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Bien préparer votre retour

S’installer à l’étranger demande une véritable préparation en amont si vous voulez mettre tous les atouts de votre côté pour que cette expérience soit positive. Mais revenir peut s’avérer tout aussi compliqué ! En effet, il va vous falloir retrouver un chez-vous, voire un job, ce qui sera d’autant moins simple que vous serez parti longtemps. Quelques conseils pour ne pas rater votre retour !

Avant votre départ

Vous devrez réaliser un certain nombre de choses avant de rentrer en France. Pour commencer, si vous voulez pouvoir voter en France, vous devrez vous faire radier du registre des Français établis hors de France ainsi que de la liste électorale consulaire. Une attestation de changement de résidence vous servira dans de nombreuses démarches, notamment pour les formalités douanières. Pensez à vérifier que vos actes comme les mariages, les décès, les naissances, les divorces… ont bien été enregistrés sur les registres d’état civil du consulat du pays où vous vivez. Enfin, demandez un quitus fiscal si vous avez payé des impôts dans votre pays de résidence à l’étranger.

Une fois rentré

Pour valider toutes vos démarches, il faudra que vous puissiez donner une adresse en France. Pourtant, sachez que ce n’est pas une tâche aisée de retrouver un logement car les bailleurs potentiels n’auront que faire de vos fiches de salaire venant d’un pays étranger ! En attendant, le meublé peut être une bonne étape intermédiaire. Pour la caution, sachez que vous pourrez demander une aide à Loca Pass (prêt à taux zéro) www.actionlogement.fr/l-avance-loca-pass, ou à Action logement (une garantie des loyers pour les moins de 30 ans) www.actionlogement.fr.

Désormais, en France aussi le prélèvement à la source s’impose. Ainsi, les expatriés qui rentrent en France en 2018 et qui reprennent un travail en cours d’année ne paieront pas d’impôt pour leurs revenus perçus en 2018. S’ils rentrent en 2019, leur employeur versera une certaine somme chaque mois aux impôts, calculée à partir d’un taux neutre, correspondant au salaire versé par leur employeur, selon une grille établie par l’administration fiscale. Si le prélèvement est supérieur à l’impôt réellement dû, le remboursement du trop-perçu aura lieu à l’été 2020, quand le taux personnalisé sera transmis à l’employeur.

Vous aurez le droit de percevoir une indemnité chômage si vous ne retrouvez pas tout de suite un emploi. Si vous venez d’un pays de l’EEE et avez travaillé dans une entreprise étrangère, vos droits à l’indemnisation chômage sont transférables, vous aurez le droit de percevoir une allocation en France (il vous faudra remplir l’imprimé U1 avant votre départ et le donner à votre Pôle Emploi). Pour les expatriés revenant d’un autre pays, il est possible de percevoir une allocation temporaire d’attente (ATA) s’ils peuvent justifier d’une durée de travail de 182 jours au cours des 12 mois précédant la fin de leur contrat de travail. Enfin, au bout de trois mois de résidence sur le sol français, les personnes sans ressources ou à très faibles revenus peuvent demander le RSA, les APL…

Déménagement, entretien avec Alain Taieb, AGS

Le groupe AGS a développé une expertise dans les déménagements internationaux depuis plus de quarante ans. Très largement implanté en Europe, en Asie et en Afrique, le groupe a réussi à imposer cette présence française dans un secteur largement dominé par des groupes anglo-saxons. Entretien avec Alain Taieb, président du conseil de surveillance du groupe Mobilitas dont dépend AGS.

Le groupe AGS dispose d’une direction opérationnelle à Londres. Pourquoi ce choix ?

Nous sommes une entreprise très internationale et  avons opté sur un étalement de nos directions – à Londres, mais aussi Paris, Cape Town (Afrique du Sud) et Hong-Kong – afin d’être au plus près de nos principales zones d’activité. Les déménagements que nous assurons sont opérés de la France vers l’étranger, de l’étranger vers la France, mais surtout de l’étranger vers l’étranger, cette part représentant aujourd’hui environ 80% de l’activité du groupe AGS.

Quels sont vos objectifs de développement ?

Nous couvrons déjà une large partie du monde et allons continuer à renforcer nos collaborations en Amérique du Nord, tout comme notre réseau en Asie, en Afrique et peut-être quelques nouvelles implantations en Europe. Nous entendons aussi promouvoir l’usage de nouvelles technologies, avec notamment des visites de domiciles à distance grâce à Internet, des cotations immédiates et le développement de la formation de nos équipes pour continuer à offrir un service de qualité.

Qu’est-ce qui vous rapproche de l’UFE ?

L’UFE propose un accompagnement global de ses adhérents partout dans le monde et notre service de mobilité s’associe aux solutions qui leur sont proposées dans ce cadre, y compris pour les Français déjà installés à l’étranger et qui souhaitent déménager vers un autre pays étranger. Par ailleurs, notre groupe est installé depuis longtemps dans des lieux où l’UFE n’a pas encore d’implantation et il est intéressant que l’activité privée puisse aussi servir au développement d’une association de service public.

Étudier en France : retour au bercail

Vos enfants viennent de passer leur bac dans le pays où vous résidez. Prochaine étape : vous souhaitez leur permettre de suivre des études supérieures en France.

La France offre un réseau de plus de 3 500 établissements d’enseignement supérieur publics et privés répartis sur tout le territoire. Les formations qu’ils proposent sont généralement plus accessibles sur le plan financier que dans d’autres pays.

S’informer avant de partir

Les choix que vous ferez dépendront du cursus choisi, selon que vous devrez passer un entretien ou vous faire admettre sur dossier, que vous aurez des examens d’entrée ou pas, que votre établissement se situe à Paris ou en région… L’AEFE, l’Agence pour l’enseignement des Français à l’étranger, a créé un dispositif d’orientation pour les élèves  de l’étranger. Ce service, appelé Sores, travaille sur les 495 établissements d’enseignement français implantés dans les 137 pays de son réseau. Des équipes éducatives se chargent d’informer les jeunes sur l’offre d’enseignement en France et ils organisent même des entretiens avec eux. Ils assistent également les élèves lors de leurs inscriptions ainsi que pour  établir leurs demandes de bourses. Il existe même un service gratuit, en partenariat avec l’Onisep, qui répond aux questions des familles par mail, tchat ou téléphone (www.monorientationenligne.fr).

Des inscriptions en ligne

Désormais, les jeunes qui souhaitent suivre leurs études supérieures en France doivent s’inscrire en ligne sur Admission post-bac (voir notre article sur www.ufe.org). Tout d’abord, les universités offrent un conseil personnalisé sur ce site puisque l’étudiant a la possibilité d’être conseillé sur son projet dès l’inscription. Il peut aussi connaître les modalités d’admission de l’établissement choisi, c’est prévu sur le site. Il faut savoir que ce sont plus de 12 000 formations qui sont recensées sur le portail d’Admission post-bac, et que les inscriptions doivent s’effectuer entre le 20 janvier et le 20 mars.

À noter, la plupart des formations présentes sur APB sont sélectives. Une fois la demande réalisée, il faudra accepter la proposition envoyée par APB, effectuer l’inscription administrative qui valide l’admission, puis enfin procéder à l’inscription pédagogique qui se fait sur convocation. Enfin, certaines formations, notamment les écoles supérieures de commerce niveau master, sont hors APB. Il est alors nécessaire de se connecter sur les sites propres à ces écoles pour en connaître les modalités d’admission (concours dans la majorité des cas).

Quels financements ?

L’un des critères, hormis la qualité de la formation prodiguée, est le lieu d’implantation de l’établissement. En effet, il faut savoir qu’en région la qualité de vie est souvent meilleure qu’à Paris. Il est souvent plus facile et moins onéreux d’y trouver un logement. Mais pour financer de façon globale leurs études, les étudiants ont droit à des bourses, des allocations diverses, des aides à la mobilité… Le département ou la Région dont dépend l’établissement dans lequel les jeunes sont inscrits peut aussi attribuer de telles aides : www.etudiant.gouv.fr/, www.iledefrance.fr. Des bourses sur critères sociaux sont allouées par le ministère de l’Enseignement supérieur. Les Crous (centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires) attribuent les bourses en fonction des revenus des parents de l’étudiant. Ces bourses suivent un barème qui comprend huit échelons, de 1 009 euros à 5 551 euros sur dix mois, avec également le paiement des frais d’inscription. Pour ouvrir un dossier social étudiant (DSE) les élèves scolarisés à l’étranger doivent remplir la page « critères sociaux » de leur dossier APB.

Le site de Campus France permet pour sa part de trouver (site en français et en anglais) quels financements sont accessibles selon le pays d’où l’on vient : www.campusfrance.org/fr/

L’arrivée en France

Que l’on soit Français ou pas, lorsqu’on a suivi sa scolarité à l’étranger, il est parfois difficile de s’adapter à la vie en France. Le retour se prépare si l’on veut mettre toutes les chances de réussite de son côté. De nombreuses villes, en partenariat avec les Crous, organisent des points d’informations à destination des étudiants sur le logement, la banque, l’assurance… Les résidences universitaires, gérées par les Crous, proposent des chambres meublées ou des studios équipés. La colocation est aussi très répandue dans les villes universitaires, d’autant que les APL permettent à chacun des colocataires de percevoir des aides au logement. Leurs montants dépendent du prix du loyer et de la situation de l’étudiant. Le logement intergénérationnel est de plus en plus répandu ; il s’agit pour des personnes âgées de louer une chambre dans leur logement en échange d’une participation aux charges, d’une présence régulière et d’une attention toute particulière à l’égard de leur logeur (www.reseau-cosi.com/).

La Centrale du logement étudiant (CLE) donne de nombreuses informations et publie aussi des annonces de logements (www.lokaviz.fr). Par ailleurs, pour vous aider à fournir une garantie, la CLE est destinée aux étudiants. Cette garantie de l’Etat peut être accordée aux étudiants qui ont des revenus mais qui n’ont personne pour se porter garant et qui sont âgés de moins de 18 ans. Visale est une garantie gratuite qui prémunit les propriétaires des éventuels impayés du locataire, il suffit d’en faire la demande par internet : www.visale.fr

Des associations pour se sentir chez soi

Lorsqu’on débarque en France après avoir quitté famille et amis, il peut être utile de s’investir dans des associations pour se recréer facilement un réseau d’amis et trouver des activités en lien avec ses centres d’intérêt. En général, les universités proposent des associations ouvertes aux nouveaux étudiants et à ceux qui viennent d’arriver en France. La liste des associations qui sont en relation avec les étudiants peut se trouver sur le site de la Fage (Fédération des associations générales étudiantes) : www.fage.org ou d’Animafac : www.animafac.net. La liste de toutes les associations françaises se trouve sur ce site : www.asso1901.com. Les BDE (bureaux des étudiants) dans les écoles sont des associations qui organisent les activités extra-scolaires des étudiants, il est toujours intéressant de s’en rapprocher pour tisser de nouveaux liens, indispensables à une bonne intégration dans son nouveau lieu de vie !

N’hésitez pas à contacter vos représentations de l’UFE en France qui pourront également accompagner et conseiller vos enfants (toutes les adresses sur www.ufe.org rubrique annuaire).

Les Estudines, des résidences pour se loger

Il existe des résidences privées spécialement destinées aux étudiants. L’UFE a passé un accord avec l’une d’entre elles, les Estudines. Cet accord prévoit une priorité locative dans leurs résidences implantées sur le territoire, le non-encaissement du dépôt de garantie, et 50% de réduction sur les frais de dossier.

Ces résidences proposent des logements meublés (cuisine équipée, linge de maison changé tous les quinze jours…) à proximité des écoles et centres universitaires, avec de nombreux services comme une cafétéria, un accueil, un accès à Internet, du ménage, un parking, et certaines sont même dotées de salles de sport… Les logements proposés sont sécurisés et sont éligibles à l’aide au logement ; ils vont du studio au 3-pièces, permettant ainsi la colocation. À Paris, il faut compter aux alentours de 700 euros pour un studio, 1 100 euros pour un 2-pièces à Paris, un tarif moins élevé en région (environ un tiers moins cher).

Pour s’inscrire, rien de plus simple : tout se fait en ligne. Il faut réserver sa résidence en ligne dans l’une des 50 villes où elles sont implantées (www.estudines.com/), joindre divers justificatifs (dont la carte d’étudiant), puis attendre une confirmation en fonction des disponibilités.

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