Leena Lecointre
8 mai 2023

Un « Réseau d’excellence » pour renforcer l’attractivité du secteur du tourisme

Fruit de l’alliance de six universités françaises offrant des formations en tourisme, ce réseau est porté par l’Esthua, faculté de tourisme, culture et hospitalité de l’Université d’Angers et devrait participer au plan de relance du secteur touristique en France.

C’est à l’occasion du Salon mondial du tourisme à Paris le 17 mars 2023 qu’a été annoncé le lancement du « réseau d’excellence » des écoles de tourisme. Il s’agit d’un projet de coopération entre six universités françaises : l’université PanthéonSorbonne, l’université de Toulouse, l’université Côte-d’Azur de Nice, l’université Savoie Mont-Blanc de Chambéry et l’université GustaveEiffel et l’Esthua (faculté de tourisme culture et hospitalité) de l’Université d’Angers. Ce réseau de formation en tourisme a été créé pour que les établissements « mutualisent leurs compétences » respectives, selon l’UA, et soient plus attractifs pour les jeunes.

Le réseau prévoit de créer 400 places en formation initiale, et autant en alternance de la licence au master d’ici 2024. Ce projet s’inscrit dans le plan « Destination France » lancé en 2021 par le gouvernement pour développer le secteur du tourisme. Parmi ses objectifs, celui de « permettre à la France de se mesurer aux écoles internationales du tourisme ». En plus de solidifier les bases de leurs formations, ce réseau doit permettre aux universités de travailler ensemble à l’intégration de modules sur la transition écologique dans leur programme. Le plan Destination France, souligne en effet l’enjeu de « transformation du secteur touristique vers un tourisme durable » avec de nouvelles approches comme le slow-tourisme, l’agritourisme et l’écotourisme. 

share Partager

Etudier et travailler

Pour faire un V.I.E, miser sur l'Europe et sur les langues

Avec plus de 70.000 candidatures pour seulement 11.500 missions, le VIE (volontariat international en entreprise) confirme chaque année son attrait auprès des jeunes de moins de 28 ans. Mais si beaucoup rêvent de destinations lointaines, les opportunités y sont rares. Plus de 50% des missions proposées sont en Europe et souvent dans des pays francophones.

Etudier et travailler

Les étudiants étrangers ne sont plus les bienvenus au Québec

En un an, le nombre de demandes dans les universités de la Belle province a quasiment été divisé par deux selon une enquête récente. Cela pose la question de la survie de certains programmes et filières d’études, alerte le rapport.

Etudier et travailler

Expatriés : reverra-t-on un jour la JDC à l'étranger ?

Depuis le Covid-19, c’est l’arlésienne ! Pourtant obligatoire pour tous les jeunes de nationalité française nés à partir de 1980, la Journée Défense et Citoyenneté a souvent disparu des radars des consulats.

Etudier et travailler

Nomades numériques : quels visas pour travailler en voyageant ?

Télétravailler au bord de l’océan, dans un café de Lisbonne ou depuis une villa à Bali ? Ce rêve est devenu réalité pour des milliers de travailleurs qui ont opté pour une vie nomade. Face à ce phénomène en plein essor, plusieurs pays ont mis en place des visas spécifiques pour les « digital nomads ».

Etudier et travailler

Brexit : un impact énorme sur la mobilité étudiante au Royaume-Uni

Etudier outre-manche ressemble de plus en plus à une mission impossible. Depuis l’officialisation du Brexit en février 2020, le nombre d’étudiants européens au Royaume-Uni a chuté de plus de 37 % !