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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 31 août au 5 septembre

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 31 août au 5 septembre.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 31 août au 5 septembre.

Afrique

Éthiopie

Alors que les hostilités reprennent entre le gouvernement fédéral et les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (FPLT) dans le nord du pays, un autre conflit demeure, celui qui oppose le pouvoir éthiopien à l’Armée de libération oromo (OLA). Cette dernière vient néanmoins de proposer une trêve au gouvernement fédéral pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans cet État d’Oromia où la sécurité alimentaire est menacée par la sécheresse. Les autorités d’Addis Abeba ont toutefois refusé cette proposition de cessez-le-feu, minimisant la gravité présumée de la sécheresse et pointant l’intensification des attaques de l’OLA dans la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (RNNPS), au sud-ouest du pays. Les forces de l’OLA (par ailleurs alliées à celles du FPLT au Tigré dans une défiance commune contre le pouvoir fédéral) ont en effet le contrôle de plusieurs municipalités du district de Burji, dans la région RNNPS. Ces épisodes concourent à une escalade des tensions dans l’Oromia et dans les zones frontalières des Etats voisins.

Région

Plusieurs pays du continent sont confrontés à des mouvements de contestation sociale. Au Liberia, ce sont les groupes d’étudiants qui appellent à manifester pour dénoncer la politique économique du gouvernement. Trois hauts responsables de l’exécutif libérien viennent d’ailleurs d’être démis de leur fonctions par le président George Weah en raison de leur implication présumée dans des affaires de corruption. En Guinée voisine, des mouvements de protestation organisés par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) sont attendus le 5 septembre prochain dans la capitale Conakry. Le 17 août dernier, deux personnes avaient perdu la vie dans ce même contexte dans les quartiers de Kobaya et Ratoma. Au Ghana, qui a enregistré un taux d’inflation de 32% en juillet dernier, des rassemblements sont organisés depuis plusieurs semaines par des collectifs de la société civile, dont Arise Ghana et COP-Northern Ghana. Le prochain en date est prévu le 3 septembre à Tamale, capitale de la Région du Nord. Sur la côte Est du continent, au Kenya, ce sont les compagnies pétrolières qui menacent d’interrompre leur approvisionnement en carburant pour cause d’impayés de la part du gouvernement kenyan. Cette situation pourrait engendrer des manifestations et des perturbations logistiques localisées.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Irak

La crise politique a pris des allures de chaos après l’annonce par le leader chiite Moqtada al-Sadr, le 29 août, de son intention de quitter la vie politique. Une décision qui a entraîné un nouvel envahissement par ses partisans de la Zone verte, enclave ultra-sécurisée de Bagdad où siègent ambassades et institutions gouvernementales. Une quinzaine d’entre eux auraient été tués par balles et plusieurs centaines blessés lors des heurts qui ont suivi, notamment avec des forces spéciales de l’armée irakienne. Le lendemain, le leader chiite demandait toutefois à ses soutiens à quitter cette Zone verte, un appel suivi d’effet. Ce nouvel épisode de tension survient alors que l’Irak n’a toujours pas de gouvernement en dépit des élections législatives d’octobre 202 qui avaient vu le mouvement sadriste remporter le plus grand nombre de suffrages (10%), mais dans un contexte politique extrêmement polarisé. Cette impasse institutionnelle est notamment conditionnée par les importantes dissensions entre plusieurs forces chiites irakiennes, dont certaines très proches du pouvoir iranien, et celle de Moqtada al-Sadr.

Amériques

Argentine

La crise économique et financière qui touche l’Argentine est illustrée par un taux record d’inflation cumulée sur un an de 71%. L’aggravation de cette situation risque d’entraîner de nouvelles manifestations dans les grandes villes du pays, dont Buenos Aires. Une grève d’ampleur est aussi prévue dans province de Santa Fe, dans le centre-est du pays, du 31 août au 2 septembre. Les syndicats de travailleurs et d’étudiants réclament un revenu universel et une augmentation de l’aide publique. Dans le même temps, la tension sociale est accentuée par le clivage entre partisans et opposants à la vice-présidente Cristina Kirchner (centre gauche), accusée de fraude et de corruption dans le cadre de marchés publics dans son fief de Santa Cruz (sud du pays) durant ses deux mandats présidentiels, entre 2007 et 2015. Le 22 août dernier, des échauffourées entre ses partisans et rivaux ont eu lieu à Buenos Aires, les forces de l’ordre ayant pour l’occasion usé de gaz lacrymogènes pour disperser les foules.

Haïti

Des rassemblements de protestation contre la criminalité, l’insécurité économique et l’incurie du gouvernement du Premier ministre Ariel Henry sont attendus ces prochains jours dans les principales villes haïtiennes. Le bilan ne cesse de se détériorer depuis l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse en juillet 2021. Il se traduit pas l’emprise croissante des gangs criminels, particulièrement dans la capitale Port-au-Prince, puis progressivement vers les zones rurales. Le nombre d’enlèvements et de fusillades a drastiquement augmenté, tandis que la population continue de subir des pénuries de nourriture, carburant et produits de première nécessité. L’ancien sénateur Jean-Charles Moise, leader de la plateforme politique Pitit Desalin, appelle à une mobilisation massive, dans la continuité des rassemblements qui ont mobilisé plusieurs milliers de ses partisans à Cap-Haïtien le 22 août dernier. Ces rassemblements devraient être notables en particulier aux abords des bâtiments gouvernementaux, banques et principaux axes routiers.

Asie/Pacifique

Pakistan

L’urgence nationale a été déclarée depuis le 25 août en raison des inondations sans précédent qui ont débuté en juin dernier. Le dernier bilan provisoire fait ainsi état de plus de 1000 morts et 1500 blessés. Les provinces du Balouchistan et du Sindh, ouvertes sur le sud du pays et sa façade maritime, sont les plus impactées, mais la catastrophe climatique a également affecté les provinces du Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest) et du Pendjab pakistanais (nord) ainsi que le territoire administratif du Gilgit-Baltistan où plus d’une centaine de ponts et plusieurs milliers de kilomètres de routes ont été détruits. Les autorités dénombrent à ce jour plus de 30 millions de personnes touchées par les inondations, tandis que de nouvelles pluies diluviennes sont encore attendues dans la province du  Sindh et que de grandes parties du Pakistan restent toujours sous les eaux.

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