Français à l'étranger
11 novembre 2022

Le Québec et ses régions : Bas-Saint-Laurent

Agricole et forestière, la région est parcourue par la chaîne des Appalaches. Elle peut compter sur un réseau de petites et moyennes entreprises aux activités diversifiées.

La région du Bas-Saint-Laurent longe la rive sud de l’estuaire du fleuve éponyme. Le Bas-Saint-Laurent est réputé pour ses lacs, ses parcs naturels et ses couchers de soleil autant d’atouts qui entretiennent son succès touristique La région bénéficie d’une position géographique stratégique, avec la proximité de la mer, des services culturels et administratifs de qualité des ressources humaines compétentes.

Attractivité économique

Initié à l’automne 2020, le créneau d’excellence acéricole est intimement associé à l’identité et à la culture québécoise puisqu’il s’agit de la culture et de l’exploitation de l’érable à sucre. Il vise à soutenir les entreprises de ce secteur en favorisant la recherche et le développement, les différents leviers d’exportation, l’innovation, la communication… Le créneau Ressources, sciences et technologies marines (RSTM) repose sur la capture des produits marins, leur transformation, l’aquaculture, ainsi que les biotechnologies et les technologies marines. Par ailleurs, la tourbe est récoltée ici depuis près de quatre-vingt-dix ans. Ce secteur génère quelque 2.000 emplois directs et indirects dans l’ensemble de la province. Enfin l’écoconstruction est le quatrième créneau d’excellence supporté par le ministère de l’Économie et de l’Innovation québécois, ancré dans les très importantes ressources forestières de la région.

Perspectives d’emploi

L’agriculture et l’activité forestière jouent un rôle important dans l’économie locale. Pour autant, la région peut compter sur une économie assez diversifiée, ancrée dans un réseau étoffé de petites et moyennes entreprises. Les secteurs des nouvelles technologies de l’information, des technologies et biotechnologies marines et du traitement de l’eau sont en croissance. Il en va de même pour toutes les activités relatives à la préservation de l’environnement. Le secteur agroalimentaire occupe aussi une place importante. Les services de l’emploi régionaux notent par ailleurs une croissance de l’emploi dans les domaines de l’enseignement, de la santé et des services sociaux, de la finance, des assurances et des services immobiliers. Les activités scientifiques sont aussi florissantes, notamment dans les quatre créneaux d’excellence et dans l’industrie des technologies de l’information.

Entrepreneuriat

La transformation numérique et l’automatisation des entreprises peuvent constituer de réelles opportunités entrepreneuriales. Les applications en lien avec l’intelligence devraient créer de fortes opportunités d’affaires. Le secteur manufacturier offre de son côté plusieurs opportunités de sous-traitance, tout comme les soins et services de santé. La région cherche aussi à soutenir les initiatives relatives à l’économie sociale pour mettre en valeur, entre autres l’autonomie alimentaire dans une logique de développement territorial durable. L’économie sociale recouvre aussi l’aide aux personnes âgées, les besoins étant criants en la matière compte tenu du vieillissement de la population. Par ailleurs, les sciences et technologies maritimes sont plus que jamais un secteur clé du développement du Bas-Saint-Laurent.

Environnement étudiant

Le réseau d’enseignement du Bas-Saint-Laurent est étoffé. Il est composé de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), de quatre Cégeps (collèges d’enseignement général et professionnel) situés à Rimouski, Rivière-du-Loup, Matane et La Pocatière, de deux antennes collégiales (Centre Matapédien d’études collégiales et Centre d’études collégiales du Témiscouata) et de deux instituts spécialisés (Institut maritime du Québec à Rimouski et Institut de technologie agroalimentaire à La Pocatière). La région peut également compter sur un important réseau d’instituts scientifiques et centres de recherche.

> Bas-Saint-Laurent en bref

  • Population : 197.987 hab. (2,4% du Québec)
  • Superficie : 22.185 km2 (1,7% du Québec)

Sources : Institut national de la statistique du Québec.

share Partager

Etudier et travailler

Pour faire un V.I.E, miser sur l'Europe et sur les langues

Avec plus de 70.000 candidatures pour seulement 11.500 missions, le VIE (volontariat international en entreprise) confirme chaque année son attrait auprès des jeunes de moins de 28 ans. Mais si beaucoup rêvent de destinations lointaines, les opportunités y sont rares. Plus de 50% des missions proposées sont en Europe et souvent dans des pays francophones.

Etudier et travailler

Les étudiants étrangers ne sont plus les bienvenus au Québec

En un an, le nombre de demandes dans les universités de la Belle province a quasiment été divisé par deux selon une enquête récente. Cela pose la question de la survie de certains programmes et filières d’études, alerte le rapport.

Etudier et travailler

Expatriés : reverra-t-on un jour la JDC à l'étranger ?

Depuis le Covid-19, c’est l’arlésienne ! Pourtant obligatoire pour tous les jeunes de nationalité française nés à partir de 1980, la Journée Défense et Citoyenneté a souvent disparu des radars des consulats.

Etudier et travailler

Nomades numériques : quels visas pour travailler en voyageant ?

Télétravailler au bord de l’océan, dans un café de Lisbonne ou depuis une villa à Bali ? Ce rêve est devenu réalité pour des milliers de travailleurs qui ont opté pour une vie nomade. Face à ce phénomène en plein essor, plusieurs pays ont mis en place des visas spécifiques pour les « digital nomads ».

Etudier et travailler

Brexit : un impact énorme sur la mobilité étudiante au Royaume-Uni

Etudier outre-manche ressemble de plus en plus à une mission impossible. Depuis l’officialisation du Brexit en février 2020, le nombre d’étudiants européens au Royaume-Uni a chuté de plus de 37 % !