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L’auberge espagnole version 2025 : les joies (et les galères) de la colocation internationale

Partager un appartement à l’étranger, c’est bien plus qu’une question de loyer : c’est un voyage permanent. Entre quiproquos culturels, dîners multiculturels et fous rires universels, quatre Françaises racontent leurs colocations internationales, aussi riches qu’imprévisibles.

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L'auberge espagnole : tour d'horizon des colocations internationales

Pour le melting et pour le pot

Sarah a vécu aux Pays-Bas dans un « kot » avec des colocataires du Mexique, des États-Unis, d’Autriche et du Canada. Elle qui ressentait à son arrivée de l’appréhension au sujet des différences culturelles et des barrières linguistiques, en parle désormais comme de sa meilleure colocation. « Nous avons mis des règles et un planning de tâches ménagères en place et chacun jouait le jeu, ça a permis de maintenir une bonne ambiance et on est vite devenus très proches ! On faisait du sport en groupe, on s’aidait à réviser alors qu’on faisait des études différentes. »

Rania, qui a partagé une colocation au Liban avec un Ghanéen, une Libanaise et une Française d’origine marocaine, a eu une expérience assez différente. « Je n’avais pas d’appréhension, bien au contraire, mais je ne m’étais pas imaginée qu’il pourrait y avoir des tensions. Deux d’entre nous ne se supportaient pas, au point de se jeter des chaises dessus, et la colocation a fini par exploser. »

Claire-Emilie, qui a vécu en coloc internationale au Brésil, a apprécié que chacun amène ses particularités tout en essayant de s’imprégner de la culture brésilienne. Et Emilie, qui a partagé son appartement londonien avec une Brésilienne et une Suédoise, a dû faire face à des incompréhensions culturelles.

Crédit photo : Unsplash / Surface

Troc de saveurs

De leurs expériences, on constate assez rapidement que la cuisine est un élément de rassemblement des colocations internationales. « Ma coloc mexicaine cuisinait beaucoup, elle m’a transmis plein de recettes que je continue de préparer aujourd’hui. Et, 7 ans après, si j’ai un doute, je lui envoie un message ! » explique Sarah.

Emilie a pu découvrir des desserts brésiliens, et des repas traditionnels suédois. « On fête Midsommar, et on va bientôt aller en Suède entre colocs ! Et de mon côté je leur ai fait découvrir beaucoup de plats bretons. »

Claire-Emilie a aussi tenu à préparer des plats français, comme une quiche ou des crêpes, tout en découvrant des saveurs étrangères. Quant à Rania, elle prépare toujours aujourd’hui les plats que ses colocs lui ont appris à cuisiner.

Crédit photo : Pexels / Lisa from Pexels

Des souvenirs inoubliables

Toutes ont vécu des moments de vie riches en émotions. Sarah est partie en road-trip à travers l’Europe avec ses colocataires. « C’est parti d’une idée totalement spontanée et ça reste un souvenir incroyable ! Mais ce qui me touche encore plus, c’est que deux de mes anciens colocs se sont mariés récemment. »

Claire-Emilie a également été invitée à un mariage. « Celui de mon coloc anglais avec sa fiancée brésilienne, j’ai été hyper touchée ! Depuis, ils sont partis vivre aux Pays-Bas et on se donne régulièrement des nouvelles. » Elle se souvient également avoir partagé des moments forts avec sa coloc chilienne, devenue une amie. « On est sorties danser le forro, et on a participé au carnaval de Rio. »

Malgré le contexte électrique, Rania garde également de très bons souvenirs de son expérience libanaise, et est toujours amie avec ses colocataires. « Une année à Noël, on s’était fait des calendriers de l’avent avec des petits cadeaux fait maison. On faisait des soirées techno, des cours d’aquarelle ou de poterie, on a même organisé des journées à thème. »

Pour que l’expérience soit vécue de la meilleure façon possible, Sarah recommande de bien communiquer afin de dépasser les différences culturelles et linguistiques. Rania et Emilie mettent l’accent sur le fait de choisir des colocataires qui partagent les mêmes valeurs, le même mode de vie et qui ont des personnalités complémentaires. Quant à Claire-Emilie, elle conseille de faire preuve d’empathie pour décrypter les codes de chaque nationalité.

Crédit photo : Unsplash / Helena Lopes

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