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Portrait d’EFE: « L’Australie va devenir de plus en plus accessible pour les entrepreneurs étrangers »

Qui sont les entrepreneurs français à l’étranger ? Du Vietnam à l’Espagne en passant par les États-Unis, Français à l’étranger vous propose de découvrir le parcours de ces Français qui ont décidé d’entreprendre dans un autre pays, parfois en dépit des difficultés administratives. Ce mois-ci, découvrez l’interview de Marion Vigot, co-fondatrice de l’entreprise Compostable Alternatives, fondée en Australie en 2019.

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Portrait d’EFE: « L’Australie va devenir de plus en plus accessible pour les entrePortrait d’EFE: « L’Australie va devenir de plus en plus accessible pour les entrepreneurs étrangers » preneurs étrangers »

Français à l’étranger : Vous vivez à Adélaïde où vous êtes à la tête de l’entreprise Compostable Alternatives. Que propose cette entreprise ?

Marion Vigot : Avec mon conjoint Alexis Branlard, nous avons fondé Compostable Alternatives en 2019 alors que nous vivions déjà en Australie. Il s’agit d’une marque de packaging régénératif qui propose des produits certifiés 100 % compostables à la maison, tels que des gants fabriqués à base de fécule de maïs, ou encore des tasses à café fabriquées à partir de pâte à papier provenant de sources durables. Nos produits s’adressent principalement aux cafés et restaurants qui cherchent des alternatives aux produits plastiques à usage unique.

Pourriez-vous nous raconter la genèse de la création de votre entreprise ?

Nous avions à l’époque obtenu un visa entrepreneur -The Supporting Innovation in South Australia (SISA – New Entrepreneur). Il s’agissait d’un tout nouveau visa encore en phase test à l’époque. Celui-ci permettait aux entrepreneurs internationaux de monter sur trois ans une entreprise en Australie du Sud. Nous sommes très attachés à la cause environnementale et nous voulions monter un projet qui faisait sens, qui pourrait avoir un impact positif sur la planète, en utilisant un coproduit ou déchet de l’agriculture pour le réutiliser en un produit qui remplacerait le plastique à usage unique. Nous avons donc travaillé avec des agriculteurs locaux pour lancer une production de pailles en seigle, alternative plus écologique aux pailles en plastiques. Au fur et à mesure du temps notre projet a évolué et c’est là que nous avons créé Compostable Alternatives. Notre projet étant concluant, nous avons pu passer à un visa permanent qui nous permet aujourd’hui de continuer à développer notre marque en Australie.

Comment décririez-vous la communauté des entrepreneurs français en Australie ?

C’est un pays où les entrepreneurs français sont très solidaires entre eux. Ayant été présidente de la French Tech en Australie, je suis bien placée pour connaître les fortes connexions entre la France et l’Australie et je peux vous dire qu’il y a en effet une grande solidarité française. Nous ne sommes pas des milliers à entreprendre en Australie mais nous restons une communauté soudée. Si l’un d’entre nous a besoin de quoi que ce soit, malgré l’immensité du pays, c’est toujours simple de connecter entre français entrepreneurs. Aussi, il y a en Australie énormément de projets liés à l’environnement : c’est agréable de pouvoir entreprendre aux côtés d’autres projets inspirants.

Et que diriez-vous à un Français qui souhaite y monter son entreprise, comme vous ?

L’Australie est un pays extraordinaire, avec une qualité de vie que je n’ai pas trouvé ailleurs. La principale difficulté pour les personnes qui souhaitent s’y installer est de trouver le bon visa, qui correspond à ce qu’ils souhaitent faire. À l’époque où nous avions un visa entrepreneur il s’agissait d’un projet pilote mais il s’est aujourd’hui concrétisé. Il s’appelle Business Innovation and Investment (provisional) visa (subclass 188) et peut se transformer
en visa permanent avec la subclass 888. Je pense que l’Australie va devenir de plus en plus accessible pour les entrepreneurs étrangers. Les autres difficultés que nous avons rencontré sont les mêmes que celles auxquelles sont confrontés les entrepreneurs en France, sauf qu’il y a une dimension internationale qui se rajoute. Il faut apprendre la culture locale, trouver comment financer un projet à l’autre bout du monde, construire son réseau etc.

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