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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 22 au 27 février

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 22 au 27 février.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 22 au 27 février.

Afrique

Afrique du Sud

La nation arc-en-ciel reste en proie à des problèmes d’insécurité qui se traduisent ponctuellement par des fusillades entre groupes rivaux ou avec les forces de sécurité dans les centres urbains et sur les grandes routes. Les assassinats, ciblés, touchent rarement les ressortissants étrangers mais le risque de victimes collatérales demeure, comme le 13 février dernier lorsque cinq personnes ont été tuées au cours de deux fusillades dans la province côtière de KwaZulu-Natal, à l’est du pays. Ce problème récurrent est favorisé par l’absence de réponse politique efficace, une corruption endémique et les nombreuses armes en circulation dans le pays.

Nigeria

Les électeurs nigérians ont rendez-vous aux urnes ce 25 février pour élire le président qui va succéder à Muhammadu Buhari, ainsi que les 360 membres de la Chambre des représentants. Le 11 mars, ils seront également invités à voter pour les sénateurs et les représentants des assemblées régionales. Ces scrutins doivent se dérouler dans un contexte d’insécurité caractérisé par les exactions de gangs armés qui sévissent notamment au nord-ouest et au sud-est du pays et par l’impunité dont bénéficient les forces de sécurité lorsqu’elles sont coupables de tels méfaits. Le Nigeria est aussi confronté à une importante crise économique qui alimente la défiance de la population à l’endroit de la classe politique. Il est donc recommandé de se tenir à distance de tout rassemblement durant cette période électorale.

Région

La région entre le Togo, le Bénin (dans leurs parties nord) et le Burkina Faso est le lieu d’une insécurité croissante. Le 10 février, au moins 31 personnes ont été tuées lors de l’attaque de plusieurs villages dans la préfecture de Kpendjal (région des Savanes). Cette région est soumise aux nombreuses incursions de groupes armés qui profitent de la porosité des zones frontalières pour commettre leurs crimes. Ce fut le cas le 2 février dans la localité de Bagaré, lorsque plusieurs civils ont perdu la vie suite à la déflagration d’un engin explosif, et auparavant à Mandouri, le 19 janvier, au cours d’une tentative d’embuscade contre les forces de sécurité locales. Ces événements ont récemment incité les autorités béninoises voisines à instaurer un couvre-feu nocturne et à interdire à la circulation des deux-roues (couramment utilisées par les groupes armés) dans les localités frontalières de Cobly et Materi, proches des frontières du Togo. Au Burkina Faso tout proche, la mort de deux travailleurs locaux de Médecins sans frontières, le 8 février, a conduit l’ONG a annoncer dix jours plus tard la cessation de ses activités dans l’ensemble du pays.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Turquie

Plus de deux semaines après les séismes qui ont frappé la région frontalière turco-syrienne, de nombreux actes de délinquance sont commis en raison de la prolifération des pillards. Pour la seule journée du 17 février, la police turque a annoncé l’arrestation de 98 d’entre eux. Dans le même temps, les tensions sociales sont alimentées par le rejet des réfugiés syriens, exhortés à quitter la Syrie via des manifestations et incidents isolés sur fond de crise humanitaire dans le sud de la Turquie. Les autorités locales sont également ciblées par les victimes de la catastrophe, jugées coupables de négligence quant aux risques sismique. Par ailleurs, une dizaine de promoteurs immobiliers ont été arrêtés ces derniers jours, accusés de n’avoir pas respecté les normes sismiques. En dépit de ces interpellations, le courroux d’une grande partie de la population augmente et plusieurs manifestations ont eu lieu ces derniers jours dans les zones sinistrées mais également ans les grande villes d’Istanbul et Ankara.

Amériques

États-Unis

Les rassemblements se poursuivent à Atlanta, capitale de l’État de Géorgie, pour protester contre l’ouverture d’ici la fin de l’année d’un centre d’entraînement de la police dans une grande zone forestière. La détermination des opposants à ce projet, réunis au sein du mouvement « Stop Cop City », a été décuplée par la mort de la mort de l’activiste Manuel Esteban Paez Teran, tué lors d’une opération policière en janvier dernier. À noter que la mobilisation contre ce projet controversé s’est étendue depuis le 19 février via des marches organisées dans de nombreuses villes américaines dont Berkeley, Boston, Chicago, Dallas, Memphis, New-York, Philadelphie Portland et Salt Lake City.

Asie/Pacifique

Australie

La saison des feux de brousse et de forêt s’étend généralement de décembre à mai dans le sud de l’Australie, de mai à octobre dans le nord, et d’août à mars dans le centre du pays. Or selon les prévisions de l’Australian and New Zealand National Council for Fire and Emergency Services (Afac), le centre et le nord-ouest de l’Australie risquent d’être exposés à un risque supérieur à la normale, tandis que ce risque devrait être inférieur à la normale dans le sud-est du pays. Explication en forme de paradoxe, une grande partie du territoire australien a été soumise à d’importantes précipitations liées au phénomène météorologique La Niña en 2022. Or le sol saturé devrait favoriser une croissance accrue de la végétation, qui, associée à de fortes températures, pourrait entraîner des incendies majeurs.

Bangladesh

Une grande marche de protestation est attendue du 25 au 28 février à l’initiative de huit partis de gauche réunis au sein de la « Left Democratic Alliance ». L’objet de cette mobilisation, qui doit partir de la capitale Dacca en direction de la ville de Cox’s Bazar (extrême sud-est du pays) et de Panchagarh (nord), est de dénoncer la gestion économique du pays par le parti au pouvoir, l’Awami League. Les autorités locales n’hésitant pas à faire usage de la force pour disperser les foules, il est conseillé d’éviter tout type de rassemblement dans la capitale, particulièrement aux environs du National Press Club, de Shaheed Minnar, de la place Shabagh et du mémorial de Raju. Au plan logistique, des perturbations sont aussi à anticiper sur les axes routiers reliant Dacca à Panchagarh et Cox’Bazar, notamment les RN1 et RN5.

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

Région

L’invasion russe en Ukraine, nommée « opération spéciale » par le Kremlin aura un an ce vendredi 24 février, avec un bilan estimé à 300 000 soldats russes et ukrainiens tués, et plus de 30 000 civils qui ont également perdu la vie. Alors que nombre d’échos font état de l’imminence d’une offensive russe majeure, avec des signes annonciateurs (dont une campagne intensive de bombardements à Bakhmout, dans l’oblast de Donetsk), plusieurs manifestations de soutien à l’Ukraine devraient avoir lieu dans les jours à venir. Compte tenu de cette pression russe qui demeure, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a appelé tous ses ressortissants à évacuer la Biélorussie voisine, soutien de la Russie. Au sud-ouest de l’Ukraine, la présidente moldave Maia Sandu a quant à elle affirmé qu’un coup d’Etat était en préparation pour renverser son gouvernement et le remplacer par un régime pro-russe, assertion précédemment avancée par les services de renseignement ukrainiens.

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