Weena Truscelli
5 septembre 2020

Programme Erasmus + pour les jeunes actifs, qui peut en profiter ?

Développer son expérience lors d’un stage à l’étranger est toujours un élément distinctif dans un parcours professionnel, Erasmus + favorise aussi la mobilité internationale des jeunes actifs.

Qui sont les jeunes actifs ?

Le programme Erasmus + pour jeunes actifs s’adresse :

  • aux jeunes diplômés stagiaire de la formation professionnelle,
  • aux salariés dans le cadre d’une action de formation continue qualifiante ou diplômante, financée par l’entreprise ou un organisme collecteur de fonds,
  • aux stagiaires de la formation professionnelle,
  • aux personnes en réorientation professionnelle,
  • aux élèves fonctionnaires
  • et aux personnels impliqués dans l’éducation des adultes.

Quelles sont les destinations ?

  • Il est possible de partir dans l’un des 34 pays participant au programme Erasmus + : les 27 autres pays membres de l’UE, l’Ancienne République Yougoslave de Macédoine, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Turquie et la Serbie (la Suisse est actuellement inéligible). Exactement comme pour les étudiants de l’enseignement supérieur et les apprentis.

Comment postuler ?

Pour participer à ce programme Erasmus + , il faut  :

  • Soit être inscrit dans une mission locale, un Pôle Emploi international ou une structure associative qui par son intermédiaire d’encadrement peut faire bénéficier d’un stage en entreprise en Europe,
  • soit être salarié et utiliser son compte personnel de formation.

Pour ce qui est des aides financières et selon le statut du candidat, Erasmus + propose des bourses et les Conseils régionaux collaborent avec les pôles emploi pour soutenir la mobilité des jeunes et peuvent  proposer un co-financement pour une mobilité en Europe.

Et pendant la mobilité ?

  • Le statut du participant sera celui d’un stagiaire et il faudra obtenir, comme pour tout sorte de stage, une convention de stage signée entre l’établissement de formation du candidat au départ, son entreprise d’accueil et lui-même.
  • Pendant le stage, un tuteur est assigné à chaque participant dans la structure d’accueil qui le reçoit, il est l’interlocuteur qui l’informe sur les droits, devoirs et obligations en entreprise et facilite l’intégration dans le nouvel environnement tout en transmettant ses compétences.
  • Pour une mobilité d’une durée de plus de 1 mois, Erasmus + propose et finance aussi une formation linguistique.

Plus d’informations sur le site d’Erasmus +

share Partager

Etudier et travailler

Pour faire un V.I.E, miser sur l'Europe et sur les langues

Avec plus de 70.000 candidatures pour seulement 11.500 missions, le VIE (volontariat international en entreprise) confirme chaque année son attrait auprès des jeunes de moins de 28 ans. Mais si beaucoup rêvent de destinations lointaines, les opportunités y sont rares. Plus de 50% des missions proposées sont en Europe et souvent dans des pays francophones.

Etudier et travailler

Les étudiants étrangers ne sont plus les bienvenus au Québec

En un an, le nombre de demandes dans les universités de la Belle province a quasiment été divisé par deux selon une enquête récente. Cela pose la question de la survie de certains programmes et filières d’études, alerte le rapport.

Etudier et travailler

Expatriés : reverra-t-on un jour la JDC à l'étranger ?

Depuis le Covid-19, c’est l’arlésienne ! Pourtant obligatoire pour tous les jeunes de nationalité française nés à partir de 1980, la Journée Défense et Citoyenneté a souvent disparu des radars des consulats.

Etudier et travailler

Nomades numériques : quels visas pour travailler en voyageant ?

Télétravailler au bord de l’océan, dans un café de Lisbonne ou depuis une villa à Bali ? Ce rêve est devenu réalité pour des milliers de travailleurs qui ont opté pour une vie nomade. Face à ce phénomène en plein essor, plusieurs pays ont mis en place des visas spécifiques pour les « digital nomads ».

Etudier et travailler

Brexit : un impact énorme sur la mobilité étudiante au Royaume-Uni

Etudier outre-manche ressemble de plus en plus à une mission impossible. Depuis l’officialisation du Brexit en février 2020, le nombre d’étudiants européens au Royaume-Uni a chuté de plus de 37 % !