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Naturalisation aux États-Unis : Un nouveau test civique depuis le 20 octobre

Le processus de naturalisation aux États-Unis a connu un changement majeur ce lundi 20 octobre : un nouveau test civique, plus long et plus exigeant, remplace le précédent.

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Naturalisation aux États-Unis : Un nouveau test civique depuis le 20 octobre

L’USCIS (U.S. Citizenship and Immigration Services) l’a confirmé le 17 septembre dernier, cette date correspond à Constitution Day aux États-Unis, en souvenir du jour où, en 1787, les délégués à la Convention constitutionnelle ont signé la Constitution américaine à Philadelphie (À retenir, c’est l’une des questions à étudier pour le test !).

Ce qui change concrètement

Jusqu’à présent, les candidats à la citoyenneté devaient répondre à 10 questions tirées d’une liste de 100 questions officielles sur l’histoire et les institutions américaines. Pour réussir, il suffisait d’obtenir au moins 6 bonnes réponses.

Depuis la nouvelle date butoir, l’examinateur pose jusqu’à 20 questions choisies parmi 128. Pour réussir, il faut en avoir 12 correctes. Comme auparavant, l’officier peut interrompre le test dès que le candidat a atteint le seuil de réussite ou, au contraire, a accumulé 9 erreurs. La partie linguistique (lecture, écriture et expression orale en anglais) reste quant à elle inchangée.

Les personnes âgées de 65 ans et plus, avec 20 ans de résidence permanente légale derrière elles, continue de bénéficier d’un test allégé : seulement 10 questions tirées d’une liste spéciale de 20, avec un seuil fixé à 6 bonnes réponses.

Cette version 2025 du test reprend en grande partie le format du test de 2020, une version initialement mise en place sous l’administration Trump, mais qui avait été abandonnée en 2021 sous celle de Biden.

La « bonne moralité » des candidats

Ce changement ne s’arrête pas au contenu des questions. L’USCIS a aussi annoncé un retour des enquêtes de quartier (interroger voisins ou employeurs pour vérifier la résidence et le comportement du candidat) et une application plus stricte des critères de « bonne moralité » (Good Moral Character) afin de s’assurer que le candidat contribue « positivement à la société américaine ». Ne pas payer ses impôts ou ne pas verser la pension alimentaire pour les enfants en cas de divorce pourra être un obstacle à la naturalisation.

Enfin, certaines actions comme des faux en matière de citoyenneté, des inscriptions illégales sur les listes électorales ou certains antécédents judiciaires pèseront désormais plus lourd dans la balance.

Toute demande de naturalisation (formulaire N-400) déposée à partir du 20 octobre 2025 sera soumise à ces nouvelles règles. Les candidats déjà en cours de procédure, avant cette date, passeront encore l’ancien examen. L’USCIS a déjà mis à disposition des candidats à la citoyenneté américaine de nouveaux supports d’étude pour préparer cette version 2025 du test.

Ces mesures s’inscrivent dans une volonté affichée de l’administration Trump de durcir les conditions d’accès à la citoyenneté américaine. Elles prolongent la ligne politique tracée dès son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier dernier, date à laquelle le président républicain a signé l’Executive Order 14160, baptisé Protecting the Meaning and Value of American Citizenship, qui visait déjà à restreindre le principe du droit du sol aux États-Unis.

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