Vie pratique
Bien préparer son déménagement à l’international : mode d’emploi
Il y a ceux qui voyagent léger, sac à dos sur l’épaule, passeport et billets d’avion en poche et puis il y a les autres, ceux qui partent avec les enfants et les meubles sous le bras. Pour ces derniers, plusieurs étapes sont nécessaires pour arriver à destination et récupérer ses affaires en bon état.
Planifier, planifier… et encore planifier
Pour réussir son déménagement, l’anticipation reste le maître-mot. « En amont du départ, nous conseillons de mettre en place un retroplanning pour que les choses se passent sereinement. Ce planning va de la résiliation des abonnements, à la garde des enfants le jour du déménagement jusqu’à l’anticipation des délais de dédouanement et de navigation », résume Isabelle Bax, directrice commerciale adjointe d’AGS France.
Faire appel à un professionnel du déménagement peut simplifier la tâche, mais il est tout à fait possible de gérer les choses soi-même. Il faut alors penser à bien se renseigner sur les formalités douanières, à la fois à la sortie de France et à l’entrée dans le pays d’accueil : passeport, visa, ordre de mutation, certificat de changement de résidence… autant de documents à prévoir dans une pochette dédiée, à garder sur soi le jour du départ avec ses papiers d’identité, ses billets, et les objets de valeur non assurés.
Attention aux réglementations locales
Il est aussi essentiel de se renseigner sur la réglementation dans le pays d’accueil. « L’Australie interdit tout ce qui est alimentaire. Parfois, il peut y avoir une autorisation sous condition, mais il faut l’obtenir. On déconseille aussi de dissimuler certaines denrées car tout est scanné », affirme Isabelle Bax.
De la même manière pour ceux qui s’installent dans les pays du Moyen-Orient, il est interdit de transporter tout ce qui à trait à la religion mais aussi des boissons alcoolisées.
Des délais à ne pas sous-estimer
La plupart des familles choisissent de déménager pendant les vacances d’été, entre fin juin et début septembre. Mais cette période est aussi la plus chargée pour les professionnels du secteur. Mieux vaut donc s’y prendre tôt pour réserver une date, et tenir compte des délais de transport, de navigation et de dédouanement – souvent rallongés par les tensions géopolitiques ou les reroutages maritimes.
Certaines familles choisissent d’arriver un peu en avance pour prendre leurs repères sur place, visiter des logements, ou tout simplement profiter de quelques semaines de vacances en attendant l’arrivée de leurs meubles.
Bien assurer ses biens
Un déménagement à l’international nécessite des assurances spécifiques. Par exemple, les véhicules (voitures, motos) doivent être couverts par des contrats adaptés, et il est souvent recommandé de souscrire des options complémentaires contre les risques d’humidité (moisissures, rouille) ou de désordre électrique, qui ne sont pas toujours inclus dans les assurances de base.
À noter : certains objets ne peuvent pas voyager avec le reste du déménagement. C’est le cas des objets de valeur – bijoux, collections, argent – qui ne sont pas pris en charge par les transporteurs. Quant aux batteries au lithium, très surveillées, elles sont formellement interdites dans les containers maritimes. On les retrouve dans de nombreux appareils du quotidien : vélos ou trottinettes électriques, aspirateurs, jouets… Mieux vaut les laisser de côté ou les transporter par d’autres moyens.
LIRE AUSS: Pourquoi une assurance voyage est-elle indispensable ?
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