Laetitia Dive
27 décembre 2022

Pourquoi les étudiants en mobilité devraient-ils s'inscrire sur le registre des Français établis hors de France ?

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche Sylvie Retailleau a indiqué qu'elle allait adresser une circulaire aux établissements du supérieur pour qu'ils incitent leurs étudiants partant à l'étranger pendant plus de six mois à s'inscrire sur le registre des Français établis hors de France.

Les étudiants qui partent en mobilité Erasmus+ pour plus de six mois à l’étranger peuvent s’inscrire sur le registre des Français établis hors de France : voilà ce que s’est engagée à rappeler aux établissements universitaires la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche Sylvie Retailleau dans une lettre du 22 novembre 2022.

Cet engagement fait suite à un courrier qui lui avait été adressé en octobre par Hélène Conway-Mouret, sénatrice des Français de l’étranger. La parlementaire expliquait que l’inscription au registre est « vivement conseillée » dans la mesure où elle garantit la protection par l’État français de ceux qui y sont inscrits « tout au long de leur séjour », une protection qui peut s’avérer tout particulièrement utile « dans les pays non-membres de l’Union européenne ».

« Ceux qui partent à l’étranger pour une durée inférieure à six mois peuvent s’inscrire sur la plateforme ‘Ariane’ du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, qui permet de recevoir des alertes et des consignes de sécurité et de prévenir les proches en cas d’urgence », rappelait par ailleurs la sénatrice.

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