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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 17 au 22 février

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 17 au 22 février

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Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 17 au 22 février

Afrique

>Éthiopie

Le conflit entre les forces fédérales et le Front populaire de libération du Tigré (TPLF) se poursuit de manière sporadique dans le nord du pays en dépit des dernières annonces du groupe insurrectionnel qui se dit prêt à engager des pourparlers sous conditions. Pour sa part, le Premier ministre Abiy Ahmed a indiqué son intention de poursuivre l’opération militaire afin d’arrêter tous les dirigeant du TPLF. Sur fond de crise humanitaire dans cette région, des bombardements de l’armée fédérale ont été signalés ces dernières semaine, tandis que des rassemblements anti-gouvernementaux ont eu lieu dans les villes tigréennes de Mekele, capitale régionale, ainsi qu’à Adigrat et Adwa.

>Guinée

Le pays fait face à une résurgence du virus Ebola (voir aussi RDC plus bas) qui avait durement affecté une partie de sa population lors de la dernière épidémie entre 2014 et 2015 (avec une estimation de plus de 11.000 victimes). Une période durant laquelle les pays voisins du Liberia et de la Sierra Leone avaient également été touchés. En conséquence, les autorités guinéennes ont mis en place des mesures de restrictions qui pourraient être encore renforcées en fonction de l’évolution épidémiologique. Ces restrictions, qui interviennent après celles mises en place dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, sont susceptibles d’attiser un mouvement de défiance à l’égard du pouvoir en place.

>Niger

Sept agents de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ont été tués le 21 février dans la région de Tillabéri (au sud-ouest du pays, frontalière avec le Mali et le Burkina Faso) lors de l’explosion de leur véhicule sur une mine, en marge du deuxième tour de l’élection présidentielle. Alors que les groupes terroristes de l’État islamique et de Boko Haram continuent de cibler l’ensemble du territoire nigérien, ce deuxième tour a opposé l’ancien chef d’État (de 1993 à 1996) Mahamane Ousmane à Mohamed Bazoum, proche du président sortant Mahamadou Issoufou qui ne se représentait pas au terme de son deuxième mandat. Les résultats définitifs ne devraient pas être connus avant plusieurs jours.

>Ouganda

Défait par le président sortant Yoweri Museveni déclaré vainqueur de la présidentielle du 12 janvier dernier avec 58,6% des suffrages, le candidat de l’opposition Bobbi Wine a finalement renoncé au recours qu’il avait déposé devant la Cour suprême. Cette décision ne devrait cependant pas suffire à faire cesser les troubles sociaux consécutifs à ce scrutin contesté.

>République démocratique du Congo (RDC)

Au même titre que la Guinée en Afrique de l’Ouest, la République démocratique du Congo doit déplorer des victimes de la résurgence du virus Ebola, avec de nouveaux cas observés depuis le 7 février dernier dans l’est du pays. La lutte contre le retour de ce virus est compliquée par la présence de groupes armés dans la région.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

>Algérie

La date du 22 février coïncidait avec le deuxième anniversaire du Hirak, le mouvement de protestation populaire qui s’était notamment traduit par le départ du président Bouteflika. Stoppé en mars 2020 par la crise sanitaire, le mouvement reste néanmoins actif et continue de réclamer un changement du système politique et l’avènement d’un réel État de droit, comme en témoignent les rassemblements qui ont eu lieu à l’occasion de ce jour commémoratif dans les principales villes d’Algérie, dont Alger, Oran, Sétif, Constantine, Mostaganem, Bouira, Annaba, Béjaïa et Tizi Ouzou.

>Irak

Quatre personnes suspectées de l’assassinat de manifestants lors de rassemblements antigouvernementaux ont été arrêtées le 15 février à Bassorah, la deuxième ville d’Irak, au sud du pays. De nombreux militants ont été enlevés ou ont perdu la vie durant les manifestations de ces derniers mois, tués par des personnes non identifiées. L’annonce de ces quatre arrestations par le Premier ministre Mustafa Al-Kazemi ne saurait cependant endiguer la violence endémique qui sévit dans le pays, entretenue par la présence de groupes armés. La perspective des législatives d’octobre prochain risque de favoriser la poursuite de ces crimes.

Amériques

>Equateur

Le second tour de l’élection présidentielle opposera le socialiste Andrés Arauz (proche de l’ancien président Rafael Correa), crédité de 32,72% des suffrages au premier tour du 7 février dernier, au conservateur Guillermo Lasso qui a obtenu 19,74% des voix. Des résultats qui écartent Yaku Perez, le candidat des communautés indigènes. Le très faible écart entre ce dernier, qui a obtenu 19,39% des suffrages, et Guillermo Lasso a attisé la colère des soutiens de Yaku Perez qui dénoncent « une fraude » et entendent poursuivre leur mouvement de contestation initié le 17 février lors du recomptage des voix.

>Haïti

Malgré la nomination par l’opposition d’un président intérimaire (Joseph Mécene Jean-Louis), le président Jovenel Moïse refuse toujours de quitter le pouvoir depuis l’ultimatum du 7 février 2021 posé par l’opposition qui considère cette date comme marquant la fin de son mandat. Le président en exercice estime pour sa part que celui-ci expirera le 7 février 2022. Cette dissension découle notamment du fait que ce dernier avait été élu lors d’un scrutin annulé initialement pour fraudes, avant d’être réélu un an plus tard. L’environnement socio-économique et cette incertitude politique sont de nature à produire de nouvelles violences dans le pays.

>Salvador

Les élections locales et législatives auront lieu le 28 février. Ces consultations électorales sont attendues dans un climat de tension, alors qu’au moins deux militants du Front Farabundo Marti pour la Libération nationale (FMLN) ont été tués et cinq autres blessés dans la capitale San Salvador le 31 janvier dernier. Cette instabilité politique et sociale est attribuée par l’opposition au président Nayib Bukele (du parti Nuevas Ideas), accusé d’orchestrer celle-ci à ses fins.

Asie-Pacifique

>Birmanie (Myanmar)

Après une première audience organisée à huis clos et sous le sceau du secret au sein du tribunal de Naypyidaw le mardi 16 février, Aung San Suu Kyi devrait comparaître pour une deuxième audience le 1er mars prochain. Parallèlement, la mobilisation contre le pouvoir militaire ne cesse de gagner en intensité malgré les risques de répression qui ont coûté la vie à une jeune femme de 20 ans tuée par balles dans la capitale Naypyidaw le 19 février, avant qu’au moins deux autres personnes ne perdent aussi la vie le lendemain, tuées également par des tirs à belles réelles à Mandalay, dans le centre du pays.

>Nouvelle-Calédonie

La collectivité d’outre-mer française a élu le premier gouvernement majoritairement indépendantiste de son histoire le 17 février. Pour autant, la situation politique reste extrêmement confuse compte tenu des divisions qui opposent radicaux et modérés au sein de cette mouvance indépendantiste. L’enjeu immédiat consistait, à l’heure où nous publions, à trouver un accord pour désigner un nouveau chef de l’exécutif néo-calédonien. À plus longue échéance, c’est aussi le référendum d’autodétermination prévu en octobre 2022, le troisième depuis l’Accord de Nouméa de mai 1998, qui va déterminer l’avenir du territoire. La situation locale est aussi marquée par les désaccords de ces derniers mois autour du projet de reprise d’une usine de nickel à Goro (province Sud) détenue par le groupe brésilien Vale et remise en question par la majeure partie du mouvement indépendantiste via le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS).

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

>Arménie

Le Premier ministre Nikol Pachinian reste sous le feu des critiques depuis la défaite de son pays dans la guerre avec l’Azerbaïdjan dans le conflit du Haut-Karabagh. Des milliers de manifestants se sont réunis le 20 février pour demander à nouveau sa démission.

>Espagne

Accusé « d’apologie du terrorisme » et « d’injures à la Couronne et aux institutions de l’État », le rappeur Pablo Hasél a été condamné à neuf mois de prison le 16 février dernier. Cette peine d’emprisonnement et la centaine d’arrestations de manifestants qui ont suivi suscitent une importante agitation sociale en Espagne, marquée notamment par des rassemblements dans bon nombre de ville du pays dont Madrid, Barcelone, Gérone, Lerida, Tarragone, ou encore Valence.

>Géorgie

L’arrestation de Nika Melia, leader du parti d’opposition du Mouvement national uni (MNU), le 23 février, à la suite d’une intervention violente de la police géorgienne, vient ajouter à la crise politique que connaît la Géorgie. Il est notamment reproché à Nika Melia d’avoir organisé des rassemblements marqués par des heurts en juin 2019 contre le gouvernement dirigé par le parti au pouvoir (Rêve géorgien), accusé d’être pro-russe. Le 17 février, le Premier ministre Guiorgui Gakharia présentait pourtant sa démission pour protester contre ce projet d’arrestation de Nika Melia. Ces épisodes confirment le trouble politique qui prévaut en Géorgie depuis les élections législatives d’octobre 2020, remportées de justesse par le parti au pouvoir mais contestées depuis par l’opposition.

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