Français à l'étranger
14 novembre 2022

Le Québec et ses régions : Chaudière-Appalaches

Avec une économie très propice à l'essor des PME, la Chaudière-Appalaches est la région qui présente le plus haut taux d’employabilité du Québec.

Très ouverte à l’immigration, la région de la Chaudière-Appalaches a connu une légère croissance de sa population au cours des quatre dernières années. Elle est délimitée au nord-est par le Bas-Saint-Laurent, au nord-ouest par le fleuve Saint-Laurent et la région de la Capitale-Nationale, au sud-ouest par les régions du Centre-du-Québec et de l’Estrie, et au sud-est par la frontière internationale avec les États-Unis. Bien que l’agriculture et l’industrie forestière jouent toujours un rôle important, l’agroalimentaire, la pétrochimie, la métallurgie, les textiles, sans oublier les produits de l’érable, contribuent à la vitalité de la région.

Attractivité économique

Le créneau d’excellence en technologies propres (CETP) vise à promouvoir les initiatives concourant à la réduction de l’empreinte carbone et au déploiement d’une nouvelle économie verte. Le pôle Matériaux textiles techniques (qui concerne également les régions de la Montérégie et du Centre-du-Québec) est aussi très prometteur avec un important potentiel d’exportation à l’échelle internationale. Le créneau d’excellence Vallée de la plasturgie regroupe les entreprises qui évoluent dans le domaine de la transformation des plastiques, de la mise en forme des matériaux composites, de la fabrication de moules. Enfin, le créneau Bois Chaudière-Appalaches englobe l’ensemble des activités de conception, de fabrication et de commercialisation liées à l’utilisation du bois dans l’habitation.

Perspectives d’emploi

La région peut s’appuyer sur un important secteur agricole et sur sa filière bioalimentaire qui tente d’attirer et retenir la main-d’œuvre nécessaire à sa production. Les zones forestières occupent aussi une part importante de la surface régionale, particulièrement dans les parties est et sud, alimentant une importante industrie de transformation. Au-delà, la région présente une économie diversifiée. De nombreuses professions sont pourvoyeuses d’emploi, notamment dans le domaine du plastique et des matériaux composites, mais aussi dans le tourisme, la recherche et le développement. La métallurgie et l’industrie pétrolière ont également leur place dans l’économie régionale, cette dernière étant présente avec la raffinerie de pétrole Jean-Gaulin située dans la ville de Lévis la plus importante des trois raffineries en exploitation au Québec. Dans le tertiaire, des opportunités existent également dans la finance, les assurances, la santé et l’enseignement.

Entrepreneuriat

La culture entrepreneuriale est prégnante en Chaudière-Appalaches, particulièrement dans les trois MRC beauceronnes dont le dynamisme est légendaire au Québec. Le tourisme est un axe pertinent à explorer du fait de la situation géographique enviable de la région et une offre en la matière inégalement répartie sur l’ensemble du territoire. La Chaudière-Appalaches veille aussi à favoriser le développement viable de son territoire et de ses ressources naturelles, avec une attention particulière portée aux initiatives de protection des milieux humides et des ressources en eau.

Environnement étudiant

La majorité des établissements d’enseignement de Chaudière-Appalaches sont des centres de formation professionnelle (CFP) et des collèges d’enseignement général et professionnel (Cegep). Toutefois, l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) dispose d’un campus à Lévis qui accueille plus de 3.000 étudiants au sein d’infrastructures modernes, avec plusieurs laboratoires, et même une salle des marchés ! De nombreux cursus y sont proposés au sein des trois cycles d’études. La région compte également le Centre universitaire des Appalaches (CUA), situé à Saint-Georges, ville de 32.000 habitants au sud-est de la région et à une quarantaine de kilomètres de l’État américain du Maine.

> Chaudière-Appalaches en bref

  • Population : 432 782 hab. (5,1% du Québec)
  • Superficie : 15.074 km2 (1,2% du Québec)

Sources : Institut national de la statistique du Québec.

share Partager

Etudier et travailler

Pour faire un V.I.E, miser sur l'Europe et sur les langues

Avec plus de 70.000 candidatures pour seulement 11.500 missions, le VIE (volontariat international en entreprise) confirme chaque année son attrait auprès des jeunes de moins de 28 ans. Mais si beaucoup rêvent de destinations lointaines, les opportunités y sont rares. Plus de 50% des missions proposées sont en Europe et souvent dans des pays francophones.

Etudier et travailler

Les étudiants étrangers ne sont plus les bienvenus au Québec

En un an, le nombre de demandes dans les universités de la Belle province a quasiment été divisé par deux selon une enquête récente. Cela pose la question de la survie de certains programmes et filières d’études, alerte le rapport.

Etudier et travailler

Expatriés : reverra-t-on un jour la JDC à l'étranger ?

Depuis le Covid-19, c’est l’arlésienne ! Pourtant obligatoire pour tous les jeunes de nationalité française nés à partir de 1980, la Journée Défense et Citoyenneté a souvent disparu des radars des consulats.

Etudier et travailler

Nomades numériques : quels visas pour travailler en voyageant ?

Télétravailler au bord de l’océan, dans un café de Lisbonne ou depuis une villa à Bali ? Ce rêve est devenu réalité pour des milliers de travailleurs qui ont opté pour une vie nomade. Face à ce phénomène en plein essor, plusieurs pays ont mis en place des visas spécifiques pour les « digital nomads ».

Etudier et travailler

Brexit : un impact énorme sur la mobilité étudiante au Royaume-Uni

Etudier outre-manche ressemble de plus en plus à une mission impossible. Depuis l’officialisation du Brexit en février 2020, le nombre d’étudiants européens au Royaume-Uni a chuté de plus de 37 % !