Français à l'étranger
21 juin 2021

Créer son entreprise au Canada

Français à l’étranger, avec CCI France International, vous propose sa sélection de six pays dans lesquels il est particulièrement intéressant de créer son entreprise. Aujourd’hui, focus sur le Canada.

Environnement économique favorable

Classé à la 23e position des destinations les plus favorables au développement des affaires selon le classement Doing Business 2019 de la Banque mondiale, le Canada figure parmi les économies les plus développées du monde. Grâce à des accords de libre-échange avec les États-Unis, le Mexique, Israël, le Chili, le Costa Rica, l’AELE, le Pérou, la Colombie, la Jordanie, le Panama, le Honduras et la Corée du Sud, le PIB du pays dépend fortement des échanges de biens.

Plusieurs avantages font du Canada une destination de choix pour les entrepreneurs français. La pratique du français dans certains territoires du pays facilite l’installation de ressortissants de l’Hexagone et leur intégration dans le monde des affaires. Par ailleurs, le pays dispose d’une main-d’œuvre qualifiée, d’infrastructures sophistiquées, d’un réseau de transports moderne et d’un accès facile aux matières premières.

L’imposition canadienne est elle aussi avantageuse car le taux net général est de 15% et il s’élève à 9% pour les petites entreprises depuis 2019.

Démarches pour créer son entreprise

Il est possible de créer une entreprise au Canada au bout d’une semaine après le dépôt des documents administratifs. Entreprendre au Canada est donc facilité par des démarches administratives simples et rapides.

Pour créer son entreprise dans le pays, il est d’abord nécessaire d’obtenir un visa. Pour ce faire, le Canada a mis en place le visa pour démarrage d’entreprise. Obtenir ce visa est soumis à certaines conditions : obtenir une lettre d’appui d’une organisation désignée, passer le test du niveau de compétence linguistique canadien (NCLC) et obtenir un score minimum de cinq points en français ou en anglais, prouver que l’on dispose de suffisamment de moyens financiers (voir la grille)

Trois entités sont particulièrement choisies par les entrepreneurs étrangers lorsqu’ils souhaitent créer une entreprise au Canada :

L’entreprise individuelle : l’entrepreneur est le seul responsable de ses actes et garde tous les profits. C’est la forme la plus simple à créer.

La société de personnes : elle doit être composée d’au mois deux personnes pour sa création. La répartition des pertes et des profits se fait donc entre les différents associés. Une entente verbale suffit pour démarrer cette entreprise néanmoins il est préférable d’établir à l’écrit les différents termes de l’accord passé.

La société par action : l’entreprise est considérée comme une personne morale et possède donc des droits et obligations. Les actionnaires ont une responsabilité limitée au montant de leurs apports.

La CCI française au Canada (https://www.ccifcmtl.ca) aide les entrepreneurs dans leurs démarches notamment en les mettant en relation avec les investisseurs déjà installés.

Dans quels secteurs investir ?

Le secteur de l’agriculture est en croissance constante au Canada. Le pays est l’un des plus grands producteurs du monde et échange fortement notamment avec les États-Unis. Avec différents climats et terres cultivables, le Canada offre de multiples opportunités dans ce domaine.

Le Canada tend à rendre son énergie plus durable grâce à des plans massifs d’investissement. Il s’agit-là d’un autre secteur d’avenir.

Comme tout pays développé, le Canada cherche à devenir pionnier dans les technologies et notamment dans les médias numériques, l’infrastructure sans fil, l’e-commerce et les services Internet en général. Le pays est donc constamment à la recherche de nouveaux talents capables de développer davantage ce secteur.

share Partager

Destinations au banc d'essai

Travailler dans le Golfe : quelles opportunités pour les cadres et experts français ?

Après une période d’el dorado et d’afflux massif d’expatriés, la demande de travailleurs étrangers s’est précisée. En provenance des pays occidentaux, ce sont des profils hautement qualifiés et avec une expérience significative si possible à l’étranger, qui sont privilégiés.

Destinations au banc d'essai

Témoignages : Ces Français qui ont lancé leur entreprise à Dubaï, Doha ou Riyad

Ils ont entre 21 et 50 ans, travaillent dans la tech, la santé ou le conseil, et se sont installés au Qatar, à Dubaï et en Arabie saoudite. Julie Barbier, Paul Darmas et Christophe Billiottet incarnent des trajectoires différentes — femme entrepreneure pionnière en Arabie, jeune consultant débarqué seul à Dubaï, dirigeant arrivé en famille à Doha. Tous racontent comment ils ont choisi le Golfe, comment ils s’y sont implantés, et pourquoi, malgré les difficultés, aucun ne regrette cette aventure.

Destinations au banc d'essai

Doing Business : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Dans les pays du Golfe, les réformes structurelles dans le domaine fiscal se sont accélérées. Des décisions qui interviennent dans un contexte de diversification économique, mais également d’alignement sur les normes internationales de transparence et de conformité.

Destinations au banc d'essai

De l’énergie aux industries culturelles et créatives : la nouvelle présence française dans le Golfe

Contrairement au Levant, avec lequel la France entretient des liens historiques séculaires, le Golfe arabique est longtemps resté une zone d’influence anglo-saxonne. Les acteurs français y occupent pourtant aujourd’hui une place enviée, construite en quelques décennies et qui ne cesse de se renforcer.

Destinations au banc d'essai

Le Golfe, à l’heure du grand rééquilibrage

Du haut des gratte-ciel de Dubaï ou des projets pharaoniques de Riyad, le Golfe fascine. Mais derrière les images de luxe et de modernité, les monarchies de la région s’attèlent à une transformation sans précédent. Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Qatar, Koweït, Oman et Bahreïn ont compris que la rente pétrolière ne suffirait plus à garantir leur prospérité future. Ensemble, ils avancent à marche forcée vers la diversification économique, l’intégration régionale et une diplomatie assumée. Une mutation d’autant plus singulière qu’elle s’opère au coeur d’un environnement instable.