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L’as de la tagua au Panama

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Parti de France il y a vingt ans par la mer, le Basque Michel Lecumberry a fini par toucher terre dans le petit pays d’Amérique centrale, où il a appris à sculpter l’ivoire végétal.

Il vous accueille d’abord avec son air bourru. Puis peu à peu, Michel Lecumberry raconte ses sept années passées seul avec son chien, Eder, sur un voilier dans l’Atlantique, des longs fleuves africains jusqu’aux fjords du Canada. Il jette l’ancre un peu par hasard au Panama, dans l’extraordinaire archipel des San Blas. «Encore aujourd’hui, raconte-t-il, leurs traditions sont véhiculées par des chants psalmodiés. Ce sont des chefs coutumiers qui transmettent ces traditions. Malheureusement, c’est en train de se perdre à cause de l’invasion des touristes.» Après cette expérience, il y a une dizaine d’années, Michel Lecumberry s’installe sur la terre ferme, dans une petite maison du village de Portobelo, dans le nord-est du Panama. Aujourd’hui, dans sa maison toute simple de Portobelo, le Français a ouvert avec sa compagne un petit magasin où il propose des bijoux et des pendentifs qu’il a appris à sculpter dans la tagua, l’ivoire végétal. «C’est une graine de palmier assez grosse, à l’intérieur blanc et très dur, raconte-t-il. Jusqu’à l’arrivée du plastique, cela permettait de fabriquer des boutons, qu’on trouvait dans les merceries.»

Lui écrire michel.lecumberry@gmail.com

Par Emmanuel Langlois, France Info

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