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Scolarité en école internationale : « Mon fils est le seul français dans son établissement »

Pour certaines familles, vivre à l’étranger rime avec scolarité internationale, que ce soit pour apprendre la langue locale, développer son anglais ou favoriser la mixité culturelle. Avec un risque, mettre de côté l’apprentissage du français, notamment à l’écrit.

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Scolarité en école internationale : “Mon fils est le seul français dans son établissement”

Une école internationale pour mixer les cultures

Marion vit à Francfort avec son mari italien et ses trois enfants. Pour ce couple mixte, la question de la scolarisation était essentielle. « Nous avons une double culture à la maison, entre le français et l’italien. Même si nous n’étions pas sûr de rester en Allemagne, nous voulions inscrire nos enfants dans une école qui enseigne l’anglais », explique Marion.

Pour autant, avant de faire son choix, la réflexion a été longue. « On s’est renseigné sur les écoles françaises, allemandes et anglophones. L’école anglophone était trop chère et peu mixte. Les écoles françaises étaient loin de chez nous et le système ne convenait pas à mon mari. Finalement, la State international school Seeheim, une école internationale, répond à nos attentes. C’est une école multiculturelle qui propose plein d’activité pour nos enfants. »

C’est le cas aussi pour Emmanuelle qui a inscrit son fils dans une école internationale à Playa del Carmen au Mexique, il y a trois ans. Au départ, cette mère de famille souhaitait faire l’école à la maison avant de décider qu’il était important que son fils apprenne l’espagnol. « Au Mexique les écoles privées coûtent cher, à l’inverse les écoles publiques ont un niveau trop bas pour nos standards. Il n’y a pas non plus d’école française dans notre ville. On s’est donc tourné vers Yits’atil, un école bilingue espagnol-anglais pour notre fils, Gabriel. »

Un choix qui lui convient notamment pour sa mixité culturelle : « Mon fils est le seul français dans l’établissement et il côtoie des enfants russes, belges, mexicains, américains. Il y a une vraie richesse au sein de cette école. »

Un apprentissage des langues poussés

L’autre avantage des écoles internationales ou bilingues réside dans les langues pour les familles. Gabriel, le fils de Emmanuelle est entré au niveau tercero – l’équivalent du CE2 – sans comprendre l’espagnol mais aujourd’hui, alors qu’il entre en CM2, « sa scolarité se passe très bien, confirme sa mère. Il a 9,3 de moyenne sur 10, il est bilingue espagnol et se défend très bien en anglais, c’est très positif. »

Même ressenti pour Marion à Francfort. « Nos enfants apprennent l’anglais et l’allemand à l’écrit et l’oral, et ils pourront choisir une troisième langue au collège. »

Quid de l’apprentissage du français ?

En revanche, pour ces familles, la question de garder le lien avec la langue maternelle et notamment le français se pose. « Pour que Gabriel garde son niveau de français, nous lui faisons faire des cahiers de vacances du CM2 à la sixième. Mais on se rend compte qu’il fait beaucoup de fautes d’orthographe à l’écrit. Pour le moment, on est en mesure de l’aider donc la question d’un complément ne se pose pas, mais le cas échéant on pourrait se tourner vers le CNED. »

Une possibilité que se garde aussi Marion pour ses trois enfants. « Les enfants sont bilingues en français et en italien. Ils parlent très bien leurs langues maternelles. C’est pour cette raison que notre fille aînée, Julie-Inès, qui entre en cinquième, a choisi de faire espagnol plutôt que français. Et puis, si elle veut vraiment aller vers le français à l’écrit notamment, on pourra passer par le CNED. »

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Opter pour une école bilingue franco-anglaise

Manon de son côté a tranché cette question des langues. En expatriation depuis huit ans, la mère de deux enfants a déjà vécu dans trois pays. Pour ses enfants, le choix de la scolarité s’est fait en fonction des pays où elle vit, tout en ayant le français comme condition sine qua non. « Je tiens au français, c’est très important pour moi que mes enfants sachent lire et écrire en français. »

Après être passée par l’école bilingue – français/anglais de Berkeley, sa famille est restée six ans à Londres. « Les enfants étaient scolarisés à la Stewart International School, une école bilingue français-anglais incroyable. C’est notamment pour ça que nous sommes restés en Angleterre. »

« Le programme était intense. Mes enfants ont pu découvrir une autre manière de comprendre les maths, les sciences et d’apprendre l’histoire de l’Angleterre, tout en suivant en même temps le programme français. »

Cette scolarité a permis à Manon d’inscrire ses enfants sans difficulté à la BCIS Phuket, une petite école française au sein d’une grande école internationale depuis qu’ils sont installés en Thaïlande à Phuket.

A noter : selon les choix de scolarité, il peut être intéressant de se renseigner sur les possibilités de passer des diplômes pour ensuite poursuivre une scolarité dans le pays ou à l’étranger.

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