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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 20 au 25 juillet

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 20 au 25 juillet.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 20 au 25 juillet.

Afrique

Afrique du Sud

Les hausses des prix du carburant et les fréquentes coupures d’électricité  attisent les mouvements de protestation au sein de la nation arc-en-ciel. La troisième force politique du pays, Economic Freedom Fighters (EFF), a prévu des manifestations d’ampleur dans les grandes villes sud-africaines. Un rassemblement de syndicats locaux était également attendu le 19 juillet dans le Gauteng, province du nord du pays où se situent les deux plus grandes villes du pays, Pretoria et Johannesburg. Ce climat de tension sociale s’accompagne aussi d’une période d’instabilité politique, à l’image des dissensions qui règnent à l’intérieur du parti au pouvoir, l’African National Congress (ANC). À ce jour, les manifestations se déroulent majoritairement dans le calme, mais elles restent susceptibles de dégénérer avec des risques de répression violente.

Mali et Côte d’Ivoire

Les relations diplomatiques entre les deux pays sont particulièrement tendues depuis le 10 juillet dernier, après que 49 soldats ivoiriens ont été arrêtés lors de leur atterrissage à Bamako. La junte malienne au pouvoir les a accusés d’être des mercenaires venus pour troubler l’ordre constitutionnel, accusation démentie par le pouvoir ivoirien, arguant que ces soldats étaient présents dans le cadre d’un déploiement de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Les Nations unies ont dans un premier temps confirmé cette version avant de l’infirmer, indiquant finalement que la présence de ces soldats ivoiriens ne s’inscrivait pas dans le cadre de cet accord. En réaction, la junte malienne a décidé de suspendre l’intégralité des rotations de l’ensemble des contingents militaires et de police de la Minusma. À terme, cette escalade de tension entre les deux pays pourrait se traduire par une fermeture de leurs frontières communes, avec un possible impact de la chaîne d’approvisionnement au Mali.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Tunisie

La proximité du référendum constitutionnel du 25 juillet prochain – qui vise à marquer une rupture avec l’actuel système parlementaire et à renforcer considérablement les pouvoirs du président Kaïs Saïed – engendre des manifestations qui vont gagner en intensité à l’approche de ce rendez-vous citoyen. Les partis de l’opposition fustigent l’essentiel de cette réforme constitutionnelle, notamment le parti Ennahdha, issu de l’islam politique, dont le leader Rached Ghannouchi devait comparaître ce 19 juillet pour répondre d’accusations de blanchiment d’argent et de financement d’organismes suspects. Son éventuelle arrestation pourrait provoquer des heurts dans les principaux centres urbains tunisiens, notamment à Tunis.

Asie-Pacifique

Myanmar

Le pays a célébré le 19 juillet le jour des Martyrs, commémorant la lutte indépendantiste menée par la Ligue antifasciste pour la liberté du peuple (AFPFL). Son leader, Aung San (père d’Aung San Suu Kyi, cheffe du gouvernement destituée par l’armée en février 2021), avait été assassiné avec l’ensemble de son cabinet en 1947, un an avant l’indépendance du pays. Les jours qui ont précédé cet événement ont relancé les tensions entre les Forces de défense du peuple (PDF) – branche armée du Gouvernement d’unité nationale (NUG) – et l’autorité militaire au pouvoir. Entre le 11 et le 15 juillet, au moins 16 actes violents ont été enregistrés à Yangon, ville qui a accueilli l’essentiel des célébrations, avec un bilan estimé à 21 blessés.

Papouasie/Nouvelle-Guinée

L’environnement des élections générales, dont le processus atteindra son terme le 29 juillet, donne lieu à de nombreux incidents sécuritaires. Une femme a ainsi perdu la vie le 11 juillet dernier dans la capitale Port-Moresby, puis un hélicoptère transportant des urnes a été abattu le lendemain dans le district de Kompiam. Un bureau de vote et un véhicule ont également été incendiés dans la province de Morobe, tandis que de nombreuses urnes ont été dérobées dans le district de Kabwum. D’ici l’épilogue de ce processus électoral, le risque de nouveaux incidents reste élevé dans les centres urbains autour de la capitale, ainsi qu’à Lae (capitale de la province de Morobe) et dans la région des Highlands.

Sri Lanka

Malgré la destitution puis la fuite du président Gotabaya Rajapaksa, la colère populaire ne faiblit pas au Sri Lanka en dépit de l’annonce d’une prochaine transition politique. La succession du chef de l’État est notamment sujette à caution. Son élection par le Parlement, avec l’avènement d’un gouvernement multipartite dont le mandat s’étendrait jusqu’à novembre 2024, devait intervenir les 19 et 20 juillet. Pour autant, des rassemblements contre la candidature de Ranil Wickremesinghe, actuel président par intérim, se sont tenus dans la capitale Colombo. Par ailleurs, les problématiques diverses, telles que les pénuries prolongées de carburant, sont de nature à pérenniser le mouvement de contestation. Un système de rationnement du carburant a d’ailleurs été instauré localement pour permettre la desserte des cargaisons dans le pays.

Europe

Région

Plusieurs pays européens tentent d’endiguer les incendies dans un contexte de vagues de chaleur records. Dans le sud-ouest de la France, plus de 19.300 hectares de forêt ont brûlé en Gironde ces derniers jours, et 1.300 hectares de végétation étaient la proie des flammes dans la journée du 19 juillet dans les monts d’Arrée (Finistère). Dans la péninsule ibérique, environ vingt feux demeurent hors de contrôle du sud jusqu’à l’extrême nord-ouest de l’Espagne, et le Portugal, qui a dû déplorer deux morts et environ soixante blessés depuis le début de l’été en raison des incendies, présente toujours un risque «maximal», «très élevé», ou «élevé», en particulier dans les régions centre et nord. La Grèce n’est pas épargnée par ces épisodes de grande sécheresse et les incendies qui en découlent. Plus insolite, le Royaume-Uni a déclenché pour la première fois de son histoire une alerte «rouge» en raison des chaleurs extrêmes. Ces dérèglements climatiques, intrinsèquement liés au réchauffement climatique, gagnent progressivement en intensité, en fréquence, mais aussi en durée.

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