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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 12 au 17 janvier

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 12 au 17 janvier.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 12 au 17 janvier.

Afrique

Bénin

Un engin explosif a tué au moins deux soldats le 6 janvier dans le parc national de la Pendjari, au nord du Bénin, à proximité de la frontière avec le Burkina Faso. Non revendiqué, cet attentat s’inscrit cependant dans la continuité des attaques et incursions attribuées au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) depuis décembre dernier. Ce mouvement djihadiste est très présent au sud du Burkina Faso et ses derniers forfaits témoignent clairement de sa volonté d’étendre son influence au sud du Sahel. Pour rappel, des attaques du même type ont été récemment perpétrées au Togo et en Côte d’Ivoire.

Éthiopie

Les civils continuent de payer un lourd tribut au conflit qui oppose l’État fédéral éthiopien au Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) depuis novembre 2020. Le 7 janvier, une attaque de drone contre un camp de déplacés à Dedebit (au nord-ouest du Tigré) aurait causé la mort d’au moins 55 personnes et blessé une centaine d’autres. Ironie du sort, cette attaque est survenue quelques heures après que le gouvernement fédéral eut annoncé l’amnistie de plusieurs hauts responsables des forces rebelles tigréennes. Autre signe de cette détente apparente, le Premier ministre Abiy Ahmed venait également d’appeler à la «réconciliation nationale». Toutefois, l’accès au nord de l’Éthiopie demeurant très limité, aucune autre source que celle du TPLF n’a pu confirmer précisément le bilan de cette attaque. Pour sa part, l’Organisation des nations unies (ONU) a décidé le 9 janvier de suspendre ses activités humanitaires dans cette zone compte tenu des risques patents de frappes de drones.

Mali

Comme prévu, l’annonce par la junte militaire d’une période de transition politique de cinq ans – tournant ainsi le dos à son engagement initial d’organiser des élections en février 2022 – a conduit les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à adopter de nouvelles sanctions à l’encontre du Mali, en dépit de la nouvelle proposition du pouvoir malien de ramener cette période de transition à quatre ans. Les nouvelles sanctions émises par l’instance ouest-africaine concernent les avoirs maliens auprès des banques des pays membres et la suspension de toute aide financière. Le rappel des ambassadeurs des pays de la Cédéao présents au Mali a également été décidé, ainsi que la fermeture des frontières entre ce  et les Etats membres de l’organisation.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Liban

Plongé dans le noir symboliquement en raison d’une situation socio-économique désastreuse, le pays du Cèdre l’a été aussi concrètement les 8 et 9 janvier derniers suite à la destruction d’un transformateur dans une centrale situé au nord de Beyrouth, selon les explications de la compagnie Électricité du Liban (EDL). En temps normal, cette dernière ne parvient néanmoins a ne fournir que trois à quatre heures d’électricité par jour en raison de la pénurie de carburant dans le pays. Par ailleurs, la crise diplomatique avec l’Arabie Saoudite complique l’aide au Liban apportée par certains pays du Golfe via l’acheminement de gaz ou de carburant. Fin octobre, le soutien implicite apporté par le ministre de l’information libanais Georges Kordahi aux rebelles houtis au Yémen avait en effet mis le feu aux poudres avec Riyad, engagé dans une coalition contre ces mêmes rebelles sur le territoire yéménite.

Amériques

Chili

La tension récurrente entre les membres de la communauté mapuche, surtout présents dans le sud du pays, et le pouvoir central s’est traduite par la reconduction de l’état d’urgence (le sixième consécutif) dans les régions de l’Araucanie et du Biobío. Ces dernières semaines, plusieurs actes de vandalisme contre des sites industriels, commerciaux ou agricoles ont ainsi été revendiqués par ce groupe. Les Mapuches, qui constituent la plus importante des communautés autochtones du Chili, exigent la restitution de leur terres ancestrales, de longue date aux mains de propriétaires terriens. Cet état d’urgence, en vigueur depuis le mois d’octobre, devrait être maintenu au moins jusqu’au 25 janvier prochain.

Asie-Pacifique

Myanmar

Plusieurs attaques revendiquées par le Gouvernement d’unité national (victorieux lors des élections législatives de novembre 2020 puis évincé par le coup d’Etat militaire du 1er février 2021) et conduites par les Forces de défense du peuple (PDF) ont eu lieu la semaine passées dans de grands centres urbains birmans, comme Yangon et Mandalay. L’anniversaire de l’indépendance du Myanmar (le 4 janvier) et la visite controversée du Premier ministre cambodgien Hun Sen au chef de la junte militaire (les 7 et 8 janvier) ont attisé cette nouvelle vague de violences qui s’est notamment traduite par 34 explosions dans la seule ville de Yangon entre le 4 et le 9 janvier, illustration de la force de frappe des militants pro-démocratie en milieu urbain. Par ailleurs, la nouvelle condamnation d’Aung San Suu Kyi à quatre ans de prison supplémentaires, le 10 janvier, est de nature à renforcer encore la résistance envers le pouvoir uniforme de la junte militaire.

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

Kazakhstan

Le bilan partiel de la répression exercée par le pouvoir kazakh contre les manifestants mobilisés notamment contre la hausse des prix du gaz et du carburant fait état de plusieurs dizaines de civils tués, alors que le ministère de l’Intérieur a annoncé le 10 janvier avoir arrêté près de 10.000 personnes. Pour rappel, ces manifestations ont débuté le 2 janvier dans la ville de Janaozen (province de Manguistaou, à l’ouest du pays) avant de s’étendre à plusieurs villes dont la capitale économique Almaty. Le 6 janvier, des troupes russes étaient dépêchées au Kazakhstan en soutien au régime du président Kassym-Jomart Tokaïev dans le cadre de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) qui implique, aux côtés de la Russie, cinq anciennes républiques soviétiques (la Biélorussie, l’Arménie, le Kirghizstan, le Tadjikistan, et donc le Kazakhstan). Le mardi 11 janvier, le président kazakh annonçait le départ de ces troupes russes dans le semaine à venir, tandis que la situation semblait en voie de normalisation dans l’ensemble du pays. Ce même jour les députés kazakh ont également voté en faveur de la nomination d’un nouveau Premier ministre, Alikhan Smaïlov, suite à la démission du gouvernement kazakh la semaine passée.

Ukraine/Russie

Réunis à Genève depuis le lundi 10 janvier, les émissaires des États-Unis et de la Russie (en l’occurrence les vice-ministres des Affaires étrangères, Wendy Sherman et Sergueï Riabkov) ont entamé des négociations à propos du dossier ukrainien. Sur le terrain, à la frontière entre les deux pays, les troupes militaires russes récemment déployées font craindre, côté occidental, un envahissement du territoire ukrainien. Pour Moscou, c’est la volonté affichée de l’Ukraine d’intégrer l’Otan qui est pointée du doigt en tant que danger potentiel pour sa propre sécurité. Principale concernée, l’Ukraine, soutient plutôt une résolution diplomatique du conflit. Son président, Volodymyr Zelensky, ne s’est pas encore exprimé depuis le début des négociations entre Moscou et Washington, tandis la tension risque de se maintenir à un niveau élevé durant les prochaines semaines.

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