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Francophones : le Canada vous tend les bras !
Près de 150 000 Français vivent au Canada. Parmi eux, bon nombre d’expatriés de l’Hexagone font le choix de s’installer au Québec. Pourtant, les autres provinces méritent d’être mieux connues, au regard des opportunités qu’elles réservent aux francophones. Les professionnels d’Immétis, cabinet d’avocats expert en immigration, vous aident à bâtir un projet canadien qui vous correspond.
Anticiper : la clé du succès
Un futur immigrant a tout à gagner à se renseigner sur le Canada et les multiples options pour s’y installer. Démarches à entreprendre, délais de traitement ou encore frais à prévoir : autant de paramètres à anticiper pour choisir la voie la plus adaptée à son projet.
« J’ai vu trop de familles perdre de précieux mois, voire des années, simplement parce qu’elles n’ont pas suivi la voie adaptée à leur situation ou qu’elles n’ont pas eu connaissance de toutes leurs possibilités d’immigration », alerte Natacha Mignon, Associée du cabinet.
10 provinces et 3 territoires
Le Canada est un pays grand comme un continent. Abritant 10 provinces et 3 territoires, La Belle Province demeure la plus convoitée des Français en quête d’une expérience outre-Atlantique.
Pourtant, le reste du Canada mérite d’être mieux connu des francophones. Le pays leur fait la part belle, au travers de de beaux programmes d’attraction des immigrants économiques maîtrisant la langue de Molière.
L’obtention d’un permis de travail leur est notamment facilitée, de même que l’accès à la résidence permanente également via l’Entrée Express.
La mobilité francophone : travailler partout au Canada
Peu connu des francophones, ce programme de permis de travail s’adresse pourtant précisément à ces derniers, pourvu qu’ils souhaitent s’installer en dehors du Québec. Auparavant réservé à certaines professions qualifiées, le programme a récemment été ouvert – pour une durée de deux ans – à toutes les professions, à l’exception des emplois en agriculture primaire.
Sous réserve de justifier de leur niveau de français oral et écrit, et de détenir une offre d’emploi d’un employeur canadien, les francophones peuvent donc obtenir un permis de travail fermé, généralement d’une durée de 24 mois, permettant la transition vers la résidence permanente.
Résidence Permanente : la voie de l’Entrée Express
Un résident permanent, à la différence du titulaire d’un permis de travail, est admis au Canada sans restriction d’activité ou de durée.
« De façon imagée, un résident permanent est un Canadien sans le droit de vote. Il doit bien sûr se conformer à un temps de présence sur place. », illustre Natacha Mignon. C’est dire si le statut a de quoi attirer, d’autant qu’après trois ans, la personne devient éligible à la citoyenneté canadienne.
Sous l’Entrée Express, les candidats s’inscrivent en soumettant leur profil dans un bassin. Ils se voient attribuer des points, sur la base de critères pré-établis, tels que l’expérience professionnelle, la maîtrise de l’une des deux langues officielles du Canada, ou encore la formation académique.
Le système fait la part belle aux francophones, leur octroyant jusqu’à 50 points supplémentaires pour leur connaissance de la langue. Ensuite, les autorités invitent les candidats présentant le plus grand nombre de points à soumettre une demande de résidence permanente.
Une sous-catégorie est d’ailleurs spécifiquement réservée aux travailleurs justifiant d’au moins 12 mois d’expérience professionnelle qualifiée au Canada.
Des délais intéressants
Une demande sous la Mobilité Francophone est présentée directement aux autorités fédérales. Depuis la France, les délais de traitement sont habituellement de 8 à 10 semaines, permettant l’obtention d’un permis de travail en environ 2 mois.
Du côté de l’Entrée Express, si les délais d’obtention sont de quelques mois, ils sont généralement inférieurs à une demande résidence permanente présentée au Québec. En effet, dans La Belle Province, avant de se rendre à cette étape, les candidats doivent obtenir un CSQ – Certificat de Sélection du Québec auprès du ministère provincial. Du fait de la saisie de deux paliers gouvernementaux, le statut de résident permanent prend environ le double du temps à être acquis.
« Ces temps de traitement des demandes ne doivent jamais être moteurs dans la prise de décision, tempère toutefois la spécialiste. Ce qui doit primer c’est le bien-être de la famille, l’envie que les enfants soient éduqués en anglais ou le secteur d’activité des parents par exemple. ».
Choisir le bon spécialiste
L’immigration au Canada est un domaine complexe. Il est donc possible de recourir aux services d’un professionnel habilité, tel qu’un avocat, dont le rôle consiste à évaluer les différentes options, afin de recommander aux expatriés le programme le plus adapté à leur situation et les représenter ensuite dans toutes leurs démarches.
« Comme avocats, nous rencontrons de nombreuses situations. Ce partage d’expertise est précieux dans un projet d’expatriation. Chaque dossier est unique, il faut considérer toute situation, telle qu’une séparation dans le couple, une famille recomposée, des antécédents médicaux ou autres. »
L’avocat met ainsi en œuvre toutes ses compétences pour viser le succès du projet familial.
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