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La eSIM, le partenaire idéal du nomade numérique

Insérer manuellement sa carte SIM dans son téléphone est un geste qui appartiendra bientôt au passé. Les fabricants conçoivent désormais leurs appareils avec des puces pré-intégrées. Cette technologie rebat les cartes de la téléphonie mobile, de sa conception à son utilisation.

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La eSIM, le partenaire idéal du nomade numérique

La 5G ne devrait pas être la seule technologie mobile à marquer les années 2020 : plus discrète mais tout aussi innovante, la eSIM – pour « embedded SIM », ou carte SIM embarquée – devrait dans les prochaines années devenir la nouvelle norme pour les téléphones portables. Cette version dématérialisée de la familière carte SIM a été créée en 2017 et consiste en une puce intégrée directement dans les appareils (téléphone, tablettes, montres et objets connectés, etc.), que les utilisateurs peuvent activer grâce à un QR code. Cette technologie, qui pourrait particulièrement intéresser les nomades numériques, permet de combiner sur un même appareil jusqu’à huit abonnements différents, activables dès la sortie de l’avion.

Future norme de la téléphonie mobile

Si encore « très peu de personnes connaissent la eSIM », la popularité de cette nouvelle technologie est « en hausse chaque année », selon Christelle Feunteun directrice commerciale de l’opérateur Transatel. Une étude menée par Juniper Research en 2021 estimait que la technologie connaîtrait une croissance d’environ 170% d’ici 2025. Le phénomène s’amorce déjà aux États-Unis où le fabricant Apple a annoncé retirer l’emplacement de la carte SIM classique sur son dernier modèle d’iPhone. Cette transition incite les amateurs de la marque à basculer leurs forfaits existants vers le modèle dématérialisé.

Si le géant américain fait partie des premiers à avoir intégré la puce eSIM à ses appareils dès 2018, la plupart des fabricants proposent aujourd’hui cette alternative sur leurs modèles les plus récents. Même constat chez les opérateurs comme SFR, Free et Bouygues qui ont adapté leurs abonnements à la version dématérialisée. Certains sont même spécialisés dans les offres pour les voyageurs fréquents comme Flexiroam, ou encore le Français Ubigi, petit frère de Transatel.

Se connecter dans 190 pays à la fois

Une connexion internet de qualité en toutes circonstances étant une prérogative pour les nomades numériques, certains commencent à s’emparer de cette technologie. Car à l’étranger, les prix s’envolent vite, en raison des frais de roaming, tarifs que facturent les opérateurs locaux auprès des utilisateurs internationaux. Ceux-ci peuvent atteindre des proportions astronomiques : « Au Qatar, un giga de données peut aller jusqu’à 13 000 euros », explique Christelle Feunteun.

C’est là qu’intervient Ubigi. « Nous avons des accords directs avec les opérateurs de 190 pays partenaires. Cela nous permet de proposer des abonnements à des prix plus compétitifs », explique Julie Marie Le Guen, représentante d’Ubigi, « ce qui veut dire qu’avec une seule eSIM, on peut se connecter dans 190 pays à la fois ».

« Changer la donne du voyage »

Comme le caractère dématérialisé de la eSIM « favorise l’instantané », il permet de désactiver et réactiver différents forfaits au gré de ses déplacements sans avoir à effectuer les démarches pour obtenir une carte physique. Et les offres d’abonnements sont nombreuses, avec notamment des forfaits à la journée ou couvrant des zones géographiques entières. Ubigi propose ainsi une souscription internet pour tout le Moyen-Orient, facilitant les voyages dans la région.

Entre praticité et tarifs compétitifs, la eSIM devrait « changer la donne du voyage », d’après Christelle Feunteun. Des montres aux voitures en passant évidemment par les ordinateurs, les fabricants comptent intégrer la puce à toutes sortes d’appareils connectés. Même s’il est possible d’enregistrer sur le même compte son ordinateur et son téléphone portable, cela implique pour l’instant de souscrire à des abonnements différents pour chaque appareil. Mais un forfait commun à plusieurs équipements pourrait finir par arriver : « On y travaille », confie Julie Marie Le Guen, représentante d’Ubigi.

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