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Thaïlande

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Classé à la 1ère place du classement US News pour la création d’entreprise en 2020, la Thaïlande n’est pas seulement un pays de rêve où passer ses vacances. Sa position stratégique au cœur de l’Asie, en fait une place attractive pour les investisseurs. Les Français ne s’y trompent pas puisque le pays compte plus de 300 entreprises hexagonales, de la PME à la multinationale. Sa douceur de vivre et la qualité de ses infrastructures médicales font aussi du pays du Sourire un lieu idéal où passer sa retraite.

L'essentiel

Capitale

Bangkok

Dirigeant

Prayut Chan-o-cha (Premier ministre)

Population

69,7 millions d’habitants

Superficie

513 120 km²

Langues

thaï

Monnaie

Bath (THB)

Croissance du PIB

-6,1 % (2020) (Estimée +0,9 pour 2021)

Chômage

2,25% (2020)

Français

13 117 (Inscrits au registre des Français de l’Étranger)

Indicatif téléphonique

+66

 Travailler

› Les conditions légales pour vivre et travailler

Pour travailler en Thaïlande il faut obtenir un visa non immigrant B puis un permis de travail thaïlandais.

Le visa « non immigrant B » donne le droit de séjourner en Thaïlande pour une durée de 90 jours, limité à une entrée unique sur le territoire durant cette période. Il est nécessaire de le renouveler. Ensuite pour obtenir le permis de travail il faut :

  • prouver que le travail ne pourrait être effectué par un Thaïlandais
  • que l’entreprise compte un employé étranger pour 4 travailleurs thaïlandais ou un technicien étranger pour 35 ouvriers ;
  • qu’elle est un capital social supérieur ou égal à deux millions de baths par permis de travail ;
  • un salaire mensuel d’au moins 50 000 bahts pour un Français.

Les démarches pour le permis de travail seront effectuées et réglées par l’employeur.

› Trouver un emploi

Il n’est pas évident pour un étranger de trouver un emploi en Thaïlande. En plus de la barrière de la langue et des différences culturelles, un décret royal interdit l’accès à certaines professions (39 en tout), aux étrangers (vendeurs en boutique, mais aussi comptables, médecins, travailleurs de bureau et spécialisés dans la fourniture de services juridiques – à l’exception des arbitres de droit international – sont autant de professions interdites aux étrangers).

Ainsi, pour qu’un étranger ait le droit de travailler en Thaïlande, il faudra qu’il exerce une profession n’appartenant pas à la liste établie dans « The Alien Act », mais également qu’il trouve une entreprise ayant :

  • Un capital d’au moins 2 millions de bahts par employé étranger
  • 4 employés thaïlandais par employé étranger

Cette entreprise devra également accompagner tout étranger qu’elle souhaite embaucher dans sa demande de permis de travail et le rémunérer 50 000 bahts minimum, par mois (soit l’équivalent de 1 320 euros).

Pour tenter de trouver cette entreprise, il est possible d’aller :

  • Sur le site de la chambre de commerce et d’industrie franco-thaïe. Elle publie des offres d’emploi et propose des ateliers d’aide à la recherche d’emploi, dans lesquels on peut rédiger son CV, cibler ses recherches…
  • Sur les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, ou encore Line, une application de communication en ligne utile pour nouer un premier contact avec les potentiels employeurs).

› Les secteurs porteurs d'emploi

Les secteurs porteurs d’emploi sont ceux tournés vers l’export : de la construction automobile en passant par l’électricité, l’électronique, l’agriculture (2ème exportateur mondial de riz) et l’agroalimentaire, la joaillerie (1er producteur de bijoux en argent), la mode et l’habillement ou encore le tourisme, pilier de l’économie thaïlandaise.

Pour les expatriés, le marché de l’emploi est assez fermé. Toutefois, les secteurs de la gastronomie et de l’enseignement (essentiellement de la langue anglaise) recrutent beaucoup d’étrangers. C’est également le cas de tous les métiers du web (création de site, webdesign, graphistes, motion-designer…).  Enfin il y a plus de chances de trouver un emploi au pays du Sourire avec : des diplômes, de l’expérience et la maîtrise de plusieurs langues ou pour les professions d’encadrement, de commercial ou encore d’ingénieur. La moitié des Français expatriés en Thaïlande travaillent dans le secteur de l’industrie.

› Créer son entreprise

La Thaïlande a décroché le 10ème place du classement US News pour la création d’entreprise : le pays apparaît idéal pour réaliser des investissements malgré une certaine instabilité politique. Toutefois, il y est moins simple de créer son entreprise seul. Un étranger ne pourra pas être actionnaire majoritaire ou unique dans la plupart des cas : il ne pourra détenir que 49 % des actions de l’entreprise. Il faudra alors chercher à s’associer à un ou des investisseurs thaïlandais. Pour les choisir en toute confiance il est conseillé de se faire seconder par un cabinet d’avocat, afin de trouver des actionnaires « fiables ».

Plusieurs statuts d’entreprises existent :

  • La Private Limited Company est la forme standard de société. Elle s’approche de la SARL française : doit réunir 3 actionnaires au moins, un administrateur et doit avoir un capital minimum de 15 bahts. La responsabilité des associés se limite au montant des apports. Elle doit justifier d’une adresse professionnelle, qui déterminera par la suite la juridiction territoriale dont l’on dépendra. Il est obligatoire également de déposer les comptes de la société auprès d’un comptable agréé par l’administration, tous les ans.
  • La Public Limited Company doit compter 15 actionnaires au minimum mais ne demande pas de capital pour sa création.
  • La Registered ordinary partnership ou partenariat avec 2 associés minimum et aucun capital exigé
  • La Trading Branch et le Bureau de représentation : ce sont deux types de succursales. Elles portent le même nom que la société mère et engagent sa responsabilité. La Trading Branch peut facturer et permet de réaliser des projets définis sur le territoire thaïlandais. Le Bureau de représentation, lui, ne peut pas facturer et sert essentiellement à effectuer des actions de prospection dans le pays.

C’est une destination très intéressante pour la création d’entreprise grâce à une main d’œuvre peu coûteuse et une bureaucratie simplifiée.

 Etudier

› Scolariser ses enfants

La scolarité est obligatoire et gratuite de 6 à 15 ans. Cependant le gouvernement prend en charge les trois années d’école suivantes, jusqu’à la fin du lycée.

A l’école en Thaïlande on va tout d’abord l’école primaire Prathom jusqu’à 12 ans, puis l’école secondaire Mattayom Suksa de jusqu’à envrion 18 ans. L’école secondaire comprend l’éducation secondaire primaire, obligatoire et l’éducation secondaire supérieur. Les élèves passent en année 6, 9 et 12 le diplôme O-NET, afin de pouvoir situer leur niveau.

Il est tout à fait possible de scolariser ses enfants dans des écoles publiques et gratuites thaïlandaises, cependant il est important de noter que la langue d’enseignement est le Thaï.

Dans les quartiers internationaux des grandes villes on trouve également des écoles maternelles ou des jardins d’enfants ainsi que des établissements de langue étrangère pour scolariser ses enfants : il existe à Bangkok plus de 40 écoles internationales (liste sur le site de l’Isat).

Les frais de scolarité dans ces écoles privées varient énormément, avec une moyenne de 30 000 baths (793 euros) par an, pouvant grimper jusqu’à 1 million de baths (26 000 euros) pour l’une des plus prestigieuses écoles de Bangkok, l’International School of Bangkok.

La Thaïlande compte 5 établissements partenaires ou conventionnés avec le réseau de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) :

› S’inscrire à la fac

Pour poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur thaïlandais, les étudiants doivent avoir passé un examen, le TCAS.

L’éducation supérieur en Thaïlande compte différents niveaux :

  • Le bachelor 4 ans d’études en moyenne) ;
  • Le graduate diploma (2 ans d’études en moyenne). Ces programmes courts sont souvent des formations professionnelles, comme pour travailler dans l’éducation ;
  • Le master (2 ans d’études) ;
  • Le doctorat (3 ans d’études en général)

Le pays accueille chaque année plus de 30 000 étudiants étrangers au sein de ses universités publiques et privées (il en existe plus de 150). La plupart des établissements proposent des programmes internationaux. Toutefois, la plupart d’entre elles ont des admissions limitées et reçoivent selon les résultats scolaires.

Les frais de scolarité varient selon les universités et les programmes : un programme de maîtrise dans une université publique coûte entre 1 000 et 2 000 euros par an. Dans les universités privées, il faut compter entre 9 000 et 18 30 euros par an en fonction du niveau.

Il faudra demander un visa ED (éducation) pour pouvoir étudier dans le pays en tant qu’étranger. Et ce n’est qu’après avoir été accepté par l’université que l’on fait la demande de visa étudiant.

 Stages, VIE, PVT

› Trouver un stage

Si l’on maîtrise l’anglais, est dynamique et volontaire, le stage en Thaïlande est un très bon moyen de mettre en application ses connaissances et de s’ouvrir les portes d’une carrière à l’international.

Pour réaliser un stage au pays du Sourire, il faut un visa ED (éducation) si le stage n’est pas rémunéré et dure moins de 3 mois. Il coûte 60 euros et permet d’entrer une fois sur le territoire thaïlandais, pour une durée de 90 jours, on l’obtient en fournissant la convention de stage, signée par l’établissement et l’entreprise. Sa durée est prolongeable auprès d’un bureau de l’immigration.

Si le stage est rémunéré, ou dure plus de 3 mois, c’est un visa B (non-immigrant) qu’il faut obtenir. Il coute également 60 euros et nécessite d’avoir un formulaire « WP3 », autorisation officielle de recrutement délivré par le Département local de l’emploi à l’entreprise d’accueil.

Trouver un stage ne sera pas une mince affaire pour un étudiant étranger : plutôt rare, ils sont très convoités par les étudiants thaïlandais. Il y a plus de chance d’en trouver si l’on maîtrise plusieurs langues et que l’on cherche à le réaliser dans une entreprise internationale.

Les secteurs les plus porteurs sont : le tourisme, la gastronomie française, la création de sites internet, l’import-export ou encore l’ingénierie.

Pour trouver des offres la CCI franco-thaïe est une bonne source.

› V.I.E.

La maîtrise de l’anglais est nécessaire pour partir en V.I.E. en Thaïlande. Il faut être âgé de 18 à 28 ans, être étudiant ou diplômé et avoir un diplôme Bac+5. Le V.I.E. dure au maximum deux ans. Pour créer son profil il faut aller sur Mon Vie Business France  en fournissant ses coordonnées, son CV et joindre son attestation de participation à la journée d’appel à la Défense (obligatoire).

 

Business France accompagne également les jeunes intéressés par un V.I.E. ou un V.I.A. en Thaïlande : les candidatures en V.I.A. seront traitées par la DGTPE Bureau Resinter 1, Sélection et gestion des VIA au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Emploi (139, Rue de Bercy, 75012 Paris) et les V.I.E. par Business France (77, boulevard Saint-Jacques, 75014 Paris). Les profils les plus recherchés sont les commerciaux, les ingénieurs et les financiers.

Le montant total des indemnités pour un V.I.E. en Thaïlande est de 2 331,97 euros (723,99 euros d’indemnités communes et 1 607,9 euros d’indemnités géographiques).

 Coût de la vie

› Logement

Il est assez simple de trouver un logement en Thaïlande. Dans les grandes villes, les appartements ou maisons proposent tout le confort moderne. Il y a le choix entre différents types de logements : les appartements avec services inclus (généralement piscine, salle de sport, ménage…), les appartements en copropriété (qui ont souvent aussi une piscine et une salle de sport), les maisons de ville et les maisons individuelles.

Les prix des locations sont généralement très raisonnables, leurs prix varient selon leur localisation. Pour les charges mensuelles comme le gaz, l’eau et l’électricité, elles sont très rarement incluses dans les contrats de location. Il est possible de payer ses factures auprès de l’enseigne 7-Eleven, ou encore à travers les applications officielles des fournisseurs.

Pour louer un appartement il faut simplement fournir une copie du passeport, un permis de travail et un justificatif de revenus. Attention, le propriétaire doit signaler louer à un étranger dans les 24 heures de la signature du contrat, si au bout de 90 jours, cela n’est toujours pas fait c’est alors au locataire de payer. Si on préfère passer par une agence immobilière il faudra également fournir une recommandation de l’employeur. La durée de location est généralement d’un an et un dépôt de garantie équivalent à deux mois de loyer sera demandé. Toutefois, la durée de location ainsi que le dépôt et le prix du loyer peuvent être négociés avec les propriétaires.

Les prix moyens sont de 12 000 Baths (325 euros) mensuels pour un appartement avec une chambre dans un centre-ville et de 7 000 (196 euros) dans les banlieues.

Il existe quelques sites en anglais qui permettent de trouver des annonces immobilières :

› Transports

Le pays dispose de très nombreux de moyens de transport. Le train permet de parcourir de longues distances, dans un confort relatif. Dans la plupart des trains, il y a le choix entre 3 classes, offrant des niveaux de confort aléatoires (en 3ème classe, les sièges sont généralement des banquettes en bois ; tandis que les trains proposant des 1e classes, offrent généralement des cabines privatives).

L’avion est également un moyen de transport très pratique pour rejoindre les grandes villes du pays qui dispose de nombreuses compagnies aériennes. Beaucoup de compagnies low-cost proposent des trajets à des tarifs défiant toute concurrence (AirAsia, NokAir).

Le bateau est également un bon moyen de se déplacer pour découvrir les îles thaïlandaises. Ils sont rapides et accessibles de jour comme de nuit.

De nombreuses villes thaïlandaises ont un métro (Bangkok, Chiang Mai, Hat Yai, Khon Kaen, Pattaya, Udon Thani…) moderne, rapide et fiable il permet de se déplacer facilement, pour un petit prix. A noter, on paie souvent son billet au trajet, en fonction du nombre de stations parcourues et les lignes empruntées lorsqu’il y en a plusieurs.

 Santé

La Thaïlande à un système de santé assez développé : il n’y a pas de mal à trouver un dentiste ou un médecin spécialisé anglophone et dispensant des soins de qualité.

L’institut Pasteur recommande d’être vacciné contre l’Encéphalite Japonaise, l’Hépatite B, la Rage, la Typhoïde et le paludisme.

Par ailleurs, les grandes villes ont de nombreux hôpitaux internationaux, mais les hôpitaux publics sont également d’assez bon niveau (attention toutefois aux délais de prise en charge). En revanche, les transports dédiés aux urgences sont assez peu développés et il est conseillé de trouver un logement à proximité d’un hôpital dans le cas d’une pathologie nécessitant une attention médicale immédiate.

En tant qu’expatrié, il est obligatoire de disposer d’une assurance permettant de couvrir ses frais de santé. Les étrangers doivent payer leurs frais médicaux lorsqu’ils se rendent dans les hôpitaux publics et les établissements internationaux sont très couteux (environ 1 000 euros pour une nuit dans une chambre individuelle, dans un des plus grands hôpitaux internationaux de Bangkok).

Attention également : sans assurance, et même en cas d’urgence, seul un virement déposé en garantie permettra d’accéder aux soins.

 Fiscalité

Toute personne vivant en Thaïlande devra s’acquitter de ses obligations fiscales.

Le régime fiscal thaïlandais distingue les résidents et les non-résidents. Les résidents (vivant plus de 180 jours dans le Royaume) seront imposés sur leurs revenus perçus en Thaïlande et sur une partie de leurs revenus perçus à l’étrange tandis que les non-résidents ne seront imposés que sur leurs revenus perçus en Thaïlande.

Tout contribuable à l’obligation de s’inscrire auprès des autorités fiscales, pour obtenir un numéro d’identification. Il faut le faire dans les 60 premiers jours suivant le versement du premier salaire ; avec le formulaire de demande de numéro fiscal, le passeport et un document prouvant le lieu de résidence (contrat de location, attestation d’hébergement…).

Il faudra ensuite produire la déclaration chaque année avant le 31 mars (l’année fiscale courant, celle du 1er janvier au 31 décembre de chaque année).

Attention, en cas de renouvellement du permis de travail il faut fournir une copie de la déclaration d’impôt.

Le barème d’imposition est le suivant :

  • De 0 à 150 000 baths par an : 0 %
  • De 150 000 à 300 000 : 5 %
  • De 300 000 à 500 000 : 10 %
  • De 500 000 à 750 000 : 15 %
  • De 750 000 à 1 000 000 : 20 %
  • De 1 000 000 à 2 000 000 : 25 %
  • De 2 000 000 à 5 000 000 : 30 %
  • Au-delà 5 000 000 : 35 %.

La convention fiscale entre la France et la Thaïlande est disponible.

 Retraite

La Thaïlande fera le bonheur des seniors, grâce à son climat et au coût de la vie très abordable. Il faudra faire la demande d’un visa retraité (appelé « non immigrant OA »). Destiné aux personnes de plus de 50 ans, il donne le droit de rester dans le pays pour un an, avec plusieurs entrées. Pour chaque entrée sur le territoire et si le séjour dépasse 3 mois, le titulaire devra se présenter au service de l’immigration pour prolonger son visa.

Pour l’obtenir, il faudra fournir un passeport (original et une photocopie du passeport). Le passeport doit être valable au minimum 1 an et 6 mois à partir de la date de départ ainsi que trois exemplaires du formulaire de demande de visa dûment remplis (signés et datés uniquement par le demandeur) et trois exemplaires de justificatif des ressources : un dépôt bancaire de 20 000 euros par demandeur, à présenter sous forme d’une attestation bancaire récente (original). Attention : à partir de la 2ème demande de ce type de visa auprès de l’Ambassade, un dépôt bancaire de 800 000 bahts (20 000 euros) dans une banque en Thaïlande est obligatoire et à présenter sous forme d’une attestation récente ou d’un carnet bancaire bien actualisé (moins d’un mois).

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