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Bientôt une reconnaissance automatique des diplômes dans l’Union européenne

Lancé en novembre 2020, le projet « I-AR » a été mené pendant deux ans et demi par douze centres Enic-Naric, dont le centre français. Son objectif ? Soutenir la mise en œuvre de la reconnaissance automatique des diplômes prévue pour 2025 par une recommandation du Conseil de l’Union européenne.

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La Commission européenne souhaite créer un diplôme reconnu dans toute l’Union européenne

Pendant un peu plus de deux ans, le Centre français d’information sur la reconnaissance académique et professionnelle des diplômes (Enic-Naric) a travaillé avec onze de ses homologues européens pour développer le projet « I-AR ». Les résultats du projet ont été publiés en avril 2023 et, selon France éducation international, ils comprennent « plusieurs réalisations notables ».

Parmi elles, figurent la création d’un tableau comparatif des qualifications. Celui-ci fournit aux autorités nationales un aperçu simple des différents diplômes, classés par cycle, leur permettant de mieux appréhender les équivalences entre les pays et de négocier plus facilement des accords de reconnaissance automatique entre pays. Le projet « I-AR » a également débouché sur la mise à jour du manuel de l’espace européen de reconnaissance (EAR), afin d’ « encourager des pratiques plus justes et équitables dans l’ensemble de l’Union européenne et dans l’Espace européen de l’enseignement supérieur ».

Des évolutions dans la reconnaissance internationale des diplômes

Les douze partenaires ont par ailleurs mené une analyse approfondie sur les implications de la « Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur » déposée par l’Unesco et entrée en vigueur en mars 2023 par rapport à la Convention de reconnaissance de Lisbonne qui date de 1997 et porte sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur dans la région européenne. Conclusion ? « Les communautés Enic-Naric au cours des deux dernières décennies révèlent  qu’il n’y a pas de nouvelles pratiques ou processus importants qui doivent être introduits lors de la mise en œuvre de la Convention mondiale dans les pays qui l’ont ratifié et sont en conformité avec la Convention de reconnaissance de Lisbonne. Le seul changement notable est que les mêmes principes de reconnaissance doivent désormais être appliqués à un nouvel ensemble de pays. »

Enfin, France éducation international note qu’un « rapport détaillé des résultats a été publié, décrivant les mesures mises en œuvre pour améliorer le processus de reconnaissance ». Ces mesures ont été appliquées par les douze centres Enic-Naric qui ont pris part au projet et « témoignent des efforts concrets déployés pour rendre ce processus plus transparent et accessible conformément à la recommandation du 26 novembre 2018, adoptée par le Conseil de l’Union européenne ».

Objectif 2025

Quelques mois après la publication de ces conclusions, le projet «  AR25 » a été lancé à La Haye, le 10 octobre 2023, toujours dans l’objectif de mettre en œuvre une reconnaissance mutuelle automatique des diplômes entre pays européens. Ce nouveau projet vise à « cartographier la reconnaissance de la mobilité d’apprentissage dans l’enseignement secondaire supérieur en Europe, correspondant au niveau lycée en France. Le projet a également pour but de mettre à jour le tableau des qualifications de l’EEES et de recueillir des données sur les pratiques actuelles en matière de reconnaissance automatique », explique France éducation international.

Un nouvel outil va par ailleurs être déployé dans chaque centre Enic-Naric au printemps 2024 : il s’agit de Spotlight. Il a été créé pour les établissements d’enseignement supérieur « afin de mieux saisir leurs besoins ». En France, le centre Enic-Naric organisera par ailleurs en 2024 une tournée dans l’Hexagone pour « promouvoir la reconnaissance dans l’ensemble des académies et des régions françaises. » L’occasion de repérer les difficultés que peuvent rencontrer ces différents acteurs en la matière, et de propager les bonnes pratiques.

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