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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 9 au 14 novembre

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 9 au 14 novembre.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 9 au 14 novembre.

Afrique

Éthiopie

Le 2 novembre dernier, deux ans après le début de la guerre au Tigré, le gouvernement fédéral éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (FLPT) sont parvenus à un accord de cessez-le-feu. Les deux parties avaient engagé des pourparlers sous l’égide de l’Union africaine (UA) depuis le 24 octobre à Pretoria, la capitale administrative sud-africaine. Pour autant, cette trêve demeure sujette à caution. Deux jours après la signature de cet accord, le FLPT a accusé le gouvernement fédéral d’avoir effectué une frappe de drone et des bombardements sur des civils dans la ville de Maychew, dans cette même région du Tigré. Toutefois, des informations précises sur la rupture de ce cessez-le-feu n’ont pu être vérifiées à ce jour par des sources indépendantes, l’accès au nord du pays faisant l’objet d’importantes restrictions, avec des réseaux de télécommunications toujours perturbés. Ces incertitudes sur la suspension des hostilités entre les deux parties augure néanmoins des risques de nouveaux affrontements sporadiques.

Mali

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) est toujours la cible d’une partie de l’opinion publique et politique malienne qui exige son départ. Le mouvement de la société civile «Yerewolo-Debout sur les remparts» (YDR), groupe panafricaniste soupçonné notamment de collusion avec le pouvoir russe, a appelé à un nouveau rassemblement le 12 novembre aux abords du Palais de la culture de Bamako pour dénoncer la corruption et exiger le départ de cette instance mandatée par les Nations unies. Pour rappel, d’autres marches organisées par le groupe YDR ont entraîné des heurts, comme le 12 juillet dernier aux alentours de Ménaka (région de Gao). Ce discrédit de la Minusma s’accompagne aussi de son affaiblissement opérationnel depuis l’annonce par la France de la fin de l’opération Barkhane, qui lui procurait un soutien aérien. L’arrestation en juillet dernier, lors de leur arrivée sur le tarmac de l’aéroport de Bamako, de 49 soldats ivoiriens s’apprêtant à rejoindre la force internationale était aussi venue signifier la défiance à l’endroit de la Minusma. Celle-ci doit en principe mettre fin à sa mission le 30 juin 2023.

Somalie

Le chaos qui sévit depuis le début des années 1990, après la chute du président Siad Barre et la guerre civile qui s’est ensuivie, continue de faire la part belle aux groupes terroristes, et particulièrement au mouvement al-Shabab qui a revendiqué deux nouvelles attaques meurtrières en l’espace d’une semaine. Le 29 octobre, un double attentat à la voiture piégée a fait au moins 121 morts et 200 blessés dans l’une des artères les plus fréquentées de Mogadiscio. Le 5 novembre, de nouvelles victimes, civiles et militaires, étaient à déplorer après l’attaque du camp d’entraînement militaire Xero Nacnac, toujours dans la capitale somalienne. En août dernier, la prise d’assaut d’un hôtel de Mogadiscio par des membres d’al-Shabab pendant près de trente heures avait amené le président Hassan Sheikh Mohamoud à leur déclarer «la guerre totale». Toutefois, en dépit des efforts conjugués de l’Armée nationale somalienne (SNA), de ses alliés locaux, régionaux et internationaux, le groupe terroriste fait toujours peser sa menace dans la capitale et les grandes villes somaliennes.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Israël

La victoire de Benyamin Netanyahou et de son parti du Likoud lors des législatives du 1er novembre pourrait déboucher sur le gouvernement le plus radical de l’histoire du pays. Fort de ses 31 sièges obtenus, l’ancien Premier ministre, de retour au pouvoir, a annoncé la formation d’une coalition regroupant les partis ultraorthodoxes (18 sièges) et le mouvement d’extrême droite Otzma Yehudit du très controversé Itamar Ben-Gvir (14 sièges). Cette nouvelle majorité à la Knesset pourrait engendrer d’importants mouvement de contestation en Israël, où la tension avec les Territoires palestiniens a gagné en intensité ces derniers mois, sur fond de multiplication des raids des forces de sécurité en Cisjordanie.

Amériques

Equateur

L’état d’urgence a été déclaré par le président Guillermo Lasso le 2 novembre dans les provinces les plus impactées par le crime organisé (Guayas, Esmeralas, Santo Domingo de Los Tsáchilas). Cette décision, vouée à s’appliquer jusqu’au 16 décembre prochain, va concerner quelque six millions de personnes, presque un tiers de la population équatorienne. Les 31 octobre et 1er novembre, au moins cinq membres des forces de sécurité ont été tués et deux autres blessés dans des attaques perpétrées à Guyaquil (poumon économique du pays, dans la province du Guayas) et dans la cité voisine de Durán. Ce climat d’insécurité dans ces provinces résulte notamment d’actions coordonnées de plusieurs groupes criminels, dont certains sont liés à des cartels mexicains. L’enjeu étant le contrôle des circuits d’approvisionnement de la drogue dans ces régions.

Asie/Pacifique

Pakistan

Imran Khan, ancien Premier ministre du Pakistan entre août 2018 et avril 2022, a été blessé par balles le 3 novembre dans la ville de Wazirabad (province du Pendjab), lors d’une manifestation qui visait à réclamer des élections anticipées. L’attaque, qui proviendrait d’un tireur isolé, a également touché d’autres membres du Pakistan Tehreek-e- Insaf (PTI), le principal parti d’opposition. Celui-ci a aussitôt appelé à manifester dans de nombreuses villes pakistanaises, dont la capitale Islamabad, Rawalpindi, Karachi, Lahore, Sialkot et Multan.

Thaïlande

Les dirigeants des 21 nations membres de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec) sont attendus dans le cadre du sommet annuel de l’organisation qui se tient cette année à Bangkok du 14 au 19 novembre. Les enjeux sociopolitiques corrélés à un tel événement sont susceptibles de générer des mouvements de contestation pendant toute la durée du sommet. Des perturbations logistiques sont également possibles durant cette période au niveau des principaux axes routiers de la ville, de la zone aéroportuaire ou des transports ferroviaires.

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

Kosovo

La décision du gouvernement kosovar d’obliger les propriétaires de véhicules immatriculés avec des plaques serbes de les remplacer par des plaques kosovares vient d’entrer dans sa première phase d’application à compter du 1er novembre. Les suivantes s’étendront jusqu’en avril 2023. La minorité serbe, présente surtout dans le nord du Kosovo, conteste ardemment cette décision, arguant que ces véhicules avaient été immatriculés avant 2008, année de la déclaration d’indépendance du Kosovo, lorsque celui faisait encore partie intégrante de la Serbie. Plusieurs responsables politiques issus de cette minorité serbe viennent d’annoncer qu’ils quittaient leurs fonctions au sein des institutions publiques kosovares pour protester contre cette mesure. Par ailleurs, plusieurs incidents, dont des tirs d’armes à feu ont été observés ces dernières semaines dans la zone frontalière avec la Serbie. Les tensions sont vives depuis l’annonce de cette mesure en juillet dernier, où des barrages routiers ont été érigés et des affrontements constatés dans cette zone frontalière avec la Serbie.

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