Suivez nous sur

Destinations au banc d'essai

Santé en Asie du sud : ce qu’il faut savoir

Partir vivre à l’aventure en Asie : voilà qui s’annonce enthousiasmant. Un nouveau champ des possibles, de nouvelles rencontres et un avenir qui se dessine en lettres capitales. Attention cependant à ne pas négliger un aspect crucial : votre santé. Car que vous soyez à Singapour, Kuala Lumpur, Bali, Jakarta ou Surabaya, l’offre de santé est loin d’être uniforme.

Publié

le

Santé en Asie du sud : ce qu'il faut savoir
Cet article fait partie du dossier Asie du Sud-Est — Le moteur discret de la croissance mondiale.  Téléchargez l'intégralité de ce dossier au format PDF : Guide gratuit à télécharger : Asie du Sud-Est — Le moteur discret de la croissance mondiale : 10/12

Singapour, des soins d’excellence mais à coûts élevés

Singapour est réputée pour l’excellence de son système de santé. Les indicateurs globaux comme l’espérance de vie, la qualité des soins, la mortalité infantile sont parmi les meilleurs au monde, reflets donc d’une performance globale du système. Concernant les hôpitaux, qu’ils soient publics comme le Singapore General Hospital (SGH) ou le National University Hospital (NUH), ou privés comme Mount Elizabeth Hospital, Gleneagles Hospital, Farrer Park Hospital, Mount Alvernia Hospital ou encore Raffles Hospital, ils sont tous ultramodernes, dotés de tous les équipements nécessaires et reconnus pour des spécialités avancées (chirurgie, traitements complexes, soins d’urgence). Les médecins et le personnel hospitalier parlent tous anglais, facilitant ainsi la communication et offrant un cadre rassurant lorsqu’on est étranger.

Hors du cadre hospitalier, pour des consultations, il est possible d’aller voir le GP (general practitioner) de son quartier.

Les Singapouriens et les résidents permanents ont accès à une couverture universelle. Pour les étrangers, en revanche, il est indispensable de se renseigner sur la couverture médicale pour éviter les mauvaises surprises. À titre d’exemple, pour une hospitalisation de 2 à 3 jours à l’hôpital privé Gleneagles en chambre individuelle pour une appendicite, il faut compter entre 10 000 et 15 000 SGD (soit entre 6 000 et 10 000 euros).

Il est donc important d’avoir une assurance qui paie directement l’hôpital.

En Malaisie, nouveau hub du tourisme médical

À partir de 2009, la Malaisie s’est fixé comme ambition de devenir une destination internationale de santé pour rivaliser avec la Thaïlande et Singapour. Au cœur du dispositif, le Flagship Medical Tourism Hospital Programme (FMTH) vise à promouvoir et standardiser les hôpitaux « tourisme médical » avec des soins de haut niveau et une expérience pensée pour des patients internationaux.

Résultat : en 2024, la Malaisie a accueilli environ 1,52 million de patients internationaux, et le pays entend générer 2,3 milliards d’euros de revenus annuels liés au tourisme médical d’ici 2030. Bonne nouvelle si vous êtes expatrié en Malaisie : vous aurez accès à un éventail de spécialités très variées (cardiologie, orthopédie, chirurgie générale, ophtalmologie, gastro-entérologie, chirurgie esthétique, oncologie, etc.). De nombreux hôpitaux privés sont équipés à la hauteur des standards internationaux, avec du personnel parlant anglais. Le tout à des prix inférieurs à l’Europe. Assurez-vous encore une fois d’avoir les bonnes assurances médicales.

Attention : il existe des disparités entre régions et les infrastructures sont souvent concentrées dans les grandes villes et zones urbaines (Kuala Lumpur, Penang ou encore Johor).

En Indonésie, le défi de l’accès à une santé de qualité

À la différence de Singapour et de la Malaisie, l’accès à une santé de qualité est un défi majeur en Indonésie. Si le gouvernement indonésien a pris d’importantes mesures depuis plusieurs années afin d’améliorer la prise en charge et la qualité des soins dans le pays, ceux-ci restent très inégaux et souvent éloignés des standards internationaux. Dans les grandes villes — Jakarta, Surabaya et sur l’île de Bali — certains hôpitaux privés internationaux sont accessibles aux étrangers. On y trouve également des médecins parlant anglais. La plupart des expatriés en Indonésie optent donc pour une assurance privée afin de pouvoir être pris en charge dans les meilleurs établissements locaux et de bénéficier d’une évacuation sanitaire vers un autre pays (Singapour) en cas de problème médical majeur.

A savoir

Dengue : Singapour, la Malaisie et l’Indonésie sont touchés par la dengue. Aucun traitement préventif n’existe, donc il faut être vigilant. C’est une maladie qui est très bien prise en charge dans les trois pays.

Paludisme : le risque est inexistant à Singapour. En Malaisie, risque de paludisme uniquement en milieu rural dans le centre de la péninsule malaisienne et dans les États de Sabah et Sarawak à Bornéo. En Indonésie : le risque varie considérablement d’une île à l’autre, les plus touristiques étant les moins impaludées. Le risque est plus élevé à Bornéo (Kalimantan), en Papouasie et dans certaines zones rurales de Sumatra et Sulawesi.

Vaccins : aucune vaccination requise pour Singapour et la Malaisie. En Indonésie, il est fortement conseillé d’être à jour dans vos vaccinations universelles. Selon la durée et le type de séjour, d’autres vaccins peuvent être recommandés : typhoïde, rage et encéphalite japonaise.

L’eau du robinet est potable à Singapour. En Malaisie et en Indonésie : eau en bouteille uniquement.

Dossier ASEAN Sud - Décembre 2025
Lire la suite
Publicité
Cliquer pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Tendance

Français à l'étranger

GRATUIT
VOIR