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Emirats arabes unis

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Les E.A.U sont une fédération regroupant sept émirats : Abou Dhabi, Ajman, Dubaï, Fujaïrah, Ras al-Khaïmah, Sharjah et Oumm al-Qaïwaïn. Les situations économiques et sociales des 7 émirats diffèrent. C’est à Abou Dhabi que la situation est la plus dynamique.

Les E.A.U. jouissent de l’un des niveaux de revenu par habitant les plus élevés au monde et d’un système social extrêmement développé. L’économie des E.A.U. reste l’une des plus diversifiées parmi les États du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Cette diversification leur ont permis de faire face à la baisse des prix du pétrole. Cette petite fédération qui ne connaît pas la crise est composée, pour l’essentiel, d’expatriés ! La communauté française est la 3e plus importante du Moyen-Orient (après Israël et le Liban).

Les Emirats font rêver celles et ceux qui veulent faire une carrière à l’international tout en étant largement rémunérés. C’est à Dubaï que l’essentiel des Français sont installés, travaillant dans les métiers liés à l’extraction des hydrocarbures, l’industrie, le tourisme. Abou Dhabi concentre 90% des réserves pétrolières des Emirats, ce qui ne l’a pas empêché d’anticiper sur la fin du pétrole en diversifiant ses activités, en particulier les hautes technologies et la finance. Dubaï est l’émirat qui constitue la plateforme commerciale des Emirats grâce à ses infrastructures aéroportuaires et portuaires.

Malgré des cours du pétrole qui ne remontent toujours pas, une hausse investissements du gouvernement et du secteur privé liés à l’Expo 2020 de Dubaï ont permis aux Emirats de garder un certain dynamisme économique.

 

L'essentiel

Capitale

Abou Dhabi

Dirigeant

Mohammed ben Zayed Al Nahyane (Président et Émir)

Population

9,89 millions hab.

Superficie

83 600 km²

Langues

arabe

Monnaie

Dirham Émirati (AED ou DH)

Croissance du PIB

3% (2022)

Chômage

5% (2020)

Français

24 390 (Inscrits au registre des Français de l’Étranger)

Indicatif téléphonique

+97

 Contacts utiles

Chambre de commerce : www.fbcdubai.com

Ambassade de France : www.ambafrance-eau.org

French Business Group Abu Dhabi : www.fbgabudhabi.com

 Travailler

› Les conditions légales pour vivre et travailler

Les formalités pour obtenir le visa de résident sont régulièrement soumis à des modifications.  L’entreprise qui vous embauche prendra normalement en charge les formalités et les frais liés à votre visa et celui de votre famille. Avant votre départ, vous devrez cependant faire légaliser certains de vos documents officiels (diplômes, certificat de mariage, etc.)

À votre arrivée aux aéroports de Dubaï et d’Abou Dhabi, vous obtiendrez un visa de tourisme gratuit, valable 90 jours. En revanche, si vous souhaitez le renouveler une fois, vous devrez payer certains frais.

Les hommes d’affaires, représentants de sociétés, ingénieurs, médecins, en mission urgente aux E.A.U. doivent demander un visa d’entrée pour mission. Il peut être obtenu directement au service de l’immigration de l’aéroport pour un coût de 220 dirhams.

Le permis de résidence est délivré par le département de l’immigration (Direction générale de naturalisation et de résidence) sur présentation d’un certain nombre de justificatifs (diplômes légalisés, livret de famille, inscription scolaire, etc.) pour une durée de trois ans renouvelable.

Pour obtenir un permis de travail aux Emirats arabes unis, mieux vaut d’abord décrocher un contrat depuis l’étranger. L’employeur doit obtenir une carte de travail pour l’employé recruté dans les soixante jours suivant l’arrivée de l’employé au pays. Vous serez soumis à un examen médical avant que votre demande de permis de travail soit acceptée.

L’emploi aux Émirats arabes unis est régi par un code du travail. Il n’existe pas de salaire minimum légal aux Émirats arabes unis mais le salaire moyen s’élève à 3 000 $ par mois. La durée hebdomadaire de travail peut varier selon les domaines, mais les semaines sont plus denses qu’en France. Le week-end a lieu du samedi au dimanche, et le lundi est donc le premier jour de la semaine. Les congés annuels sont de trente jours et il existe 10 jours fériés.

Il est fréquent de négocier un « package » avec son employeur qui peut comporter un aller-retour par an dans votre pays d’origine, une partie de votre loyer, vos dépenses téléphoniques, les frais de scolarité de vos enfants… La couverture médicale est obligatoire et doit être comprise dans le package proposé par votre entreprise. Mieux vaut être bien assuré car à Dubai, la santé représente un coût non négligeable.

› Trouver un emploi

Une politique d ‘«émiratisation» a été lancée pour encourager l’emploi de la main-d’œuvre locale. Malgré cela, le chômage frappe davantage les locaux que les étrangers qui eux ne connaissent quasiment aucun problème pour trouver un emploi. Dans tous les secteurs, la pratique de l’anglais est indispensable. Plus de 600 entreprises françaises sont implantées dans le pays, et ce sont elles les premières à recruter des personnels français.

Pour trouver un emploi, les relais habituels sont accessibles pour trouver un emploi avant de partir : Internet (Linkedin), les réseaux sociaux et le téléphone pour contacter les entreprises implantées là-bas. Pensez également à la presse locale en ligne (Gulf News, Khaleej Times et Emarat Al Youm). Il est aussi possible de se rapprocher du bureau  de Business France : export.businessfrance.fr

La recherche d’emploi se fait beeaucoup par le réseau social et par les manifestations organisées par le French Business Council (www.fbcdubai.com).

Le French Business Council est un partenaire efficace dans votre recherche d’emploi ; grâce à son réseau de membres dans tous les secteurs il est une aide efficace pour relayer votre CV.

› Les secteurs porteurs d'emploi

Les points forts des Emirats sont évidemment ses ressources en hydrocarbures, mais aussi son solide secteur bancaire et un secteur touristique en fort développement. L’Expo universelle de 2020 – plus de 25 millions de visiteurs issus de 180 pays différents sont attendus – devrait encore plus doper les activités liées au BTP et au transport, mais aussi au tourisme, à l’hôtellerie, l’immobilier… Le tourisme se développe dans la région, et la Coupe du Monde de 2022 va alimenter cet essor.

Le pays doit mettre en place des règles plus strictes d’encadrement du secteur bancaire et de l’immobilier.

Le pays investit par ailleurs massivement dans les énergies renouvelables. Il connaît une véritable croissance dans le secteur manufacturier (traitement des métaux, préparation industrielle des aliments, production d’aluminium, de ciment, de pétrochimie…). Le secteur tertiaire croît lui aussi grâce à ses activités financières et au tourisme.

Les jeunes diplômés auront du mal à décrocher un contrat car ce sont davantage les personnels expérimentés qui sont recherchés (5 à 10 ans d’expérience) pour assurer des postes d’encadrement dans les secteurs des services financiers, des nouvelles technologies, du tourisme (hôtellerie et restauration), du commerce et de l’immobilier. C’est à Dubaï et Abu Dhabi que les possibilités d’emploi sont les plus importantes. Mais il n’est pas interdit de chercher ailleurs. Dans l’Emirat de Fujaïrah, le secteur portuaire connaît un développement accéléré tout comme celui du tourisme grâce à ses plages de sable blanc et ses récifs coraliens. Vous pourrez trouver du travail dans les secteurs des nouvelles technologies, du commerce, des services et de l’industrie dans la ville de Ras Al-Khaimah dotée d’une zone franche.

Attention, certains secteurs sont fermés aux étrangers comme ceux de la banque, des assurances…

La liste des secteurs qui offrent des opportunités est longue : marché pétrolier, gazier et pétrochimique, nucléaire civil comme énergie alternative, énergies renouvelables, optimisation énergétique et rénovation, génération électrique, traitement des eaux usées, audiovisuel, cyber-sécurité, e-commerce et paiements en ligne, télécommunications, logiciels et systèmes informatiques, infrastructures, construction, luxe, décoration intérieure, santé, agroalimentaire, distribution, équipement agroalimentaire…

En tant que Français, vous avez un atout maître à jouer dans les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie, dans l’industrie lourde, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies.

› Créer son entreprise

Le pays devrait continuer à attirer les investisseurs de par sa stabilité politique.

Selon le rapport « Doing Business 2020 » réalisé par la Banque Mondiale, les Émirats arabes unis sont la 16e destination la plus attractive pour créer une entreprise. Son emplacement offre une ouverture sur les pays de l’orient et de l’occident.

Un certain nombre de freins juridiques à l’investissement étranger sont posés, comme l’interdiction (hors zone franche) de détenir plus de 49 % du capital d’une entreprise locale pour un investisseur étranger, l’obligation de recourir à un agent de service local pour les succursales et les bureaux de représentation des sociétés étrangères…

Il existe quatre formes d’implantation aux Émirats Arabes Unis : le bureau de représentation, la succursale, la création d’une filiale de droit local hors zone franche et l’implantation en zone franche. La majorité des étrangers préfèrent la Limited Liability Company (LLC), selon laquelle au moins 51% des actions sont détenues par des émiratis. Il vous faudra investir un minimum de 150 000 dirhams et chaque action devra valoir au moins 1 000 dirhams.

Assurez-vous que le type d’entreprise que vous souhaitez créer est autorisé aux Émirats arabes unis. Une demande de permis d’exploitation est indispensable pour pouvoir opérer dans la légalité.

Il existe trois types de permis d’exploitation : le permis commercial qui s’applique à tous les types d’entreprises, le permis professionnel qui s’applique au secteur des services et le permis industriel s’applique à l’industrie de la transformation.

Les avantages sont nombreux comme l’absence de contrôle des changes, un secteur bancaire fiable, une bonne position géostratégique, une main-d’œuvre bon marché… Attention, grande nouveauté depuis janvier 2018, les E.A.U. ont introduit une TVA : chaque entreprise immatriculée à la TVA, obtiendra un numéro de TVA, qu’elle devra faire figurer sur toutes ses factures. Celles-ci devront également mentionner le montant sur lequel s’applique la TVA ainsi que son taux. Les entreprises devront effectuer une déclaration chaque trimestre. Autre nouveauté, la possibilité pour les investisseurs d’obtenir des visas de 10 ans.

La licence Abu Dhabi Trader offre les nouveautés suivantes : Licence commerciale d’une validité de deux ans (à renouveler annuellement par la suite) ; Licence commerciale sans besoin de bureaux ; une première à Abu Dhabi (après les deux premières années, un bail de bureau est requis) ; Exemption de frais ce qui résulte en des prix très compétitifs pour l’achat d’une licence commerciale (entre 6 000 et 7 000 dirhams émiriens pour les deux ans) ; Opportunité de générer jusqu’à trois visas de travail/résidence sur la licence commerciale.

Le fond de la CCIF Abu Dhabi encourage les entrepreneurs français sur l’émirat d’Abu Dhabi avec une aide remboursable. Ce projet se veut en « cohérence avec le projet stratégique Abu Dhabi 2030 », et permet à tout entrepreneur français de plus de 21 ans s’installant sur l’émirat d’Abu Dhabi d’en être le bénéficiaire. La dotation est d’un montant minimum de 25 000 dirhams remboursable sur une période maximum de 12 mois.

 Etudier

› Scolariser ses enfants

Impossible de scolariser ses enfants dans les établissements publics lorsque l’on est étranger. Il faudra passer par des écoles privées (très onéreuses), françaises ou internationales. Certains  établissements sont prisés et fonctionnent sur liste d’attente, désormais saturés en raison du nombre grandissant d’expatriés français s’installant aux E.A.U.

Si vous le pouvez, négociez les frais de scolarité de vos enfants dans le package proposé dans votre contrat de travail.

Les journées d’école commencent tôt et finissent tôt, entre 13h et 15h selon les établissements.

› S’inscrire à la fac

Les plus grandes universités sont concentrées à Abou Dhabi, Dubaï, et Fujaïrah. Le pays cherche à attirer les étudiants et enseignants internationaux, et a même construit des villages universitaires attractifs.

Dans la dernière décennie, le nombre d’universités offrant des programmes aux étudiants étrangers a presque doublé et environ 1000 étudiants étrangers d’étudier maintenant dans les Émirats arabes unis. La majorité des étudiants étrangers sont originaires des États-Unis, Royaume-Uni, la France, le Canada, l’Australie et l’Inde.

L’université nationale des Emirats arabes unis est basée sur le système universitaire américain. Elle propose des programmes d’arts libéraux, de sciences, de génie, d’agriculture et de médecine. A Dubaï, l’Université Américaine (American University) prodigue ses cours exclusivement en anglais.

Il existe des instituts techniques afin que les étudiants puissent aussi suivre des programmes plus spécialisés. L’enseignement des TI (Technologies de l’information) est en plein essor.

L’état émirien promeut l’accès à l’université en offrant aux étudiants une bourse et prime d’obtention de diplôme.

Les E.A.U. disposent de 116 établissements d’enseignement supérieur, dont 3 instituts publics et environ 30 branches internationales des universités venues des quatre coins du globe comme l’Université d’Exeter et Michigan State University. L’université Paris-Sorbonne s’est implantée à Abou Dhabi, se voulant être « un pont entre les civilisations ». C’est la seule université francophone du Golfe, elle a délivré ses premiers diplômes en mai 2010 et poursuit son développement. Initialement centrée sur les sciences humaines et sociales, elle a ouvert à la rentrée 2013 une licence de mathématiques et de physique et devrait rapidement offrir, en association avec TOTAL, l’IFP et l’UTC de Compiègne, une formation professionnelle de qualité pour le secteur pétrolier.

Les étudiants doivent obtenir un visa d’étudiant qui exige qu’ils soient parrainés par une institution universitaire ou d’enseignement reconnu par le ministère émirien de l’enseignement supérieur.

 Stages, VIE, PVT

› Trouver un stage

Le statut du stagiaire n’existe pas dans le droit émirien. En raison des coûts générés par les démarches, seuls les stagiaires de longue durée auront une chance de trouver leur bonheur. En effet, les employeurs ne sont pas très ouverts à l’idée de parrainer un stagiaire pour une durée de moins de 12 mois.

En tant que stagiaire, vous serez rémunéré à un taux de 3 000 dirhams par mois. Certaines sociétés peuvent vous loger, prendre en  charge vos transports, repas… Les secteurs susceptibles de rechercher des stagiaires sont les secteurs dans lesquels vous avez plus de chances de trouver un stage sont ceux des finances, du tourisme, de la transformation de l’énergie, des hydrocarbures et de la construction.

› V.I.E.

Il vous faudra tout d’abord avoir participé à la journée d’appel à la Défense puis créer votre profil sur Civiweb (www.civiweb.com) en fournissant vos coordonnées, votre CV et joindre votre attestation de participation à la journée d’appel à la Défense. Vous percevrez une indemnité de 2 531,88 €.

Sur Civiweb, vous trouverez des offres pour être volontaire aux E.A.U..

Business France accompagne également les jeunes intéressés par un V.I.E. ou un V.I.A. Aux E.A.U. : les candidatures en V.I.A. seront traitées par la DGTPE BurE.A.U. Resinter 1, Sélection et gestion des VIA au ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi (139, Rue de Bercy, 75012 Paris) et les V.I.E. par Business France (77, bd Saint-Jacques, 75014 Paris, export.businessfrance.fr).

Il est enfin possible de contacter directement les entreprises françaises via la chambre de commerce France-E.A.U. (www.fbgabudhabi.com).

 Coût de la vie

› Logement

Aux Emirats arabes unis, les loyers sont très élevés mais la disparité est forte entre les différents Emirats. La plupart des logements sont neufs ou récents, dotés de piscine (en immeuble ou dans des « compounds », regroupements de villas en périphérie).

A Abou Dabi, les quartiers résidentiels se situent sur la corniche, à proximité du centre-ville, dans les quartiers Khalidiya, Tourist Club et Bateen. Il est possible d’acheter dans certains quartiers seulement.

A Dubaï, les quartiers résidentiels se situent essentiellement dans les quartiers de Jumeirah, Umm Suqueim, Barsha, Sheikh Zayed Road, Emirates Hills et Arabian Ranches. Là, la récente crise de l’immobilier a mis sur le marché des logements de qualité à des prix très accessibles.

La location se présente la plupart du temps sous la forme d’un contrat de 1 an, qu’il faut payer à l’avance, particulièrement à Dubaï. La climatisation est comprise dans le loyer des appartements mais vous devrez régler les factures d’eau et d’électricité, incluant une taxe locale de 5% basé sur le montant du loyer. Il faut souscrire en plus à une assurance responsabilité civile/incendie/dégâts des eaux.

Officiellement, la colocation n’est pas autorisée, qu’elle soit entre amis ou entre deux individus en couple et non mariés

L’assurance habitation n’est pas une norme obligatoire aux E.A.U mais il est fortement recommandée d’en souscrire une.

Pour trouver un logement, de nombreuses agences immobilières sont accessibles en ligne. Votre employeur pourra aussi vous aider. La majorité des agences demanderont aux locataires une commission d’environ 5 % du loyer annuel.

› Transports

Le moyen le plus utilisé pour relier les principales villes des Emirats est l’avion. Les trois principales compagnies, Emirates, Etihad et Air Arabia, entrent en concurrence ce qui permet de proposer des prix attractifs. Les bus circulent dans quelques Emirats comme Abu Dhabi, avec une distinction entre hommes et femmes qui ne sont pas assis au mêmes endroits. Les routes étant en très bon état, beaucoup préfèrent circuler en voiture, et de préférence en 4×4, qui sont à un prix attractif comme les prix du carburant. Les taxis font aussi de longues distances sur des prix non négociés mais indiqués par un compteur ; certains taxis sont réservés aux femmes.

La circulation reste dangereuse (vitesse excessive, non-usage du clignotant, piétons traversant n’importe où…). La vitesse est officiellement limitée à 60 km/h en ville, et 120 km/h sur les autoroutes (140 km/h dans l’émirat d’Abu Dhabi). Les radars sont fréquents, les amendes aussi !

Il est possible de conduire avec un permis international et de faire traduire un permis national pour le convertir en permis émirati.

Dubai étant une ville très étendue (près de 70 km du nord au sud), il est primordial de se renseigner sur les différents modes de transports avant même de choisir son lieu de vie. La ville de Dubaï est équipée d’un système de péage, appelé Salik. A chaque passage de l’un des 6 points Salik, vous serez automatiquement déduit de 4 dirhams grâce au sticker collé sur votre pare-brise.

 Santé

Les ressortissants français ne sont pas soumis aux cotisations sociales aux Emirats puisque le régime local ne s’adresse qu’aux nationaux. Les entreprises souhaitant embaucher un expatrié doivent  assurer une couverture maladie aux expatriés qui peuvent, sinon, souscrire eux-même à la Caisse des Français de l’étranger ou auprès d’une assurance privée. Cette inscription est souvent obligatoire sous peine de se voir refuser l’entrée sur le territoire.

Les Emirats arabes unis disposent d’un système de santé développé, les infrastructures hospitalières publiques étant de bonne qualité. Le personnel médical est souvent lui aussi expatrié et les infrastructures et les équipements médicaux sont modernes.

A Dubaï, la couverture minimale obligatoire prise en charge par les entreprises inclut : l’hospitalisation, les soins du médecin généraliste, des spécialistes, les médicaments, tests et examens prescrits, la kinésithérapie, les urgences et la maternité. La prise en charge des soins dentaires et optiques est exclue sauf en cas d’urgences.

Les soins sont onéreux, un généraliste coûtant 100 € environ et un spécialiste entre 100 et 250 €.

 Fiscalité

Véritable paradis fiscal, aux Emirats, les contribuables ne paient aucun impôt sur le revenu, de même qu’aucun impôt sur les sociétés. Une convention fiscale a été signée entre les Emirats arabes unis et la France.

Jusqu’en janvier 2018, il n’existait aucune taxe aux E.A.U. La seule taxe était la taxe municipale prélevée auprès des sociétés à un taux de 10% du montant annuel du prix de location des burE.A.U.x, et à 5% du montant annuel que les sociétés dépensent pour le logement de leurs employés.

À compter du 1er janvier 2018, les Émirats arabes unis (E.A.U.) commenceront à appliquer la TVA à la plupart des biens et des services. L’introduction de la TVA qui sera fixée à un taux standard de 5%, permettra au pays de diversifier ses flux de revenues et de diminuer sa dépendance au pétrole. La nouvelle loi s’applique en premier lieu aux entreprises ayant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 375,000 AED.

La TVA sera appliquée à la plupart des biens et des services à un taux standard de 5%. Certains secteurs profiteront d’un taux d’imposition réduit à 0%, comme l’export de biens et de services aux pays en dehors du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le transport international, certains produits et services touchant à l’éducation et à la santé, certains métaux précieux…

La convention fiscale entre la France et les Émirats arabes unis est disponible.

 Retraite

Rares sont les expatriés français à vouloir passer leur retraite aux E.A.U. ne serait-ce qu’en raison du coût de la vie élevé. Les retraités qui peuvent être intéressés sont ceux qui ont une pension élevée qui ne sera ainsi pas imposée et qui ont passé une partie de leur vie active aux E.A.U., bénéficiant d’une « épargne forcée » grâce à un régime fiscal avantageux.

50 ans est la limite d’âge pour obtenir un visa de résident. Vous ne pourrez y résider qu’à la condition d’avoir une société, donc de ne pas tout à fait être à la retraite… sauf à utiliser un visa de tourisme qui vous obligerait à ressortir tous les 30 jours et ne vous permettrait pas de louer d’appartement, de voiture…

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