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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 3 au 8 mars

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 3 au 8 mars.

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Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 3 au 8 mars

Afrique

>Côte d’Ivoire

Les législatives du 6 mars seront scrutées avec attention en raison des risques de tensions souvent associées aux consultations électorales dans le pays. La présidentielle d’octobre dernier, qui a vu la réélection d’Alassane Ouattara, s’était en effet soldée par la mort d’au moins 85 personnes. Si ce nouveau rendez-vous aux urnes se dessine dans un environnement socio-politique plus calme, des heurts sont susceptibles de survenir le jour du vote et au moment de la publication des résultats attendus mi-mars, notamment dans la capitale Yamoussoukro et dans la ville d’Abidjan.

>Djibouti

Des élections générales, dont la présidentielle, auront lieu le 9 avril prochain dans ce petit pays de la corne de l’Afrique. Dans cette perspective, l’opposition organise des rassemblements depuis le début de l’année pour contester la candidature à un cinquième mandat du président Omar Guelleh, en poste depuis 1999.

>Éthiopie

Les régions d’Oromia et du Tigré continuent d’être animées par des tensions ethniques qui font le ressort d’un important ressentiment à l’endroit du gouvernement éthiopien. En conséquence, des affrontements entre groupes rivaux et forces fédérales peuvent éclater dans la capitale Addis-Abeba et dans les capitales régionales d’Adama (Oromia) et de Mekele (Tigré), avec les élections générales de juin 2021 en ligne de mire.

>Mozambique

La province septentrionale de Cabo Delgado reste très exposée à la menace terroriste islamique, particulièrement celle de l’organisation Ansar Al-Sunna (Al-Shabab). Les 19 et 20 février, quatre personnes ont ainsi été tuées à Quionga, non loin de la frontière tanzanienne.

>Niger

L’annonce de la victoire de Mohamed Bazoum lors de la présidentielle du 27 décembre 2020, proclamée par la Commission électorale indépendante le 23 février dernier, a provoqué des violences post-électorales à Niamey et dans plusieurs villes du pays, causant la mort d’au moins deux personnes. Des bâtiments publics et privés ont été pillés et incendiés, tandis que l’opposition dénonçait «un hold-up électoral». Par ailleurs, la Cour constitutionnelle a validé le 27 février les résultats du scrutin législatif qui se déroulait en même temps que cette élection présidentielle, confirmant la victoire du parti au pouvoir (le PNDS Tarayya auquel appartient Mohamed Bazoum) qui a obtenu 80 sièges sur les 117 qui composent le Parlement nigérien.

>République du Congo

L’élection présidentielle aura lieu le 21 mars 2021, la campagne électorale étant prévue entre le 5 et le 9 mars. Le contexte de ce scrutin se caractérise par une opposition affaiblie qui envisage le boycott face à une nouvelle candidature de Denis Sassou-Nguesso, en poste depuis 1997 mais qui cumule trente-cinq ans de pouvoir au titre de ses mandats antérieurs. Des manifestations pourraient avoir lieu en perspective de cette élection dans la capitale Brazzaville et à Pointe-Noire, avec le risque d’une sévère répression, à l’instar de celle qui avait entouré la présidentielle de 2016 où les forces de l’ordre avaient tiré à belles réelles sur des manifestants.

>République démocratique du Congo (RDC)

Trois personnes, dont l’ambassadeur d’Italie dans le pays, ont perdu la vie lors d’une attaque menée le 22 février contre un convoi des Nations unies dans la région du Nord-Kivu (est de la RDC, frontalière avec l’Ouganda).

>Somalie

La situation politique et institutionnelle reste paralysée par les incessants reports des élections présidentielles et parlementaires. Ce statu quo conforte la place des milices islamistes al-Shabab qui ont récemment mené de nouvelles attaques dans le pays, enclines à profiter de la situation pour mettre en place des formes d’administration parallèle.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

>Irak

La visite du pape François, attendue entre le 5 et le 8 mars, doit le mener à Bagdad, Erbil, Mossoul, Bakhdida, Nadjaf et Nassiriya. L’important déploiement des forces de sécurité prévu pour l’occasion s’inscrit dans un contexte local de fronde antigouvernementale, en cours depuis octobre 2019 et qui s’est traduit récemment par la mort de quatre manifestants tués par les forces de l’ordre le 26 février à Nassiriya, des dizaines d’autres ayant également été blessés. Dans le même temps, les groupes terroristes présents dans le pays font toujours peser une importante menace sécuritaire.

Amériques

>Argentine/Pérou

La colère suscitée par l’accès à la vaccination contre le Covid-19 dont ont bénéficié des dizaines de haut-dirigeants a conduit des milliers d’Argentins dans les rues du pays, scandalisés par de tels passe-droits et fustigeant ce qu’ils nomment des «vaccins VIP». Cette fronde a provoqué le départ du ministre de la Santé Ginés Gonzalez Garcia, contraint à la démission par le président Alberto Fernandez. Cet accès privilégié à la vaccination de responsables politiques et hauts fonctionnaires a également été révélé en février au Pérou, mais sans que cela ne déclenche de manifestations similaires.

>États-Unis

Un renforcement de la Garde nationale est attendu à Washington DC jusqu’au 12 mars après qu’une thèse conspirationniste a prévu un retour de Donald Trump à la présidence à compter du 4 mars. La situation sécuritaire devrait aussi être scrutée avec attention dans l’État du Minnesota au regard du procès, le 8 mars, du policier mis en cause dans la mort de George Floyd, tué le 25 mai 2020 à Minneapolis. En outre, la récente décision de non-poursuite des policiers impliqués dans la mort en mars 2020 de Daniel Prude, autre citoyen afro-américain, est susceptible de provoquer de nouveaux rassemblements dans l’État de New York, notamment dans la ville de Rochester où Daniel Prude est mort par étouffement.

Asie-Pacifique

>Birmanie (Myanmar)

Au moins dix-huit personnes ont été tuées et trente ont été blessées, principalement à Yangon (anciennement Rangoun) et Mandalay, lors des manifestations du 28 février réprimées par la police avec des tirs à balles réelles. Un peu plus d’un mois après le coup d’État militaire qui a conduit à l’arrestation d’Aung San Suu Kyi, ces affrontements impliquent aussi des groupes favorables à la junte militaire et dont la présence dégénère parfois en heurts avec les groupes rivaux. Tandis que les appels à la désobéissance civile et à la grève nationale sont globalement suivis, les coupures des communications et les blocages d’axes routiers restent fréquents.

>Hong Kong

De nouveaux rassemblements de soutien aux militants du mouvement pro-démocratie inculpés au titre de la loi sur la sécurité nationale ont eu lieu le 1er mars dans cette Région administrative spéciale (RAS) de la République populaire de Chine. Cette mobilisation massive, instaurée initialement en mars 2019 contre l’amendement de la loi d’extradition par le gouvernement de Hong Kong, a été freinée ces derniers mois par les interdictions de rassemblements édictées en raison de la pandémie.

>Thaïlande

Au moins 33 personnes ont été blessées par les forces de l’ordre le 28 février lors de la manifestation contre le Premier ministre Prayut Chan-o-cha à Bangkok. Cette contestation s’inscrit plus largement dans un mouvement exigeant une révision de la Constitution et une limitation de l’influence du roi dans les affaires du pays.

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

>Arménie

Le Premier ministre Nikol Pachinian est plus que jamais sur la sellette depuis la reddition signée au terme du conflit avec l’Azerbaïdjan dans le conflit du Haut-Karabagh. Le 25 février, parallèlement aux manifestations exigeant son départ, c’était au chef de l’armée arménienne de demander la démission du chef du gouvernement. En conséquence, M. Pachinian signait un ordre de limogeage de ce chef militaire… que le président arménien Armen Sarkissian refusait d’entériner. Face à cette impasse, le Premier ministre a appeler ses partisans à lui manifester leur soutien.

>Espagne

La peine à neuf mois d’emprisonnement du rappeur Pablo Hasél suscite toujours large une vague de soutien à son endroit. Celle-ci continue de s’exprimer dans plusieurs villes du pays dont Madrid, Barcelone, Gérone, Lerida, Tarragone et Valence. Au-delà de la cause de Pablo Hasél, ces rassemblements sont aussi exacerbés par le contexte socio-économique de l’Espagne sur fond de crise sanitaire. La communauté autonome de Catalogne est également un lieu de tension politique dans l’attente, jusqu’au 12 mars, de la constitution du nouveau Parlement par les partis récemment élus.

>Géorgie

La capitale Tbilissi et les principaux centres urbains du pays restent le lieu de rassemblements réguliers depuis l’arrestation de Nika Melia, leader du parti d’opposition du Mouvement national uni (MNU), le 23 février dernier.

>Ukraine

Des militants d’extrême droite proches de Sergueï Sternenko, ancien chef du groupe ultra-nationaliste Secteur droit condamné le 23 février à sept ans et trois mois de prison, affrontent depuis cette date les forces de l’ordre ukrainiennes de manière sporadique.

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