Français à l'étranger
30 juin 2021

Le système de santé au Canada

Français à l’étranger vous présente le Top 6 des pays dotés des meilleurs systèmes de santé, selon le classement Global Health Security 2019. Aujourd’hui, nous nous intéressons au Canada qui occupe la 5e place.

Un système de santé efficace

Le système de soins canadien est réputé et concourt à la qualité de vie de ses habitants. Il peut même représenter une alternative pour les candidats à l’immigration aux États-Unis, qui seraient quelque peu réticents face au système de protection sociale américain.

Si les provinces canadiennes possèdent d’importantes marges d’autonomie, le gouvernement fédéral a la charge d’établir et de maintenir des normes de soins, et d’assumer les fonctions liées à la santé comme par exemple la réglementation des produits pharmaceutiques et chimiques. Il doit aussi veiller à l’universalité de l’accès aux soins, notamment auprès des communautés dites des «Premières Nations» présentes sur certains territoires. Cette prise en charge est censée recouvrir tous les domaines de la santé y compris ceux de la santé mentale. Les provinces sont dotées de centres d’aide liés à ces problématiques afin que chaque citoyen puisse rapidement trouver une offre de soins adéquate.

Le CHU que Québec-Université Laval est un des centres les plus reconnus dans le monde pour sa qualité de soins. Il est composé de cinq hôpitaux différents et est spécialisé dans une multiplicité de domaines – maladies infectieuses, neurosciences, oncologie, médecine régénératrice, endocrinologie et néphrologie, santé de la mère et de l’enfant, santé publique… Important centre de recherche et d’enseignement, il est aussi étroitement lié avec l’Université de Laval.

Accès au soins

Le pays fonctionne sur le modèle de la couverture universelle de santé et chaque province possède un régime de santé propre. C’est le Canada Health Act qui cadre le système de santé du pays en instaurant cinq principes fondamentaux : l’accessibilité, la gestion publique, l’intégralité, l’universalité et la transférabilité. Cette loi permet donc l’accessibilité pour tous aux soins.

Pour avoir accès à la couverture universelle rapidement, il est nécessaire d’être Canadien ou résident permanent. Pour les nouveaux résidents et les détenteurs de visa de travail, une période d’attente de trois mois précède généralement l’obtention de la carte de couverture de santé, durant laquelle il est préférable de souscrire une assurance privée. Il convient de faire la demande pour la couverture universelle dès l’arrivée sur le territoire canadien. Pour ce faire, il faut remplir un formulaire qu’il est possible de trouver dans les hôpitaux, pharmacies, cabinets de médecins, bureaux d’immigration…

Plus de huit cents hôpitaux sont implantés au Canada et couvrent la totalité des provinces, hormis le Nunavut, à l’extrême nord du pays. Néanmoins, les temps d’attente avec les professionnels de santé peuvent aussi parfois être longs. Dès lors il peut être utile de souscrire une assurance supplémentaire pour accéder à des établissements privés qui permettent de raccourcir ces délais.

Capacité à prévenir les risques sanitaires

Le Canada est classé dans le top 10 du classement en ce qui concerne la capacité à prévenir, détecter et répondre aux risques sanitaires. Cette exigence est concrétisée par un plan global de biosécurité que chaque établissement menant des activités avec des agents pathogènes doit élaborer.

En matière de sécurité sanitaire, les autorités canadiennes de santé publique et de sécurité nationale ont participé à deux simulations d’attaques terrorisme organisées par les États-Unis qui consistaient à gérer des attaques bioterroristes et à mettre en pratique les rôles des hauts fonctionnaires lors de ces événements.

Dès la fin des années 90, le Canada a créé le Réseau mondial d’information en santé publique (RMISP) en collaboration avec l’OMS. Cet organisme fournit des informations sur les éclosions de maladies, les maladies infectieuses, les aliments et l’eau contaminés, le bioterrorisme, les catastrophes naturelles et les questions liées à la sécurité des produits aux pays membres. Le RMISP avait identifié rapidement l’épidémie du SRAS en Chine.

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