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Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 23 au 28 novembre

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 23 au 28 novembre.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 23 au 28 novembre.

Afrique

Burkina Faso

Le ressentiment d’une partie de la population burkinabée à l’égard de la présence française dans le pays s’est encore exprimé le 18 novembre dernier, avec de nouveaux rassemblements très virulents. Plusieurs centaines de manifestants se sont réunis devant l’ambassade de France pour exiger le départ des forces françaises du Burkina, avant d’être dispersés par les forces de l’ordre locales. Des événements similaires, contre l’ambassade et différents symboles de la présence françaises, avaient déjà eu lieu peu après la prise du pouvoir du capitaine Traoré le 30 septembre. Le niveau de tension est tel qu’il est conseillé aux personnes sur place de faire preuve de vigilance, particulièrement aux abords des sites français et des lieux de manifestations habituels, comme le rond-point des Nations-Unies, la place de la Nation ou encore l’avenue de l’Indépendance.

Mali

Toujours très actif au sein de la société civile malienne, le groupe « Yerewolo Debout sur les remparts » a appelé à un nouveau rassemblement le 22 novembre dans la localité de Kati, à proximité de la capitale Bamako. L’occasion, pour les partisans de ce mouvement, de réaffirmer leur soutien à Adama Ben Diarra, l’un des leaders de ce collectif, pourfendeur de la présence française au Mali mais aussi membre du Conseil national de transition et critique de la gestion budgétaire de la junte militaire au pouvoir. Dans la continuité de ce rassemblement, des manifestations connexes demeurent possibles et nécessitent de se tenir à distance de celles-ci pour raisons sécuritaires.

République démocratique du Congo

Le groupe armé du M23 poursuit sa progression dans l’est de la RDC après avoir repris ces derniers jours la localité de Kibumba, à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, capitale régionale du Nord-Kivu. Cette avancée rappelle le précédent de 2012, lorsque le M23 avait attaqué puis occupé durant quelques jours le centre de Goma. Plus de 900 soldats issus du Kenya voisin sont déployés dans la région pour tenter d’endiguer cette avancée des rebelles, dans le cadre d’une force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE). Parallèlement, cette instance régionale organise des pourparlers de paix qui doivent avoir lieu ces prochains jours à Nairobi. Néanmoins, le refus de toute négociation au niveau des autorités congolaises rend peu probable un accord de cessez-le-feu à court terme.

Amériques

Colombie

Entré en fonction en août dernier, le président Gustavo Petro a fait du retour à la paix un axe central de son mandat. Une ambition politique mise à mal par les affrontements qui ont opposé des dissidents de l’ancienne guérilla révolutionnaire des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) à un autre groupe rebelle, les Comandos de la frontera le 19 novembre dernier. Dix-huit personnes ont été tuées dans ces combats à une soixantaine de kilomètres de la frontière avec l’Equateur, zone connue pour faire partie des routes de la contrebande, et notamment du trafic de drogue. En revanche, le gouvernement colombien a annoncé le retour des pourparlers avec l’Armée de libération nationale (ELN), guérilla née en 1964 et principalement active le long de la frontière avec le Venezuela. Ces négociations – qui avaient été bloquées en janvier 2019 après un attentat à la voiture piégée devant une école de police – auront lieu à Caracas, le Venezuela se portant garant des pourparlers, au même titre que la Norvège et Cuba.

Asie/Pacifique

Australie

Lourdement affectée ces dernières années par les incendies, l’Australie va redoubler de vigilance alors que commence cette saison à risque de feux de forêt, appelée à s’étendre jusqu’en avril 2023. Un péril potentiel souligné par l’Australasian Fire Authorities Council (Afac)) qui vient de confirmer que le risque de feux sur le territoire australien est de nouveau crédible cette année. Les surfaces considérables concernées par ces incendies ont eu ces dernières années un impact significatif sur de nombreux services lorsqu’ils sont advenus, engendrant la fermeture d’axes routiers, des perturbations sur les télécommunications et le trafic aérien, et donnant lieu à des ordres d’évacuation parfois décrétés en urgence.

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