Français à l'étranger
16 juin 2021

Créer son entreprise au Qatar

Français à l’étranger, avec CCI France International, vous propose sa sélection de six pays dans lesquels il est particulièrement intéressant de créer son entreprise. Aujourd’hui, focus sur le Qatar. 

Environnement économique favorable

Le Qatar figure parmi les pays les plus propices pour y créer une entreprise. En effet, les entrepreneurs sont attirés par son système économique et politique stable qui garantit des relations commerciales fiables et pérennes. Le pays est composé de près de 85% d’étrangers, ce qui démontre l’ouverture qatari quant au développement du business. Grâce aux richesses produites par l’industrie pétrolière, le pays investit massivement pour attirer les entrepreneurs étrangers.

Le Qatar offre aux investisseurs étrangers la possibilité d’être propriétaire à 100% de son entreprise ainsi que de nombreux avantages (main-d’œuvre flexible, congé fiscal de vingt ans et prix attractifs en ce qui concerne l’électricité, l’eau ou le gaz). Par ailleurs, la fiscalité y est très avantageuse notamment pour les entrepreneurs étrangers. Le capital investi est exonéré de revenus fiscaux pendant dix ans maximum à partir de la date de mise en œuvre du projet. Au Qatar, le taux minimum de la fiscalité est de 10% et il n’est pas applicable aux entreprises cotées. Enfin, il n’existe pas de TVA.

Le Qatar possède un incubateur (Qatar business incubation center) qui permet, chaque année, de développer des projets naissants ou d’étendre des projets déjà existants. Il choisit des lauréats chaque année qui seront aidés dans leurs démarches.

Une plateforme gouvernementale a également été mise en place pour aider les futurs investisseurs.

Démarches pour créer son entreprise

Pour créer son entreprise au Qatar, il faut être accompagné d’un avocat. De nombreux cabinets avec des avocats francophones sont aujourd’hui installés dans le pays et permettent d’accompagner les entrepreneurs dans leurs démarches.

Les entités commerciales les plus courantes sont :

• La société à responsabilité limitée : il s’agit de la plus commune. Il est nécessaire que 51% du capital soit détenu par des Qataris. Elles peuvent opérer dans tous les secteurs exceptés ceux de l’immobilier ou des agences commerciales.

• La joint-venture : elle se crée avec un partenaire local qui doit détenir minimum 51% du capital (le capital minimal requis est de 200 000QR soit 47 000 euros).

Après avoir choisi sa forme d’entreprise, il faudra enregistrer son nom auprès du ministère de l’Économie et du Commerce, puis ouvrir un compte bancaire, se rapprocher de la mairie et enfin obtenir un numéro fiscal.

Pour installer son entreprise dans certaines zones telles que le Qatar Financial Center, le Qatar Science and technology Park ou encore l’Education City, il faudra avoir un capital de minimum 200.000QR.

Dans ces démarches, il est important de consulter la Chambre de commerce française au Qatar qui permet aux investisseurs français de réseauter et d’être accompagné dans ses démarches commerciales et interculturelles.

Dans quels secteurs investir ?

En tant que Français, la légitimité des entrepreneurs de l’Hexagone n’est plus à prouver dans le secteur du luxe. À l’approche de la Coupe du monde Fifa 2022 organisée par le Qatar, de plus en plus de Français investissent et entreprennent dans le domaine des services notamment l’hôtellerie. Dans ce contexte, le cluster “French Team for Sport” de la CCIF Qatar regroupe les entreprises françaises proposant produits et services en lien avec l’organisation d’événements sportifs.

Le nombre d’expatriés francophones au Qatar augmentant fortement depuis ces dernières années, il y a un véritable potentiel d’investissement dans le secteur de l’éducation de cette population.

share Partager

Destinations au banc d'essai

Travailler dans le Golfe : quelles opportunités pour les cadres et experts français ?

Après une période d’el dorado et d’afflux massif d’expatriés, la demande de travailleurs étrangers s’est précisée. En provenance des pays occidentaux, ce sont des profils hautement qualifiés et avec une expérience significative si possible à l’étranger, qui sont privilégiés.

Destinations au banc d'essai

Témoignages : Ces Français qui ont lancé leur entreprise à Dubaï, Doha ou Riyad

Ils ont entre 21 et 50 ans, travaillent dans la tech, la santé ou le conseil, et se sont installés au Qatar, à Dubaï et en Arabie saoudite. Julie Barbier, Paul Darmas et Christophe Billiottet incarnent des trajectoires différentes — femme entrepreneure pionnière en Arabie, jeune consultant débarqué seul à Dubaï, dirigeant arrivé en famille à Doha. Tous racontent comment ils ont choisi le Golfe, comment ils s’y sont implantés, et pourquoi, malgré les difficultés, aucun ne regrette cette aventure.

Destinations au banc d'essai

Doing Business : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Dans les pays du Golfe, les réformes structurelles dans le domaine fiscal se sont accélérées. Des décisions qui interviennent dans un contexte de diversification économique, mais également d’alignement sur les normes internationales de transparence et de conformité.

Destinations au banc d'essai

De l’énergie aux industries culturelles et créatives : la nouvelle présence française dans le Golfe

Contrairement au Levant, avec lequel la France entretient des liens historiques séculaires, le Golfe arabique est longtemps resté une zone d’influence anglo-saxonne. Les acteurs français y occupent pourtant aujourd’hui une place enviée, construite en quelques décennies et qui ne cesse de se renforcer.

Destinations au banc d'essai

Le Golfe, à l’heure du grand rééquilibrage

Du haut des gratte-ciel de Dubaï ou des projets pharaoniques de Riyad, le Golfe fascine. Mais derrière les images de luxe et de modernité, les monarchies de la région s’attèlent à une transformation sans précédent. Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Qatar, Koweït, Oman et Bahreïn ont compris que la rente pétrolière ne suffirait plus à garantir leur prospérité future. Ensemble, ils avancent à marche forcée vers la diversification économique, l’intégration régionale et une diplomatie assumée. Une mutation d’autant plus singulière qu’elle s’opère au coeur d’un environnement instable.