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Étudier à l’étranger sans mauvaise surprise : les dépenses à anticiper

Un projet de mobilité internationale se prépare très en amont. Et pour cause : entre le projet d’études et le budget à prévoir, mieux vaut anticiper. D’autant que les frais à engager dépendent de la destination, du type de mobilité et du coût de la vie dans le pays d’accueil. On fait le point sur les différents postes de dépenses à prévoir.

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Étudier à l’étranger sans mauvaise surprise : les dépenses à anticiper

Parmi les freins à la mobilité, les difficultés financières figurent en première place, selon l’Observatoire Erasmus sur l’inclusion. Un constat qui ne surprend pas : une année d’études à l’étranger reviendrait en moyenne à 10 000 euros par an, sans compter la destination ni les frais de scolarité.

Des frais de scolarité qui dépendent de la situation

Les frais de scolarité dépendent de nombreux paramètres. Les étudiants qui partent dans le cadre d’un séjour Erasmus ne paient pas les frais de scolarité du pays d’accueil, mais uniquement ceux de l’établissement d’origine. Ainsi, qu’ils étudient dans un établissement privé ou public à l’étranger, ces étudiants ne devront pas payer de frais de scolarité supplémentaires.

En revanche, pour ceux qui partent en mobilité diplômante à l’étranger, les frais de scolarité s’imposent. Certains pays sont très onéreux, à l’image des États-Unis, de l’Australie ou encore du Royaume-Uni, dont les frais de scolarité peuvent s’élever à plus de 30 000 euros par an.

À l’inverse, d’autres pays ne prévoient aucun frais de scolarité supplémentaire pour les étudiants internationaux dans les universités publiques. C’est le cas de l’Allemagne, de la Norvège ou encore du Danemark en Europe, mais aussi de l’Argentine et du Brésil.

D’autres pays prévoient des frais de scolarité avantageux pour les étudiants français, comme le Québec, au Canada, qui, grâce aux accords franco-québécois, réduit les frais de scolarité. En revanche, dans les provinces anglophones, les tarifs peuvent grimper jusqu’à 18 000 euros par an.

Le logement, premier poste de dépenses

Autre poste de dépenses non négligeable : le logement. Encore une fois, selon la destination choisie, les loyers peuvent être plus ou moins élevés.

Certains pays proposent ainsi des logements à des tarifs abordables, comme certaines villes de Chine, la Pologne ou encore l’Inde, où les loyers tournent entre 200 et 400 euros par mois. L’Espagne reste aussi très accessible selon les villes où l’on étudie. Ainsi, des villes comme Grenade, Valence ou Séville sont beaucoup moins chères que Madrid et Barcelone.

En Amérique latine aussi, les loyers restent abordables, bien que plus élevés. En Argentine, au Brésil ou au Chili, les loyers évoluent entre 350 et 650 euros par mois.

Dans d’autres pays ou villes, en revanche, les loyers mensuels sont beaucoup plus onéreux, à l’image de New York, Londres ou encore Singapour, où il faudra débourser en moyenne un minimum de 3 000 euros pour se loger.

Pour parvenir à se loger à des tarifs abordables, les étudiants peuvent se tourner vers la colocation, les résidences étudiantes ou encore s’éloigner du centre-ville ou de l’établissement. Par exemple, en Norvège, se loger en résidence étudiante reste accessible entre 400 et 550 euros par mois, alors que le loyer dans un logement individuel peut s’approcher des 1 000 euros à Oslo.

Il ne faut pas hésiter non plus à consulter les réseaux sociaux et son établissement d’accueil pour dénicher les bonnes opportunités. Car la barrière de la langue et le manque de connaissance du marché immobilier local peuvent rendre la recherche d’un logement plus difficile pour les étudiants étrangers.

La vie quotidienne, en fonction de la destination

En plus de ces dépenses, il faudra également évaluer le coût de la vie dans le pays d’accueil pour établir un budget global. À titre d’exemple, certains pays d’Asie, d’Afrique ou d’Europe de l’Est sont beaucoup plus accessibles que l’Amérique du Nord, la Scandinavie ou encore certaines villes comme Shanghai et Séoul.

Avant de partir, il est pertinent de lister les différents postes de dépenses — alimentation, transports, téléphonie, sans oublier la vie étudiante — afin d’établir un budget maximal à ne pas dépasser par semaine ou par mois.

Pour réduire la facture, des aides peuvent aussi être proposées, que ce soit via Erasmus+, l’établissement d’origine ou parfois la région d’accueil. Il est également souvent possible de travailler sur place avec un permis spécifique, comme au Québec, où les étudiants internationaux peuvent obtenir un permis de travail pour 24 heures hebdomadaires. Le tout étant de bien anticiper ses finances et de prévoir une enveloppe pour les imprévus éventuels.

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