Leena Lecointre
28 octobre 2022

Les limites de l’élection partielle : l’exemple de la 4e circonscription du Canada

Après l’invalidation par le Conseil d’Etat des élections des conseillers consulaires de Montréal (Québec), Moncton (Nouveau-Brunswick) et Halifax (Nouvelle-Écosse) de mai 2021, un nouveau scrutin a été organisé fin octobre 2022.

Élus d’ordinaire pour une période de six ans, les conseillers consulaires de la 4e circonscription du Canada (Montréal, Moncton et Halifax) ont dû se soumettre à un nouveau scrutin le 22 octobre 2022. Cette réélection a abouti à un changement politique significatif : la moitié des listes électorales qui ont remporté des sièges consulaires n’avaient eu aucun représentant en mai 2021. Un remaniement qui porte les stigmates de la dernière élection et qui affiche un taux de participation très faible.

« Cette fois-ci, la justice a été rendue »

Parmi les élus, Gwenaëlle Olivié (Rassemblement citoyen, social, écologiste et solidaire) Ramzi Sfeir, Lucie Imbeau et Thibault Froehlich (Union pour l’écologie et la solidarité) présentaient des listes déjà en tête des élections de 2021. Plusieurs nouveaux noms sont aussi sortis des urnes :  Florent Pigeyre et Sophie Chainel pour la majorité présidentielle mais aussi Alaric Bourgoin pour l’Union française des indépendants, à l’origine de l’invalidation de la précédente élection.

« Cette fois-ci la justice a été rendue » s’est réjoui sur son blog Ramzi Sfeir. Aucun membre des deux listes épinglées par le Conseil d’État – menées par Laurent Gonin et Virginie Beaudet – ne figurent en effet parmi les sept conseillers élus, alors qu’elles avaient remporté des sièges à la dernière élection.

Un taux de participation particulièrement faible

Mais si, selon Ramzi Sfeir, les « manœuvres abjectes » des deux candidats ont « entaché la sincérité du scrutin » de 2021, elles ont également affecté cette nouvelle élection improvisée. Seulement 2155 personnes ont voté lors de ce scrutin, affichant un taux de participation de 3,03% – contre près de 14% l’an dernier.

Cette élection particulièrement impopulaire relève d’un phénomène courant. Le caractère extraordinaire de l’élection partielle, qui se déroule en dehors des échéances communes, rend difficile l’organisation des campagnes et la mobilisation des votants. Sans compter la confusion provoquée par l’invalidation de l’élection de 2021.

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