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Une semaine à Phnom Penh : l’appel du Cambodge

Un groupe de journalistes français vient de partir une semaine à la découverte de ce pays d’Asie du Sud-Est en plein développement et à l’énergie débordante. Nous en étions.

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Une semaine à Phnom Penh : l’appel du Cambodge

Épisode 1. Malgré huit heures de retard à cause d’un transfert manqué à Hong Kong (merci Cathay Pacific !), nous voilà plongés dès la sortie de l’aéroport de Phnom Penh au cœur de l’agitation de la ville. Le temps de rallier le Penh House Hotel, à un jet de pierre du palais royal, et nous voilà attablés en compagnie du Dr Hay Ly Eang, propriétaire des lieux et surtout créateur et développeur de Confirel, la première entreprise agroalimentaire labellisée. « Notre spécialité, c’est le sucre de palme, explique le jovial entrepreneur khmer, dans un français parfait. On mise tout sur le bio et l’organique. Le souci, c’est que chez vous, on le confond avec l’huile de palme qui a une très mauvaise image à cause de la déforestation ! ».

Il faut dire que ce sucre de palme est mis à toutes les sauces par Confirel, aussi bien pour fabriquer du chocolat (avec cacao made in Cambodge) que pour réaliser des boissons apéritives type méthode champenoise. « Notre autre produit phare est le fameux poivre de Kampot considéré comme le meilleur au monde, poursuit l’affable Dr Hay Ly Eang. Notre poivre est bien évidemment bio et labellisé par Ecocert pour l’Europe, JAS pour le Japon et USDA pour les États-Unis ». Entreprise pionnière, Confirel est avant tout un combat pour son créateur, aussi pharmacien et bâtisseur du premier laboratoire pharmaceutique du pays. « Nous devons transformer notre agriculture en des produits de qualité bio à haute valeur ajoutée, souligne-t-il, pour permettre aux paysans de vivre mieux. L’enjeu est essentiel, développer la campagne sur un modèle responsable pour réduire l’écart grandissant avec le monde urbain. Il ne faut pas oublier que la pauvreté de la campagne à favoriser l’accession des Khmers rouges au pouvoir ».

Jardin d’Éden

Au Cambodge, l’agro-alimentaire est un secteur d’avenir où tout reste à faire. La mangue, un des produits phares, est exportée sous toutes ses formes (rouleaux, soupes…) et le Mékong (que le pays partage notamment avec ses imposants voisins que sont la Thaïlande et le Vietnam) est un jardin d’Éden où tous les fruits et légumes poussent à volonté. Les terres inondées par les pluies de mousson que nous avons aperçues d’avion autour du delta seront encore un peu plus fertiles une fois que l’eau se sera retirée. « Réduire la dépendance alimentaire du Cambodge  que la crise du Covid a mis en avant, est devenue une priorité pour le gouvernement, explique Emmanuel Scheffer, Français installé de longue date à Phnom Penh et organisateur du voyage avec son agence BMC (Beyond Media Cambodia). Ils ont tout ce qu’il faut, des terres riches et des produits de qualité. Tout est à faire. » Comme tous les autres, le secteur agricole est ouvert aux investisseurs étrangers, en particulier dans des technologies permettant d’améliorer la chaîne d’approvisionnement (supply chain) et d’augmenter la distribution des produits agricoles sur les marchés étrangers.

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