Actualités économiques
Le Canada en panne de main d’œuvre
Restauration, bâtiment, finances, biotechs… Plus d’un million de postes sont vacants au Canada, selon les données de l’organisme national Statistique Canada, soit 6 % des emplois tous secteurs confondus. C’est du jamais vu. Illustration à Ottawa où l’on tente d’attirer les francophones.
Aïssatou Sonko est gestionnaire du programme « Employabilité et Immigration » à la Société économique de l’Ontario (SÉO), une association à but non lucratif qui aide gratuitement les nouveaux arrivants dans leur recherche d’emploi. Selon la Française, tous les secteurs sont concernés par la pénurie, en particulier dans la partie nord de l’Ontario : « Dans les finances, on recherche des directeurs de comptes, des conseillers financiers, des conseillers aux entreprises mais aussi des managers ou des ingénieurs. Ce qui ressort aussi beaucoup, c’est le manque d’infirmiers, à tel point que, même si c’est une profession réglementée, les hôpitaux sont intéressés quand même à accepter les candidatures. »
Le domaine du soutien à la personne souffre également de sous-effectifs chroniques. Ce n’est guère mieux dans les métiers de bouche, où l’on recrute à tour de bras des chefs cuisiniers, des boulangers, des bouchers et des charcutiers. L’Ontario manque aussi de soudeurs, mécaniciens de chantier, chauffeurs et d’employés dans les fermes agricoles.
” Volonté de la province d’augmenter le nombre de francophones de 5% d’ici 2025 “
L’Ontario affiche par ailleurs une politique d’attraction des immigrants francophones depuis un certain temps. « Il y a une volonté de la province d’augmenter le nombre de francophones de 5% d’ici 2025, détaille Aïssatou Sonko. Pour vous dire à quel point ils sont intéressés à recruter de la main de francophones, ils ont même attribué quinze points supplémentaires pour les francophones qui souhaitent postuler pour la résidence permanente ! » Car un francophone peut très bien vivre au quotidien en français en Ontario, mais cela n’exclut pas le bilinguisme et l’apprentissage quasi-impératif de l’anglais pour accéder au marché du travail.
Lui écrire : asonko@seo-ont.ca
(auteure photo = Françoise Verschaeve)
-
Actualités internationalesil y a 1 semaine« On ne lâchera pas », le combat de ceux que le Québec a laissés tomber
-
Etudier et travailleril y a 4 semainesEntrer à Sciences Po Paris
-
Actualités internationalesil y a 3 semainesAssises de la protection sociale : et maintenant ?
-
Tribuneil y a 7 joursQue retenir de 2025 pour les Français de l’étranger ?
-
Tribuneil y a 3 semainesEt si la France apprenait à se comparer?
-
Vie pratiqueil y a 2 semaines« Plus personne ne peut me dire de partir » : les raisons de la naturalisation
-
Nos partenairesil y a 1 semaineAsie du Sud-Est : pourquoi l’assurance santé locale ne suffit pas toujours aux expatriés et aux entreprises
-
Portrait de la semaineil y a 3 semainesPodcast French Expat : « Boris Labourguigne, le réalisateur français qui n’avait pas prévu de vivre aux États-Unis »

Fabre Marques
2 décembre 2021 at 8 h 25 min
Bonjour ,
Nous avonc vecu a ottawa mais ns n avons pu y rester qu an mon salaire de base en coiffure etait trop bas , bien que l entreprise Chatters est une tres belle entrepeise , ensuite le lycée Francais a ottawa payant plus le logement cher et j ai du payer pour valider mes diplômes. Dommage sans aide trop dur sinon ns serions resté vs avez un tres beau pays . Ns aimerions savoir si notre fille bilingue pourrai postuler pour faire ces études comment ca marcherai dans se cadre la ? Et quel genre de bourse pourrai t elle pretendre . Merci de votre reponse .