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Indonésie

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Classée à la 2ème place pour la création d’entreprise et des pays dans lesquels investir par UsNews. L’Indonésie est un pays d’une immense variété culturelle, confessionnelle et ethnique. Compte tenu de sa superficie, la faune et la flore y sont d’une richesse exceptionnelle. Pays transcontinental d’Asie du Sud-Est et d’Océanie, réparti sur plus de 17 000 îles, l’Indonésie forme le plus grand archipel au monde. Sa situation géographique, ses ressources naturelles importantes et sa puissance démographique lui confèrent un potentiel convoité par le monde entier.

L'essentiel

Capitale

Jakarta

Dirigeant

Joko Widodo (Président)

Population

249 millions d'habitants (estimation 2023)

Superficie

1 904 569 km²

Langues

indonésien

Monnaie

Roupie indonésienne (IDR)

Croissance du PIB

3,69 %

Chômage

4,41 %

Français

3 707 (Inscrits au registre des Français de l’Étranger)

Indicatif téléphonique

+62

 Travailler

› Les conditions légales pour vivre et travailler

Pour vivre en Indonésie, il faut le KITAS, un permis de séjour temporaire, valable un an et renouvelable cinq fois. Il y a différents types de KITAS. Pour travailler, c’est l’employeur qui doit obtenir un permis de travail (IMTA) pour son employé, sans ce dernier il n’est pas possible de travailler dans le pays. Le KITAS est alors valable pour la durée du contrat de travail. Il est possible de parrainer la demande de KITAS simple d’un conjoint si l’on dispose déjà d’un KITAS de travail, mais cela n’autorise pas automatiquement le conjoint à travailler sur le sol indonésien.

Au bout de cinq ans de KITAS dans la même PMA (société à capitaux étrangers) on peut obtenir le KITAP. C’est un permis de séjour permanent, valable cinq ans. Il se renouvelle ensuite automatiquement, si le statut de l’expatrié ne change pas. Mais ce visa permanent est réservé aux :

  • Conjoints étrangers de ressortissants indonésiens ;
  • Étrangers de plus de 55 ans souhaitant prendre leur retraite en Indonésie ;
  • Investisseurs, directeurs ou commissaires d’une PMA.

En Indonésie, la durée légale du travail est fixée à 7 heures par jour et 6 jours de travail par semaine ou bien 8 heures par jour et 5 jours de travail par semaine. Dans les deux cas, la limite est de 40 heures hebdomadaire.

Les jours fériés sont au nombre de 15. Et les employés ont droit à 12 jours de congés payés au bout de 12 mois consécutifs avec un même employeur. La période d’essai est de trois mois pour les employés et de six mois pour les postes de management. La durée du préavis en cas de rupture de contrat est d’un mois. L’âge légal de départ à la retraite est fixé à cinquante-sept ans. Enfin, les salaires y sont très bas : par exemple le salaire mensuel minimum à Bali est de 157 euros par mois et à Jakarta de 278 euros, c’est le plus haut du pays…

› Trouver un emploi

Il est assez compliqué pour un étranger de trouver un emploi dans le pays. L’anglais est indispensable. De nombreuses entreprises indonésiennes seront intéressées par des notions de la langue indonésienne et une connaissance de l’éthique de travail.

De nombreux grands groupes européens sont installés dans le pays : Danone, Hyatt, Unilever… cela peut être intéressant de se pencher sur eux. Trouver un travail dans une multinationale, avant de quitter la France, puis demander une mutation en interne vers l’Indonésie peut être une piste.

On trouve également quelques offres d’emplois en ligne sur les sites suivants :

Enfin sur place, c’est une bonne idée de démarcher directement les entreprises. En Indonésie, le réseau est primordial, donc se rapprocher des associations d’expatriés et s’y impliquer est efficace pour trouver un emploi.

› Les secteurs porteurs d'emploi

Le gouvernement indonésien a prévu plusieurs grands investissements pour ces prochaines années. Ceux-ci sont censés améliorer les secteurs des réseaux de communication, de l’agro-alimentaire et de la santé.

Des secteurs devraient émerger dans les prochaines années : le marché du haut débit, le marché maritime, la santé et les cosmétiques. Les entreprises de ces secteurs devraient donc voir leurs effectifs s’accroître et pourraient offrir de belles opportunités.

Enfin, les secteurs du luxe, de l’automobile, de l’aéronautique, de la métallurgie et de l’énergie ont tendance à recruter de nombreux expatriés.

› Créer son entreprise

S’il n’a pas toujours été facile d’investir dans la 16ème puissance économique mondiale, les réformes structurelles entreprises ces dernières années ont permis de consolider la stabilité politique et économique du pays et ainsi d’éliminer certains risques pour les investisseurs étrangers.

Pour créer son entreprise dans le pays, voici les trois formes juridiques les plus courantes :

  • La Perseroan Terbatas (société de droit local, à responsabilité limitée) : elle nécessite au minimum deux actionnaires (dont la responsabilité est limitée au montant des apports) et nécessite un capital minimum de 500 millions d’IDR pour pouvoir parrainer des employés étrangers.
  • La Penaman Modal Asing (société à responsabilité limitée ouverte aux investissements étrangers) : elle nécessite au minimum deux actionnaires (dont la responsabilité est limitée au montant des apports) et le plan d’investissement doit prévoir au minimum 1,2 million d’USD. Si la société est détenue entièrement par des étrangers, il faut vendre minimum 5% des actions à une entité ou une personne indonésienne. Et certains secteurs présentent des limites pour les étrangers.
  • La Perum-Perusahaan Umum (société publique à responsabilité limité) : elle nécessite au minimum 300 actionnaires et un capital minimum de 3 milliards d’IDR. La responsabilité des associés est, là encore, limitée au montant des apports.

Il convient de rappeler qu’il faut être prudent pour investir dans le pays. La Chambre de commerce France-Indonésie peut aider.

 Etudier

› Scolariser ses enfants

Scolariser ses enfants en Indonésie, c’est les dépayser : port de l’uniforme obligatoire et chant de l’hymne national tous les lundis matin sont au programme.

L’école maternelle (« Taman anak anak ») dès l’âge de 3 ans est assez rare (les classes accueillant les enfants de 3 à 4 ans s’appellent le « playgroup ») ; elle commence en principe à 4 ans et se termine à 6 ou 7 ans. La majorité d’entre elles sont privées. De 6/7 à 12 ans, les enfants vont à l’école primaire (« Sekolah Dasar ») obligatoire et gratuite. Les études s’y achèvent par un diplôme national le « Ujian Akhir Nasional ». Le collège (« Sekolah Menengah Pertama ») est également obligatoire et gratuit, il accueille les enfants de 13 à 15 ans.

À partir de 15 ans, les élèves peuvent décider d’arrêter l’école ou de poursuivre leurs études au lycée, qui dure trois ans et propose des spécialités littéraire, scientifique ou économique. Il existe également des lycées professionnels (spécialisés dans le tourisme, la santé, le business…). Le lycée s’achève par le bac. Même si les écoles publiques sont gratuites, certains frais resteront à charge : frais d’inscription, d’uniforme…

Il y a de nombreuses écoles internationales sur le territoire. Mais aussi deux établissements français :

› S’inscrire à la fac

En Indonésie les études supérieures se composent de 3 cycles :

  • La licence, qui s’obtient en 4 ans
  • Le master, qui s’obtient en 2 à 3 ans
  • Le doctorat, qui s’obtient en 3 ans.

Pour intégrer une université indonésienne, vous devrez contacter directement celle que vous aurez choisie : elle vous communiquera les documents nécessaires pour candidater.

Une fois admis, vous recevrez un courrier d’admission qui vous permettra d’obtenir un visa Etudiant. Vous pourrez obtenir ce dernier une fois sur le territoire, après être entré avec un visa « visites sociales et culturelles ». Vous devrez alors prouver que vous avez des moyens suffisants pour vivre durant toute la durée de vos études dans le pays.

La plupart des universités sont payantes, mais plusieurs bourses existent :

  • La bourse « Darmasiswa » permet de couvrir une partie des frais universitaires pour une année. Cette année doit être non diplômante et ne doit pas non plus être consacrée à la recherche. Cette bourse donne droit à la gratuité des cours et à un million de roupies indonésiennes par mois (soit une petite centaine d’euros environ) auquel s’ajoutent 300 000 roupies par an pour les frais d’habillement.
  • Le programme Darmasiswa+ permet à l’étudiant de bénéficier des mêmes avantages tout en donnant des cours de langue (anglais, allemand, français, japonais ou mandarin) dans un établissement indonésien, pour lesquels il sera rémunéré́ un million de roupies par mois et logé par l’établissement.

 Stages, VIE, PVT

› Trouver un stage

Les formalités administratives sont assez simples : pour faire un stage en Indonésie, il faut un visa « visites sociales et culturelles ». Pour l’obtenir une fois le stage trouvé, il faut s’adresser à l’ambassade d’Indonésie en France.

Pour trouver un stage, il est intéressant de consulter les offres en ligne ou bien de contacter directement les entreprises. Voici quelques sites recensant des offres de stage :

› V.I.E.

Le volontariat international en entreprise (VIE) se définit comme une mission professionnelle à l’étranger, de 6 à 24 mois, tout en bénéficiant d’un statut public protecteur. Il faut être âgé de 18 à 28 ans, être étudiant ou diplômé et avoir un diplôme Bac+5. Le V.I.E. dure au maximum deux ans. Pour créer son profil il faut aller sur Mon Vie Business France  en fournissant ses coordonnées, son CV et joindre son attestation de participation à la journée d’appel à la Défense (obligatoire).

Business France accompagne également les jeunes intéressés par un V.I.E. ou un V.I.A. en Indonésie : les candidatures en V.I.A. seront traitées par la DGTPE Bureau Resinter 1, Sélection et gestion des VIA au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Emploi (139, Rue de Bercy, 75012 Paris) et les V.I.E. par Business France (77, boulevard Saint-Jacques, 75014 Paris)

Les profils les plus recherchés sont les commerciaux, les ingénieurs et les financiers.

Les indemnités s’élèvent à 2 380,37 € en Indonésie (723,99 € d’indemnité fixe et 1 656,38 € € d’indemnité géographique).

 Coût de la vie

› Logement

Il est assez simple de trouver un logement en Indonésie. Toutefois, pour éviter les déconvenues, il est conseillé de passer par une agence immobilière ou une entreprise de gestion de propriété. Les contrats de location n’ont pas de durée minimale et le prix des locations sont librement fixées par les propriétaires. Il est d’usage de payer dès le début de la location tous les loyers, selon la durée désirée de location d’un appartement.

Un échelonnement des paiements est cependant souvent possible et c’est une pratique habituellement proposée par les agences.

Le prix des logements est très variable selon la ville de résidence : un appartement de 3 pièces dans le centre-ville de Jakarta coûtera en moyenne 15,8 millions de roupies indonésiennes (960 euros) tandis qu’à Bali il faudra compter 5,5 millions de roupies indonésiennes (334 euros) pour une surface équivalente.

› Transports

En ville, vélo et moto sont donc très utilisés. S’ils permettent de contourner les embouteillages il convient d’être prudent : l’état de certaines routes et la densité du trafic automobile peuvent s’avérer dangereux.

La voiture est un moyen de transport très pratique si l’on vit hors des grandes villes ou que l’on a une patience à toute épreuve ! La conduite peut s’avérer dangereuse à cause de la conduite des locaux… pas forcément respectueux du code de la route. De nombreux expatriés et touristes préfèrent louer une voiture avec chauffeur, une bonne option si le budget le permet.

Pour les grands déplacements il est simple d’opter pour l’avion, bien plus économique qu’en Europe, il permet de relier la plupart des villes du pays avec ses 12 aéroports internationaux et nombreux aéroports nationaux.

Le train indonésien est l’héritage des colons hollandais. Le réseau ferroviaire compte quatre routes à Java et Sumatra. Il y a une ligne pour les déplacements quotidiens à Jakarta, la KRL Commuterline. Pour faire des longues distances pour un coût moindre, il est possible de prendre le bus. Il y a des lignes à Sumatra, Java et Bali. Pour des endroits moins fréquentés, il y a des minibus. L’Indonésie étant un archipel, il y a aussi des lignes ferry qui relient la plupart des îles, mais aussi qui permettent de voyager jusqu’en Malaisie ou à Singapour. Selon l’itinéraire, les liaisons s’opèrent entre plusieurs fois par jour ou une fois par semaine.

 Santé

Le système de santé indonésien est de niveau très inégal et les établissements de santé privés sont à privilégier.
En cas de problème de santé particulièrement important une évacuation vers Singapour ou vers la France devra être envisagée.

Il est obligatoire de présenter une preuve d’assurance santé internationale pour obtenir un permis de travail. Car, les hôpitaux indonésiens refusent de prodiguer des soins sans l’accord de prise en charge d’une assurance, ou un numéro de carte de crédit à débiter.

L’ambassade de France en Indonésie a établi une liste d’établissements et de cabinets présents en Indonésie.

 

 Fiscalité

Si on réside plus de 183 jours par an dans le pays, on est considéré comme résident fiscal indonésien.

Il faudra s’inscrire au bureau des impôts du lieu de résidence pour obtenir un numéro d’identification fiscal (NPWP). Cette démarche est également obligatoire si on n’est pas résident fiscal, mais travaillant ou percevant des revenus issus du commerce, des affaires ou encore de l’entrepreneuriat dans le pays.

Il faut alors déclarer tous les revenus perçus, quelle que soit leur origine.

Ces derniers seront soumis aux taux suivants :

  • 5 % jusqu’à 60 millions de roupies indonésiennes de revenus annuels ;
  • 15 % jusqu’à 250 millions de roupies indonésiennes de revenus annuels ;
  • 25 % jusqu’à 500 millions de roupies indonésiennes de revenus annuels ;
  • 30 % jusqu’à 5 milliards de roupies indonésiennes de revenus annuels.
  • 35% supérieur à 5 milliards de roupies indonésiennes de revenus annuels.

Il est important de savoir que la France et l’Indonésie ont signé une convention permettant d’éviter la double imposition. Si l’on paie des impôts en Indonésie, ce ne sera pas le cas en France.

 Retraite

Passer sa retraite au milieu de paysages idylliques ? Le rêve ! Alors bienvenue en Indonésie !

Il est assez simple de s’y installer en tant que retraité. Il faudra le visa retraite (KITAS) qui s’obtient lorsque on est âgé de plus 55 ans, et qui est valable cinq ans.
Il faudra alors :

  • Justifier de revenus fixes (l’attestation d’allocation retraite française)
  • Justifier de l’achat ou de la location d’une résidence (justificatif de domicile)
  • Disposer des relevés bancaires de ces trois derniers mois
  • Posséder une assurance santé/rapatriement
  • S’engager à embaucher un Indonésien en personnel de maison
  • Posséder un passeport en cours de validité

Pour faire la demande en ligne rendez-vous sur le site de l’ambassade d’Indonésie en France.

A l’issue de quatre renouvellements du permis KITAS retraite, il devient possible demander un visa permanant (KITAP).

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