’impôt sur le revenu des collectivités et de l’impôt commercial à hauteur de 25% pendant huit ans. Les dividendes perçus sont exonérés de tout impôt. La Mutualité de cautionnement pourra vous aider à trouver une caution.

Les atouts du pays

État riche et très stable, le Luxembourg peut se targuer d’une réelle la paix sociale (la ville de Luxembourg est aussi l’une des cités les plus sûres au monde), en plein cœur de l’Europe et avec un régime fiscal très compétitif.

Les bons plans

MyStart est une plateforme commune du gouvernement luxembourgeois, de la Chambre de commerce, de la Chambre des métiers et de leurs partenaires. Objectif: vous accompagner lors de la création de votre entreprise ou lors de la reprise et du développement d’une entreprise existante.

Luxinnovation, l’agence luxembourgeoise pour la promotion de l’innovation et de la recherche, dispose d’un guichet unique pour la création d’entreprises innovantes. Elle informe en matière de financement, de formalités administratives, d’hébergement (pépinières d’entreprises) et de recherche de partenaires.

Emploi

Les institutions européennes, les banques ou les assurances recrutent des diplômés venus du monde entier. Les salaires sont élevés, les offres d’emploi plus nombreuses que les demandes. Tenter sa chance au Luxembourg peut être une bonne idée pour les jeunes diplômés qui souhaitent booster leur CV. En raison de la pénurie de main-d’œuvre locale, de très nombreux emplois sont occupés par des frontaliers, et la moitié d’entre eux sont français. Les secteurs du commerce, de la construction, de l’hébergement et de la restauration sont ceux qui recrutent le plus.

Consulter notre fiche pays Luxembourg pour en savoir plus 

share Partager

Destinations au banc d'essai

Travailler dans le Golfe : quelles opportunités pour les cadres et experts français ?

Après une période d’el dorado et d’afflux massif d’expatriés, la demande de travailleurs étrangers s’est précisée. En provenance des pays occidentaux, ce sont des profils hautement qualifiés et avec une expérience significative si possible à l’étranger, qui sont privilégiés.

Destinations au banc d'essai

Témoignages : Ces Français qui ont lancé leur entreprise à Dubaï, Doha ou Riyad

Ils ont entre 21 et 50 ans, travaillent dans la tech, la santé ou le conseil, et se sont installés au Qatar, à Dubaï et en Arabie saoudite. Julie Barbier, Paul Darmas et Christophe Billiottet incarnent des trajectoires différentes — femme entrepreneure pionnière en Arabie, jeune consultant débarqué seul à Dubaï, dirigeant arrivé en famille à Doha. Tous racontent comment ils ont choisi le Golfe, comment ils s’y sont implantés, et pourquoi, malgré les difficultés, aucun ne regrette cette aventure.

Destinations au banc d'essai

Doing Business : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Dans les pays du Golfe, les réformes structurelles dans le domaine fiscal se sont accélérées. Des décisions qui interviennent dans un contexte de diversification économique, mais également d’alignement sur les normes internationales de transparence et de conformité.

Destinations au banc d'essai

De l’énergie aux industries culturelles et créatives : la nouvelle présence française dans le Golfe

Contrairement au Levant, avec lequel la France entretient des liens historiques séculaires, le Golfe arabique est longtemps resté une zone d’influence anglo-saxonne. Les acteurs français y occupent pourtant aujourd’hui une place enviée, construite en quelques décennies et qui ne cesse de se renforcer.

Destinations au banc d'essai

Le Golfe, à l’heure du grand rééquilibrage

Du haut des gratte-ciel de Dubaï ou des projets pharaoniques de Riyad, le Golfe fascine. Mais derrière les images de luxe et de modernité, les monarchies de la région s’attèlent à une transformation sans précédent. Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Qatar, Koweït, Oman et Bahreïn ont compris que la rente pétrolière ne suffirait plus à garantir leur prospérité future. Ensemble, ils avancent à marche forcée vers la diversification économique, l’intégration régionale et une diplomatie assumée. Une mutation d’autant plus singulière qu’elle s’opère au coeur d’un environnement instable.