Et la tendance s’est donc confirmée avec les nouveaux chiffres dévoilés par le ministère de l’Intérieur jeudi 27 novembre qui montrent une nouvelle baisse de 70,000 ressortissants au cours de l’année 2025. On est loin du solde migratoire net positif de 322,000 immigrés européens enregistré il y a presque dix ans, en juin 2016, année du référendum sur le Brexit.
Dans le détail, et toujours selon l’étude de l’Office National de Statistiques (ONS), 85,000 ressortissants de l’Union européenne ont immigré au cours de l’année civile de juin 2025 au Royaume-Uni (soit une augmentation de 9%) sur l’estimation globale (comptabilisant Européens et non Européens) des 898,000 personnes. Les personnes bénéficiant du settled status représentaient 53% (soit 45,000) et les ressortissants voyageant avec un visa représentaient 38% (soit 32,000), le reste étant des citoyens irlandais (donc bénéficiant d’un autre statut).
Plus précisément, 8,000 Français sont arrivés sur le sol britannique au cours de 2025, autant que les Italiens (8,000) mais loin derrière les Roumains (14,000). Dans le décompte, 6,000 visas ont été délivrés à des Français cette année, en augmentation par rapport à 2024 (5,000) mais au même niveau qu’en 2023. 3,000 concernaient des visas de travail et 2,000 des visas pour des études. Aussi, 2,000 ressortissants français détenteurs du settled status se sont réinstallés sur le sol britannique durant l’année allant jusqu’en juin 2025. Un chiffre stable sur les trois dernières années, mais en baisse depuis 2021, où leur nombre était de 12,000.
Parallèlement, 2,000 Français sont rentrés chez eux au cours de 2025, le terme de leur visa de travail ou d’étudiant étant terminé. Par ailleurs, sur les 95,000 ressortissants européens qui ont décidé de quitter le Royaume-Uni à juin 2025, 6,000 étaient des Français détenteurs du settled status. Un chiffre similaire à l’an dernier, tandis qu’en cumulé entre 2021 et 2022 ils avaient été 20,000 et 8,000 en 2023.






