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Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 19 au 24 octobre

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 19 au 24 octobre.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 19 au 24 octobre.

Afrique

Burkina Faso

Les assises nationales des 14 et 15 octobre ont conforté le capitaine Ibrahim Traoré, leader du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), à la tête du pays. Celui qui a dirigé le putsch militaire du 30 septembre dernier – le second en l’espace d’un an – a été en la circonstance désigné président de la Transition jusqu’à juillet 2024, échéance prévue pour un prochain scrutin présidentiel. Tandis que plusieurs centaines de ses soutiens se sont rassemblés dans la capitale pour saluer cette nomination, Ibrahim Traoré a exprimé son intention de respecter ses engagements auprès de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), tant sur le respect de ce calendrier électoral que sur le retour à un pouvoir civil à cette échéance. Pour l’heure, le pays des Hommes intègres reste confronté à la menace terroriste, comme l’illustre la dernière attaque perpétrée le 15 octobre à Silmagué (centre-nord du pays), au cours de laquelle onze personnes ont perdu la vie.

Djibouti

L’attaque de la base militaire de Garabtisan, près de la ville de Tadjourah (au nord-ouest du golfe éponyme) par le Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (FRUD-armé) a fait au moins 7 morts et 4 blessés le 6 octobre dernier. En conséquence, l’assemblée nationale djiboutienne a voté le 13 octobre la classification de ce mouvement rebelle armé parmi les «groupes terroristes». Opérant essentiellement dans les zones reculées proches de l’Éthiopie et de l’Érythrée voisines, le groupe rebelle peut conduire des attaques en représailles à des opérations de sécurité visant ses bases, ou en réponse à l’arrestation de ses membres. Toutefois, la force opérationnelle de cette organisation reste limitée et ne semble pas en mesure de compromettre le niveau de sécurité dans la ville de Djibouti.

Guinée-Conakry

Comme au Burkina Faso et au Mali, c’est une junte militaire qui est au pouvoir dans ce pays d’Afrique de l’Ouest depuis le coup d’État du 5 septembre 2021 qui a renversé le président Alpha Condé. Soucieux de donner des signes d’ouverture, Mamadi Doumbouya, président de la Transition guinéenne et leader du coup d’État précité, a souhaité instaurer un «dialogue inclusif» en date du 20 octobre prochain. L’occasion pour plusieurs groupes d’opposition d’accroître leur pression sur la junte militaire. C’est le cas du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) qui, en dépit de sa dissolution en août dernier, a appelé au rassemblement dans la capitale Conakry pour exiger un dialogue sous la supervision de la Cédéao, ainsi que la libération des détenus politiques. Le Forum des forces sociales de Guinée (FFSG) lui emboîte le pas en encourageant les actes de désobéissance civile le 22 octobre. La prudence restera de mise durant ces jours à venir, ces rassemblements étant susceptibles de provoquer des heurts entre manifestants rivaux et/ou forces de sécurité.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Irak

Sujet à une instabilité politique et institutionnelle récurrente, l’Irak s’est doté d’un nouveau président désigné par le Parlement le 13 octobre dernier. Il s’agit d’Abdul Latif Rachid, issu de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK). Depuis 2021, l’assemblée législative irakienne avait échoué par trois fois à trouver un compromis autour de cette désignation. Au lendemain de sa prise de fonction, le nouveau président à demandé à Mohammed Chia al-Soudani de former un gouvernement sous trente jours, en respect de la Constitution nationale. Ce nouveau Premier ministre, issu de la coalition chiite du Cadre de coordination, est cependant loin de faire l’unanimité, notamment chez les soutiens de Moqtada al Sadr, autre leader chiite qui continue de peser lourdement sur la scène politique irakienne malgré l’annonce de son retrait des affaires en août dernier. Ses partisans, les sadristes, ont ainsi indiqué qu’ils ne participeraient pas à ce nouveau gouvernement, avec l’intention de reprendre les manifestations à Bagdad et dans les provinces du sud du pays.

Tunisie

La politique du président Kaïs Saïed, les pénuries et la forte inflation que connaît la Tunisie ont à nouveau poussé les manifestants dans les rues de Tunis le 15 octobre. Le même jour, le Fonds monétaire international (FMI) communiquait sur l’avènement d’un accord avec le pouvoir tunisien qui permettrait le versement d’une aide de 1,9 milliard de dollars, contre l’instauration d’un certain nombre de réformes économiques dans le pays. Pour autant, il semble peu probable que cette annonce de l’institution de Breton Woods suffisent à calmer la fronde des manifestants.

Asie/Pacifique

Chine

Quelque 2300 délégués étaient attendus dans le cadre du vingtième congrès du Parti communiste chinois qui a débuté à Pékin le 16 octobre pour une prévisible reconduction du président Xi Jinping pour un troisième mandat. La  capitale chinoise devrait connaître d’importantes perturbations logistiques durant la tenue de ce congrès jusqu’à sa clôture le 23 octobre, avec notamment des contrôles de sécurité renforcés, la mise en place de barrages routiers, etc.

Inde

La communauté hindouiste indienne se prépare à célébrer deux importantes fêtes religieuses, Diwali (du 24 au 26 octobre) et Bhai Dooj (du 28 au 31 octobre). Outre une légère hausse des délits mineurs dans les grandes villes dans ce contexte, la symbolique de ces événements peut accentuer le risque d’attaque terroriste à l’initiative d’individus radicalisés ou de groupuscules isolés. De même, les tensions communautaires peuvent se trouver exacerbées à l’image des heurts survenus à Vadodara (État du Gujarat) le 5 octobre après le déploiement de drapeaux religieux.

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

Ukraine

Une semaine après la nomination par Vladimir Poutine d’un nouveau commandant de son «opération militaire spéciale» en Ukraine, la capitale Kiev a de nouveau été touchée par des frappes de drones, ainsi que par plusieurs explosions le 17 octobre près de la gare centrale, dans le quartier de Shevchenkivskyj où se trouvent notamment plusieurs universités ainsi que  l’immense marché Bessarabsky. Une personne a été tué dans ce contexte. Des offensives contre des infrastructures énergétiques ont aussi été signalées dans les localités de Kryvyï et Nikopol (oblast de Dnipropetrovsk), avec pour conséquence d’importantes coupures d’électricité. Les regards se tournent aussi ces derniers jours vers la Biélorussie, où le président Loukachenko a annoncé le déploiement d’un groupement régional russe et biélorusse. Si ce dernier a indiqué que cette force commune serait uniquement défensive, l’histoire récente rappelle que Minsk a joué un rôle stratégique lors du lancement de l’agression russe en février dernier, acceptant la projection de troupes russes depuis son territoire. À terme, quelque 9000 soldats envoyés par le Kremlin sont appelés à rejoindre cette force régionale russe et biélorusse.

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