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FranceInfo, Français du monde : « de l’eau potable pour les villages du Cambodge »

Fondée par un Français, l’ONG « 1001 fontaines » multiplie l’installation de kiosques à eau dans les villages reculés du Cambodge. Construits autour d’un forage, il permettent à toute la communauté d’avoir accès à l’eau potable, et d’en vivre aussi grâce aux revenus générés par cette activité.

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FranceInfo, Français du monde : « de l'eau potable pour les villages du Cambodge »

En 2017, au Cambodge, seuls, 17% de la population rurale avait accès à une eau potable et saine. Si la situation s’est nettement améliorée aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à une ONG française, « 1001 fontaines » dont l’objectif est d’installer des puits dans les villages les plus reculés du pays, selon un modèle tripartite, détaille Thierry Dubois, installé au Cambodge depuis 12 ans. Le Français est l’ancien directeur opérationnel de l’ONG. « L’État cambodgien, au travers des communes, va mettre à disposition un terrain sur lequel nous allons construire des bâtiments, une petite usine de traitement d’eau, et nous allons ensuite recruter des villageois, trois personnes par village, par micro-usine. Et cette petite usine va devenir leur petit business à eux, ce sera un micro-business. Et l’ONG va ensuite animer un service de franchise sociale et entretenir un réseau de petits entrepreneurs de l’eau. » 

Depuis 2005, l’ONG a équipé environ une commune rurale sur quatre au Cambodge. Au total, ce sont plus de 250 micro-usines qui ont été installées. Ces kiosques à eau fournissent aussi du travail à 700 personnes. Il faut dire que c’était une nécessité.

Pendant les 20 ans qui ont suivi la guerre au Cambodge, le développement était quasiment à l’arrêt. L’eau des kiosques évite donc aux habitants, des maladies comme le choléra, la typhoïde ou la dysenterie, et d’aller se ruiner dans des soins coûteux à l’hôpital. Et l’ONG ne s’arrête pas là. Elle a monté un projet destiné aux employés, cette fois des usines en ville, explique toujours Frédéric Dubois : « Le but est que le patron de l’usine, le propriétaire de l’usine, paye pour que ses ouvrières et ses ouvriers aient de l’eau potable à domicile, que nous allons leur fournir. Ça représente un coût d’à peu près 1 $ par ouvrière par mois, donc c’est relativement négligeable, et ça devrait diminuer les maladies, et diminuer les arrêts maladies de leurs ouvrières, et ça permettrait aux ouvrières d’améliorer leur santé. » 

Il faut préciser que le fonctionnement d’une usine au Cambodge est bien différent de ce qu’il est en Occident : « L’entreprise, c’est avant tout une famille où le patron, le propriétaire de l’entreprise, va avoir la figure paternelle, ou maternelle, vis-à-vis des employés, et au sein d’une même organisation, d’une même entreprise, on va très souvent reconnaître finalement des mécanismes d’une famille, où on ne laisse jamais personne à la traîne, où on s’occupe des petits problèmes de chacun, et où chacun des employés peut, en tout cas en toute sécurité, faire confiance à son employeur. »

Ces initiatives ont aussi un impact positif sur l’éducation. Selon une récente étude américaine, la livraison d’eau saine dans les écoles primaires cambodgiennes a fait baisser l’absentéisme de 75%. Lire et écouter la chronique ici

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