La Nouvelle-Zélande est un pays d’Océanie constitué d’un archipel de deux îles principales (l’île du Nord et l’île du Sud), et de nombreuses autres îles plus petites, notamment l’île Stewart et les îles Chatham. Géographiquement isolée mais culturellement proche, elle possède tous les atouts pour attirer de nombreux investisseurs étrangers, tout en étant une destination de plus en plus prisée pour étudier ou vivre simplement.
La démographie est en plein essor, avec un taux de croissance annuelle de plus de 2% par an ces dernières années. La plus grande partie de cette croissance est due à l’immigration puisque le pays reçoit en effet de très nombreux migrants qui viennent chercher en Nouvelle-Zélande une qualité de vie aux standards parmi les plus élevés du monde.
L’économie est aussi en bonne forme, avec un taux de chômage de 4,8% et une croissance économique de 3,6%. La production pétrolière du pays est en pleine hausse, avec des ouvertures de nouveaux champs pétrolifères, ce qui gonfle ses exportations. Le tourisme a fait des bons ces dernières années, grâce notamment à de grosses productions cinématographiques, comme la saga « Le Seigneur des Anneaux », qui présentent les magnifiques paysages du pays.
La Nouvelle-Zélande est par ailleurs très dépendante de ses exportations, principalement du lait, de la viande et des produits issus des industries forestières, de l’horticulture et de la pêche. L’Australie reste son premier client et fournisseur, mais les exportations vers l’Asie se développent. Son deuxième partenaire économique et commercial est l’Union européenne, et aujourd’hui le gouvernement mise sur le développement des liens commerciaux à l’échelle mondiale, avec la signature de plusieurs accords de libre-échange.
L'essentiel
Capitale
Dirigeant
Population
Superficie
Langues
Monnaie
Croissance du PIB
Chômage
Français
Indicatif téléphonique
Contacts utiles
Ambassade de France à Wellington : www.nz.ambafrance.org
Chambre de commerce et d’industrie française à Auckland : www.fnzcci.org.nz
Union des Français de l’Étranger (UFE) : www.ufe.org
Fédération Internationale des Accueils Français et Francophones d’Expatriés (FIAFE) : www.fiafe.org
Travailler
› Les conditions légales pour vivre et travailler
Tout citoyen français peut voyager librement sur le territoire néo-zélandais sans visa, si le séjour n’excède pas 90 jours et que le touriste dispose d’un billet d’avion retour.
Un visa étudiant (Student Visa) s’obtient à condition d’être inscrit dans un établissement scolaire et d’y suivre au moins 15 heures de cours par semaine.
L’obtention d’un visa de travail (Work Visa) nécessite une offre d’emploi. Le visa, qui doit être demandé avant d’entrer en Nouvelle-Zélande, sera valable pour une durée de 1 à 5 ans avec la possibilité d’être renouvelé. Il est obligatoire pour toute personne ayant l’intention de travailler dans le pays, même de manière temporaire.
Le statut de résident permanent permet de vivre et travailler en Nouvelle-Zélande en toute légalité, pour une durée indéterminée, et donne accès aux mêmes droits qu’un citoyen néo-zélandais. Il s’obtient selon un processus particulier qui note les profils (General Categories), les candidats devant obtenir un nombre de points minimum basé sur un ensemble de critères : âge, expérience professionnelle ou encore diplômes. Ceux qui contribuent au développement économique du pays (Business Investment Category) comme les entrepreneurs étrangers qui ont créé une entreprise depuis au moins deux ans en Nouvelle-Zélande peuvent aussi obtenir ce statut. Enfin, le statut de résident permanent peut être accordé à toute personne mariée ou en concubinage avec un résident ou citoyen néo-zélandais (Family Category).
› Trouver un emploi
En Nouvelle-Zélande, il est essentiel de se créer un réseau professionnel. Le bouche-à-oreille et les contacts vivant sur place permettent le plus souvent de trouver du travail. L’agence pour l’emploi néo–zélandaise est une structure publique qui fournit un service de recherche d’emploi aux citoyens et résidents néo-zélandais. La Chambre de commerce et d’industrie française est aussi très utile pour aiguiller les candidats dans leur recherche d’emploi. Les cabinets de recrutement comme Adecco, Hudson, Manpower et Drakeintl seront, quant à eux, très efficaces pour les profils les plus spécialisés.
Les journaux comme The New Zealand Herald, The Dominion Post ou encore Education Gazette publient régulièrement des offres d’emploi. D’autres sites comme PickNZ, New Kiwis, Seek ou encore celui du ministère du Développement social néo-zélandais permettent aussi de trouver un emploi.
Cependant, certains standards doivent être respectés pour que les qualifications professionnelles soient reconnues. La New Zealand Qualifications Authority (NZQA) est chargée de les établir en évaluant les qualifications étrangères (diplômes, certificats, formations diverses) et en les comparant avec les standards néo-zélandais en vigueur. Certains étrangers désireux de venir travailler ou s’installer dans le pays devront ainsi suivre une formation ou des études complémentaires lors de leur arrivée en Nouvelle-Zélande pour obtenir un emploi dans leur domaine, notamment dans le secteur médical.
› Les secteurs porteurs d'emploi
La Nouvelle-Zélande a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée que le pays ne trouve pas en nombre suffisant chez les locaux pour assurer sa croissance. Ainsi les cadres du BTP, les ingénieurs de l’industrie et les experts des technologies de l’information, les infirmiers ou encore les médecins ont la cote. La Nouvelle-Zélande recherche également des scientifiques spécialistes des forêts, des contremaîtres de chantiers, des arpenteurs, des responsables achats et approvisionnements, des spécialistes du film d’animation, des managers en technologies de l’information et de la communication. Le gouvernement néo-zélandais a ainsi dressé une liste des emplois où sont recensés le plus de besoins.
Il y a près d’une centaine d’entreprises françaises implantées en Nouvelle-Zélande, à peu près dans tous les secteurs (tourisme, environnement, assurance, énergie, agroalimentaire, électronique), qui peuvent être intéressées par des profils de Français. Autre possibilité : être embauchés comme professeurs de français. Les profils FLE (Français Langue Etrangère) sont ainsi toujours très recherchés car la langue française est la première langue étrangère enseignée en Nouvelle-Zélande.
› Créer son entreprise
Stabilité des entreprises, accords de libre-échange et soutien actif du gouvernement à l’investissement, la Nouvelle-Zélande est une destination attirante pour les investisseurs.
Cependant, pour avoir le droit de créer son entreprise, il faudra tout d’abord obtenir un visa, comme le visa entrepreneur (Entrepreneur Work Visa). Cette catégorie permet à un entrepreneur d’obtenir un visa de trois ans pour développer son activité. L’obtention de ce visa nécessite un investissement initial de 100 000 dollars néo-zélandais ainsi que l’obtention d’un nombre de points minimum basé sur un ensemble de critères : âge, expérience entrepreneuriale, nombre d’emplois créés, innovation et potentiel chiffre d’affaire réalisé à l’export. Après avoir prouvé la pérennité de son activité, l’entrepreneur pourra faire une demande de visa de résidence.
Etudier
› Scolariser ses enfants
Le système scolaire néo-zélandais n’est obligatoire qu’à partir de l’âge de 6 ans et compte trois types d’établissements : le premier degré (Primary) de 6 à 13 ans, le deuxième degré (Secondary) de 14 à 18 ans, et l’Intermediate School, à cheval entre le premier et le deuxième degré.
La plupart de ces établissements, qui peuvent être des écoles publiques, semi-privées, ou entièrement privées, réclament des frais de scolarité spécifiques aux élèves étrangers allant de 2 000 et 15 000 dollars néo-zélandais.
Il n’existe pas d’école française en Nouvelle-Zélande. Cependant, deux écoles néo-zélandaises à Auckland offrent des programmes d’enseignement bilingue : Richmond Road School et Birkdale North Primary School.
Dans le reste du pays, et aux niveaux supérieurs (collège et lycée), les enfants étrangers ne peuvent être scolarisés que dans les écoles néo-zélandaises avec un enseignement entièrement dispensé en anglais.
› S’inscrire à la fac
La Nouvelle-Zélande propose un large choix de formations supérieures aux étudiants internationaux. Le pays dispose de 8 universités publiques, 21 instituts technologiques et polytechniques et environ 860 établissements privés.
Le système universitaire est basé sur le système anglo-saxon. Les droits d’inscription sont élevés pour les étrangers, à partir de 15 000 dollars néo-zélandais. En revanche, les accords d’échanges avec les établissements français sont bien plus fréquents et permettent d’alléger la facture des études supérieures.
Stages, VIE, PVT
› Trouver un stage
Le concept des stages en Nouvelle-Zélande n’est pas extrêmement répandu au sein des universités et entreprises locales et reste marginal comparé aux tendances observées dans les pays européens.
Pour les stages de courte durée, inférieur à 3 mois, aucun visa spécifique n’est généralement requis, un statut de touriste permettant de rester jusqu’à 90 jours sur place sera suffisant. Pour un stage d’une durée supérieure à 3 mois, il faudra alors obtenir un visa de travail (Work Visa).
Plusieurs portails dédiés comme NZ.Gradconnection, Seek, Workhere ou encore Internship NZ permettent de décrocher un stage en Nouvelle-Zélande. Il est aussi possible de trouver des offres dans les principaux journaux du pays.
› V.I.E.
Mis en place au début des années 2000, le volontariat international en entreprise (VIE) permet aux jeunes diplômés de 18 à 28 ans d’effectuer un travail rémunéré dans une entreprise française installée à l’étranger. La mission, renouvelable une fois, dure de 6 à 24 mois.
La Nouvelle-Zélande offre naturellement un vivier d’opportunités pour les jeunes candidats désireux de se forger une première expérience à l’international. Les inscriptions sont gérées par le le Centre d’Information sur le Volontariat International (CIVI).
› P.V.T.
La Nouvelle-Zélande est le pays qui a signé le plus grand nombre d’accords permis vacances travail (PVT) au monde. Pour pouvoir postuler, le candidat doit avoir entre 18 et 30 ans et pouvoir démontrer qu’il possède 4 200 dollars néo-zélandais sur son compte en banque pour subvenir à ses besoins en début de séjour ainsi qu’un billet d’avion retour. Pour le reste, les conditions sont peu contraignantes : pas de quotas et les refus de PVT sont rares.
Une fois le PVT en poche, il est possible de travailler pour n’importe quel employeur, dans tous les secteurs, durant un an. Néanmoins, il n’est pas possible d’occuper de poste permanent, il doit nécessairement être temporaire. Par ailleurs, avec un PVT il est autorisé à étudier pendant une période maximale de trois mois.
Coût de la vie
› Logement
Le logement coûte assez cher en Nouvelle-Zélande, surtout dans les grandes villes comme Auckland et Wellington. Souvent, le loyer se règle par quinzaine mais le prix de la location est indiqué à la semaine dans les petites annonces.
Le gouvernement néo-zélandais informe sur les tarifs pratiqués dans chaque région et même dans les différents quartiers d’une ville. En moyenne, pour un appartement avec une chambre à Auckland, le loyer tourne autour de 380 dollars néo-zélandais la semaine. À Wellington, les prix sont assez similaires, autour de 350 dollars néo-zélandais la semaine pour la même surface. La colocation, souvent moins chère, est à privilégier afin de limiter le budget logement.
Les offres de location sont largement diffusées dans la presse locale ou sur Internet : Kiwi House, Real Estate NZ ou encore Trade Me. Le recours aux agences immobilières est assorti d’une commission équivalente à une semaine de location additionnée de la GST (équivalent de la TVA) d’un taux de 15%.
› Transports
La route reste avec l’avion le moyen de transport le plus pratique pour se déplacer en Nouvelle-Zélande. Plusieurs services d’autocars parcourent le pays, notamment Intercity Coach et Naked Bus. Les compagnies aériennes principales sont Air New Zealand, JetStar et Qantas.
Le réseau ferré est peu développé et peu rapide. Les liaisons passagers desservent essentiellement Auckland à Wellington et Christchurch à Greymouth. La seule compagnie de chemin de fer pour le transport de passagers est KiwiRail.
Les ferries BlueBridge et InterIslander notamment effectuent les liaisons inter-îles dans le détroit de Cook.
Santé
La qualité des soins est très bonne en Nouvelle-Zélande. Tous les types de soins y sont disponibles, néanmoins le niveau des médecins est très variable. En cabinet, la consultation d’un généraliste peut coûter entre une dizaine et une centaine de dollars néo-zélandais. Le passage par un généraliste est le plus souvent obligatoire pour accéder au spécialiste.
Pour bénéficier du système de protection sociale néo-zélandais, il faut être résident permanent ou titulaire d’un permis de travail depuis deux ans au moment de la demande, et répondre aux critères d’affiliation édictés par le gouvernement. La plupart des visiteurs en Nouvelle-Zélande ne peuvent ainsi pas avoir accès au service public de santé et doivent donc recourir à une assurance médicale privée.
Le ministère de la Santé néo-zélandais informe sur le fonctionnement du système de santé en Nouvelle-Zélande et permet de vérifier son éligibilité aux services de soins subventionnés par le gouvernement néo-zélandais.
Fiscalité
La Nouvelle-Zélande est l’un des pays où la pression fiscale est l’une des plus faibles parmi les pays développés. Les impôts sont prélevés à la source, c’est-à-dire directement sur les salaires et sont proportionnels aux revenus. Le barème progressif de l’impôt comprend quatre tranches allant de 12,20% à 34,70%. C’est le système Pay As You Earn (PAYE) géré par l’Inland Revenue Department (IRD). L’année fiscale commence le 1er avril pour se terminer le 31 mars de l’année suivante. Attention, en cas de déclaration non remplie, le taux marginal d’imposition sera de 46,70%.
La convention fiscale entre la France et la Nouvelle-Zélande est disponible.
Retraite
Grâce à son environnement diversifié et naturel et un faible taux de pollution atmosphérique, la Nouvelle-Zélande offre une excellente qualité de vie et ne manque pas de caractère.
Il existe un visa spécifiquement conçu pour les retraités étrangers (Temporary Retirement). Il s’agit d’un visa temporaire renouvelable tous les 2 ans. Ce visa est attribué sous certaines conditions : avoir 66 ans ou plus, investir 750 000 dollars néo-zélandais, avoir 500 000 dollars néo-zélandais disponibles, un revenu annuel garanti de minimum 60 000 dollars néo-zélandais ainsi qu’une assurance santé.
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