Français à l'étranger
4 décembre 2021

Ma retraite en Europe : le Portugal

Prendre sa retraite en Europe ? C’est le choix de 8,3% des retraités français. Français à l’étranger s’est intéressé aux conditions de la retraite dans 32 pays européens. Zoom sur le Portugal

Étés secs et chauds, hiver doux, teintes ensoleillées sur un littoral accueillant font du Portugal une destination très prisée des retraités français depuis plusieurs années. De plus, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) estime que le coût de la vie sur place est en moyenne 35% moins cher qu’en France. La proximité géographique et culturelle du pays ainsi que les perspectives d’investissements immobiliers très intéressantes font partie des avantages retenus par les retraités installés sur place.

En outre les avantages exprimés ci-dessus, une des motivations principales est la fiscalité très attrayante.

Fiscalité :

Il n’est pas nécessaire de résider en France pour percevoir sa pension retraite française (sauf l’Allocation de solidarité aux personnes âgées et l’Allocation supplémentaire d’invalidité car ces prestations sont soumises à condition de résidence en France). Il convient d’informer les caisses de retraite du changement de résidence. La convention fiscale franco-portugaise du 14 janvier 1971 prévoit que les pensions versées au titre d’une activité professionnelle antérieure à un résident d’un Etat ne sont imposables que dans cet État. Elle permet aux retraités de ne pas payer de double-imposition.

A partir du 1er avril 2021, toute personne ayant le statut de résident non-habituel (RNH) au Portugal se voit taxée à hauteur de 10% forfaitairement sur les revenus de sources étrangères pendant dix ans. Pour bénéficier de cet avantage fiscal, il faut résider au moins 183 jours par an sur le territoire portugais, ne pas y avoir résidé au cours des cinq dernières années, percevoir une pension retraite du secteur privé et conserver peu d’actifs en France.

Santé :

Le Portugal voit son système de santé classé douzième d’après l’OCDE. Il n’est pas gratuit mais beaucoup moins cher qu’un service privé, comptez 4,50 euros pour une consultation de médecine générale et 18 euros pour un service d’urgence polyvalent. Afin d’obtenir les prestations d’assurance maladie, il suffit de s’affilier à une caisse locale et de remplir le formulaire S1. En tant que citoyen de l’UE, la carte européenne d’assurance maladie est valable dans le pays. A demander 20 jours au moins avant le départ, elle est valable 2 ans maximum et sa durée ne peut pas dépasser la durée de vos droits. Cette carte vous permettra d’accéder aux professionnels de santé et hôpitaux, dans les mêmes conditions et tarifs que les assurés du pays. Seul le ticket modérateur peut toutefois rester à payer. : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F213 . Sans elle, il faut régler la totalité des frais pour les soins reçus, conserver toutes les factures et justificatifs puis les présenter à l’organisme d’assurance maladie avec le formulaire cerfa n°12267*03 « soins reçus à l’étranger » afin de percevoir le remboursement des soins.

> Infos pratiques :

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