Weena Truscelli
31 août 2020

Que faire si l’on est bloqué à l’étranger?

Les mesures de fermeture et de réouverture des frontières évoluent et changent quasi quotidiennement dans le monde au gré de la courbe épidémique. En cas de blocage dans un pays étranger, des aides existent.

Ambassades et consulats

Les personnes fragiles, malades et les étudiants sont considérés comme prioritaires par les services de la représentation française à l’étranger, ils doivent donc se faire connaître auprès de l’ambassade ou du consulat du pays dans lequel ils sont bloqués. Une attention particulière leur sera portée. Ambassades ou consulats apporteront aussi une aide spécifique aux Français bloqués à l’aéroport en zone internationale lors d’une correspondance pour un vol international non assuré.

Mais, malgré la mobilisation des agents, depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19, les standards de certaines ambassades sont saturés par un trop grand nombre de demandes et il faut parfois insister et renouveler son appel. La liste des coordonnées des ambassades et consulats est disponible sur le site du ministère des affaires étrangères France diplomatie dans la rubrique des Conseils aux voyageurs.

Il est aussi conseillé, afin de rester informé et de recevoir informations et alertes, de s’inscrire sur Ariane.

Les assurances personnelles

Une ambassade ne peut cependant pas résoudre tous les problèmes rencontrés par les voyageurs. Concernant, par exemple, le renouvellement d’un traitement médical liée à une pathologie sévère, pour une personne bloquée à l’étranger, il faut se tourner vers les professionnels de santé du pays où vous vous trouvez. La plupart des médicaments courants ou leurs équivalents sont disponibles dans des pharmacies locales ou peuvent être prescrits par un médecin consulté localement. Si vous disposez d’une ordonnance et que le médicament n’est vraiment pas disponible dans le pays où vous êtes, il vous faut contacter votre assurance (liée à une carte bleue ou autre) afin de vous le faire acheminer en urgence.

> Solidarité et entraides

SOS un toit : Pour les citoyens français en déplacement temporaire à l’étranger en attente d’un vol, mais ne disposant pas d’hébergement, un service d’urgence a été créé. Ce service met en relation les personnes en difficulté avec des Français établis hors de France se portant volontaires pour les accueillir. Il faut se connecter à l’adresse www.sosuntoit.fr.

Une autre plateforme d’entraide concernant les problèmes liés à l’épidémie de Covid-19 et rencontrés par les Français à l’étranger a été mise en place. Il s’agit du site Solidarité-de.fr, au travers duquel le réseau de Français établis hors de France apporte soutient et conseils à leurs compatriotes en difficulté. Appui lors de démarches pratiques, réapprovisionnement en cas de confinement ou difficulté à se loger, les demandes en ce sens seront soumises aux aidants qui mettront tout en oeuvre afin de trouver des solutions.

Agence de voyage et compagnie aérienne

Si un confinement ou reconfinement est instauré pendant votre séjour à l’étranger et qu’il vous faut vous rendre à l’aéroport ou autre déplacement indispensable, il faut se référer aux consignes des autorités locales et interroger votre compagnie aérienne ou votre agence de voyage.

share Partager

Vie pratique

OLES : la campagne 2026 est lancée

Chaque année, un appel à candidatures est organisé pour un soutien financier en faveur des associations locales d’entraide avec nos compatriotes à l’étranger.

Vie pratique

« Plus personne ne peut me dire de partir » : les raisons de la naturalisation

Après quelques années d’expatriation, de nombreux Français de l’étranger font le choix de demander la nationalité de leur pays d’accueil. Quatre Françaises à la double nationalité nous racontent les raisons de leur choix.

Vie pratique

Expatriation intergénérationnelle : quand les parents suivent leurs enfants à l’étranger

Partir s’installer à l’étranger signifie bien souvent laisser ses parents derrière soi en France. Mais parfois, les parents à la retraite décident de rejoindre leurs enfants. Comment cela se passe-t-il ?

Vie pratique

« Je ne suis pas un immigré, je suis expat » : le choix des mots, le poids des préjugés

À Bangkok, à Dubaï ou à Montréal, on se présente souvent ainsi : « Je suis expat. » Jamais « immigré ». Pourtant, derrière ces deux mots se cache la même réalité : celle d’une personne qui quitte son pays pour s’installer ailleurs. Alors pourquoi cette différence de vocabulaire ? Et surtout, que dit-elle de notre rapport au monde ?

Vie pratique

Les Français de Nouvelle-Zélande veulent garder leur retraite française

Au nom de l’égalité de traitement, le gouvernement de Wellington déduit de la pension universelle qu’il verse à tous les plus de 65 ans le montant de la rente perçue par les retraités français. Quatre sénateurs montent au créneau.