Français à l'étranger
23 janvier 2021

Tour d'Europe de l'emploi : Finlande

Le pays abrite un écosystème de PME reconnues pour leurs innovations dans le secteur de l’économie digitale, des jeux vidéo, des centres de données pour le cloud. L’économie finlandaise est fortement dépendante de ses échanges extérieurs qui représentent 40% du PIB. 60% de ses échanges sont orientés vers les pays de l’UE, dont un quart pour la Suède et l’Allemagne. Ce pays compte de grandes multinationales très actives sur les marchés tiers, parmi lesquelles Kone, Konecranes, Metso, Nokia, Stora Enso, UPM ou encore Wärtsilä.

Le pays abrite un écosystème de PME reconnues pour leurs innovations dans le secteur de l’économie digitale, des jeux vidéo, des centres de données pour le cloud. L’économie finlandaise est fortement dépendante de ses échanges extérieurs qui représentent 40% du PIB. 60% de ses échanges sont orientés vers les pays de l’UE, dont un quart pour la Suède et l’Allemagne. Ce pays compte de grandes multinationales très actives sur les marchés tiers, parmi lesquelles Kone, Konecranes, Metso, Nokia, Stora Enso, UPM ou encore Wärtsilä.

Où travailler

La Finlande propose de hauts salaires, un haut niveau de sécurité de l’emploi et de bonnes conditions de travail qui peuvent attirer nombre de candidats. Comme d’autres nations du nord de l’Europe, ce pays va devoir faire face à une pénurie de main-d’œuvre lorsque toutes les générations de baby-boomers seront parties à la retraite. Le manque de personnels dans le secteur des services à la personne et de la santé se fait d’ores et déjà sentir. Ces deux secteurs sont par conséquent à fort potentiel. En revanche, peu d’emplois sont accessibles à qui ne connaît pas du tout le finnois. De fait, les autorités et bon nombre d’employeurs proposent aux immigrants et à leurs familles des programmes d’apprentissage de la langue.

Comment trouver un emploi

Les sites de Business Finland et TE-palvelut offrent d’excellents conseils sur la marche à suivre pour trouver un emploi en Finlande. Les deux sites suivants : tyomarkkinatori et workinfinland sont les principales plateformes d’offres d’emploi. Enfin, on peut faire une reconnaissance d’équivalence de diplômes sur le site du Finnish National Agency for Education (www.oph.fi). À noter que la culture de travail finlandaise a certaines spécificités qu’il conviendra de maîtriser rapidement. Les entreprises locales sont, par exemple, peu hiérarchisées, les collègues s’interpellent rapidement par leur prénom et les collaborations franches et ouvertes ont une réelle importance.

Pour les jeunes

La pratique des stages en entreprise se fait dans le cadre d’échanges entre les établissements d’enseignement supérieurs, d’accords bilatéraux ou de programmes, comme le programme d’échanges IAESTE qui organise des stages pour les étudiants scientifiques. Par ailleurs, le site Infofinland comporte une rubrique concernant les possibilités d’études en Finlande.

Entreprendre

La Finlande dispose de nombreux points forts à même d’attirer les entrepreneurs. Sa main-d’œuvre est hautement qualifiée, son économie valorise l’innovation et son contexte politique et social est stable. Un de ses autres facteurs d’intérêt est sa position stratégique au centre de la zone dynamique formée par la Russie, la Scandinavie et les pays baltes, ainsi que son penchant pour la haute technologie, la recherche et le développement.

Contexte administratif

Pour séjourner moins de trois mois en Finlande en étant citoyen d’un pays de l’UE, une pièce d’identité valide suffit. Pour une période plus longue, la procédure est plus ardue. Il faut  posséder un logement pour se déclarer résident, mais ce n’est pas suffisant. Il faut également disposer soit d’un contrat de travail, soit de ressources suffisantes pour subvenir à ses besoins, soit d’une autorisation pour regroupement familial. De plus, il est également nécessaire de faire une demande d’enregistrement du droit de séjour pour le citoyen de l’UE à l’Office national pour l’immigration. Cette demande doit être déposée dans les trois mois suivant votre arrivée.

share Partager

Etudier et travailler

Pour faire un V.I.E, miser sur l'Europe et sur les langues

Avec plus de 70.000 candidatures pour seulement 11.500 missions, le VIE (volontariat international en entreprise) confirme chaque année son attrait auprès des jeunes de moins de 28 ans. Mais si beaucoup rêvent de destinations lointaines, les opportunités y sont rares. Plus de 50% des missions proposées sont en Europe et souvent dans des pays francophones.

Etudier et travailler

Les étudiants étrangers ne sont plus les bienvenus au Québec

En un an, le nombre de demandes dans les universités de la Belle province a quasiment été divisé par deux selon une enquête récente. Cela pose la question de la survie de certains programmes et filières d’études, alerte le rapport.

Etudier et travailler

Expatriés : reverra-t-on un jour la JDC à l'étranger ?

Depuis le Covid-19, c’est l’arlésienne ! Pourtant obligatoire pour tous les jeunes de nationalité française nés à partir de 1980, la Journée Défense et Citoyenneté a souvent disparu des radars des consulats.

Etudier et travailler

Nomades numériques : quels visas pour travailler en voyageant ?

Télétravailler au bord de l’océan, dans un café de Lisbonne ou depuis une villa à Bali ? Ce rêve est devenu réalité pour des milliers de travailleurs qui ont opté pour une vie nomade. Face à ce phénomène en plein essor, plusieurs pays ont mis en place des visas spécifiques pour les « digital nomads ».

Etudier et travailler

Brexit : un impact énorme sur la mobilité étudiante au Royaume-Uni

Etudier outre-manche ressemble de plus en plus à une mission impossible. Depuis l’officialisation du Brexit en février 2020, le nombre d’étudiants européens au Royaume-Uni a chuté de plus de 37 % !