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OLES : la campagne 2026 est lancée

Chaque année, un appel à candidatures est organisé pour un soutien financier en faveur des associations locales d’entraide avec nos compatriotes à l’étranger.

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Le compte à rebours est enclenché ! Les associations accompagnant les Français en difficulté à l’étranger ont en général jusqu’à la mi-janvier prochain (selon le fonctionnement de leur consulat) pour déposer un dossier de demande de subvention. Pour ces organismes locaux d’entraide et de solidarité (OLES), ces aides versées par l’État français sont essentielles. « Les OLES jouent un rôle précieux et complémentaire répondant à des situations qui, par leur urgence ou leur nature, ne peuvent trouver de solutions dans le cadre des actions que les consulats peuvent mener », insiste la Direction des Français à l’étranger (DFAE).

Une sélection rigoureuse

Ces associations interviennent en général en complément des actions menées par les consulats ou ambassades de France à l’étranger. Il existe trois critères de sélection :

  1. Apporter une aide complémentaire à celle qui est directement délivrée par les consulats, par sa nature (réservation d’un hébergement, aide en nature…) ou par le relais géographique offert par l’OLES.
  2. Se montrer actif dans la levée de fonds et la recherche de mécènes, afin de ne pas dépendre exclusivement de l’aide apportée par le MEAE (ministère de l’Europe et des Affaires européennes).
  3. Entretenir avec le poste consulaire un dialogue régulier, transparent et de qualité, gage de l’efficacité des aides apportées par l’un et l’autre.

Appel aux bonnes volontés

Les demandes de subvention sont d’abord examinées localement par les conseils consulaires qui rendent un avis consultatif. Elles sont ensuite présentées à un comité des subventions présidé par la directrice de la DFAE. Il se réunit chaque année pour statuer sur l’ensemble des demandes et insiste sur l’importance du volontariat : « Les OLES sont des associations de droit local qui fonctionnent sur la base du bénévolat. Très dynamiques et engagés, ces organismes sont de taille très diverse mais les bénévoles qui les animent ont souvent besoin de plus de personnels pour continuer à faire vivre la solidarité nationale par-delà les frontières. Le MEAE ne peut qu’inviter nos compatriotes à les soutenir, financièrement quand ils le peuvent, et également en leur consacrant un peu de temps lorsqu’ils en ont la possibilité. »

Un budget en hausse en 2026

Le budget que le MEAE consacre aux OLES se situe autour de 1,3M€. En 2025, 86 associations dans le monde ont reçu une subvention au titre de ce dispositif. Les zones les mieux dotées sont le Moyen-Orient, l’Union européenne et l’Afrique du Nord. « Compte tenu de l’importance du rôle joué par les OLES dans le soutien aux Français de l’étranger en difficultés, annonce la DFAE, le montant inscrit dans le projet de loi de finances pour 2026 prévoit une augmentation de 0,2 M€ par rapport à 2025. »

Un dispositif qui fait débat

Reste que le dispositif lui-même fait débat. Ce thème des aides sociales figurait parmi les trois grands chapitres retenus lors des premières Assises de la protection sociale des Français de l’étranger en octobre dernier à Paris, la vaste enquête lancée en amont sur internet ont souhaité en effet majoritairement une simplification et une uniformisation des critères d’accès aux aides sociales mais aussi leur indexation sur l’inflation. « Les subventions aux OLES ne sont pas indexées sur l’inflation, dans la mesure où elles font l’objet de demandes déposées par les associations dans le cadre de campagnes annuelles et sont ensuite examinées par les conseils consulaires », répond la DFAE.

Personnes âgées et handicap

Les expatriés qui se sont exprimés lors de la préparation de ces Assises ont également demandé la mise en place d’une allocation grand âge pour les personnes âgées françaises vivant à l’étranger. « La conception et la mise en œuvre de solutions pour accompagner les personnes âgées en perte d’autonomie relèvent avant tout de la compétence des autorités locales, des associations et organismes locaux dans les pays de résidence, énonce la DFAE. Cependant, le MEAE a mis en place un dispositif qui permet de de verser les aides sociales directes du ministère prioritairement aux personnes âgées de plus de 65 ans et aux personnes en situation de handicap (adultes et enfants). »

Un accueil en France

Ainsi, actuellement environ 45% des bénéficiaires de ces aides ont plus de 65 ans. En complément, certains OLES viennent en soutien des Français les plus démunis, parfois en les accueillant au sein d’une structure dédiée, ou en les aidant à trouver une structure locale pouvant les accueillir. Enfin, ceux qui le souhaitent peuvent être accueillis dans des établissements en France, gérés par France Horizon, opérateur du MEAE pour les Français rapatriés.

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