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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 25 au 30 mai

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 25 au 30 mai.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 25 au 30 mai.

Afrique

Nigeria

Une explosion a tué neuf personnes le 17 mai dernier à Kano (deuxième ville du pays par sa population, au nord du Nigeria). Après avoir évoqué la piste d’un accident, les autorités locales ont ensuite indiqué que cette déflagration était bien due à un IED (engin explosif improvisé). Si ce forfait n’a pas été revendiqué, sa nature rappelle l’événement similaire intervenu quelques jours plus tôt à Kabba, dans le centre-ouest du Nigeria, lorsqu’une autre explosion a tué trois personnes. Là aussi, après que les autorités locales eurent avancé l’explication de l’accident, le groupe État islamique a finalement revendiqué ce crime commis dans une zone du pays habituellement moins touchée par les attentats, le plus souvent perpétrés dans le nord-est du Nigeria.

Tchad

La tension politico-sociale est exacerbée par le mouvement «Wakit Tama» sur fond de sentiment anti-français. Cette organisation politique, qui regroupe trente partis d’opposition, a appelé à un nouveau rassemblement le 28 mai prochain dans la capitale N’Djamena. Le 14 mai, une précédente manifestation avait été émaillée de pillages et actes de vandalisme violemment réprimés par les forces de l’ordre. Une douzaine de policiers avaient été blessés et six membres de la coalition «Wakit Tama» interpellés. Des locaux et des stations-service appartenant à des groupes français avaient aussi été endommagés. Les manifestants entendent dénoncer l’enlisement du processus de dialogue national et vilipender le soutien de la France à la junte militaire au pouvoir.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Liban

Les  résultats des élections législatives du 15 mai dernier ont confirmé l’importante polarisation de la vie politique au pays du Cèdre. Le mouvement islamiste chiite du Hezbollah et ses alliés (dont l’autre mouvement chiite, Amal, et le parti chrétien maronite du président Michel Aoun), qui détenaient la majorité au Parlement depuis 2018, l’ont perdu à l’issue de ce scrutin. Ce revers va donc obliger la coalition réunie autour du Hezbollah à négocier avec d’autres formations politiques, dont le parti chrétien des Forces libanaises qui opère un retour en grâce au terme de ces élections. En l’état, les négociations pour constituer un nouveau gouvernement (qui se veut le reflet de la composition parlementaire) risquent d’être fort ardues, avec pour conséquence un blocage qui pourraient durer plusieurs mois avant la mise en place d’un nouvel exécutif. Il convient d’ailleurs de relever que des affrontements entre partisans du Hezbollah et d’Amal d’une part, et des Forces libanaises d’autre part, ont eu lieu le jour du scrutin.

Amériques

Colombie

Les Colombiens ont rendez-vous aux urnes ce dimanche 29 mai pour élire le successeur du président Iván Duque, contraint de laisser sa place au titre de la Constitution qui ne prévoit qu’un seul mandat pour le chef de l’État. Les deux favoris sont le candidat de gauche Gustavo Petro, en tête dans les sondages, et le leader d’une coalition de droite, Frederico Gutierrez. Cette élection est attendue dans un contexte de forte tension, la Colombie sortant de trois importantes vagues de mobilisation populaire entre 2019 et 2021, et le risque d’attaques de groupes armés le jour de cette élection demeure crédible.

Asie-Pacifique

Myanmar

La prise d’une base militaire à Myawaddy (sud-est du pays, dans la subdivision administrative de l’État Karen) par l’Armée de libération nationale karen (KNLA) confirme l’intensification des combats qui se déroulent dans cette zone frontalière avec la Thaïlande. Si la région de Sagaing (au nord-ouest) concentre la majeure partie des affrontements contre la junte militaire au pouvoir, ce succès du KNLA au sud-est du pays a engendré de vives réponses des forces de sécurités locales qui ont engagé des tirs d’artillerie et des frappes aériennes pour tenter de récupérer les positions perdues. Autres signes de l’extension des affrontements, des combats intenses ont aussi été signalés dans les localités de Demoso, Nyaung Shwe et Pekon, dans cette région du sud-est jusqu’alors moins impactée par les combats.

Pakistan

La motion de censure votée au Parlement le 10 avril dernier, qui a conduit à l’éviction de l’ancien Premier ministre Imran Khan, est toujours contestée par ses partisans du Pakistan Tehreek-e-Insaf (Mouvement du Pakistan pour la justice-PTI). Plusieurs centaines d’entre eux auraient été arrêtés dans la nuit du 23 au 24 mai, à la veille de la manifestation géante prévue à Islamabad. Ce grand rassemblement est attendu via un sit-in dans le centre urbain dans le but d’exiger de nouvelles élections et la dissolution du Parlement. Dans ce contexte, des heurts avec les autorités locales ou avec des partisans de la Muslim League Nawaz, parti du nouveau Premier ministre Shehbaz Sharif, sont toujours à craindre.

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