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Zones de pêche post Brexit : Le Royaume-Uni décidera de manière unilatérale de l’accès concédé aux bateaux européens

Le ministre britannique de l’Environnement, Michael Gove déclare : « L’accès aux eaux britanniques se fera selon nos conditions, sous notre contrôle et dans l’intérêt des pécheurs britanniques. »

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Ce n’est pas un fait nouveau que les pêcheurs britanniques se plaignent de l’adhésion de leur pays à l’Union européenne et la plupart d’entre eux disent vouloir quitter la PCP (politique commune de la pêche, en anglais : Common Fisheries Policy, CFP) dés mars 2019, à l’entrée en vigueur du Brexit.

Plusieurs problèmes se posent, celui de l’accessibilité aux eaux britanniques et la quantité de poissons qu’il sera permis d’y prélever pour les bateaux des pays le l’UE. Le Royaume-uni souhaite qu’un accord dans ce secteur soit inclus dans le cadre d’un accord plus large sur les aliments et les boissons, ce à quoi le groupe de travail de la Commission européenne, mené par Michel Barnier répond que, si Londres veut continuer à vendre ses produits sur le marché européen, les bateaux européens doivent continuer à être autorisés à accéder librement aux eaux britanniques…

En attendant les nouvelles lois plus précises et validées par tous, le système de quotas sera respecté jusqu’à la fin de la période de transition prévue en décembre 2020, mais de toute façon, Michael Gove met en avant un « Brexit écologique » et donc la quantité de poissons à débarquer n’augmentera pas véritablement pour les pêcheurs britanniques car le gouvernement affirme qu’il « continuera de travailler en vertu du principe de rendement maximal durable, qui a permis de restaurer les stocks. »

Les pêcheurs d’Irlande du Sud (République indépendante), craignent que les britanniques ne leur ferment leurs eaux et, ceux d’Irlande du Nord et d’Ecosse se disent déçus par la durée trop longue de la période de transition. Le secteur halieutique est en déclin depuis plusieurs années au Royaume-uni et le Brexit avait fait miroiter l’espoir d’une reprise plus rapide du contrôle de leurs eaux que beaucoup de pêcheurs voient comme la solution à leurs difficultés actuelles.

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