Actualités internationales
Baccalauréats internationaux : lequel choisir pour poursuivre ses études en France ?
Dans une réponse à une députée représentant les Français établis hors de France, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche explique pourquoi les titulaires baccalauréat international (IB) doivent obtenir une attestation de reconnaissance pour poursuivre leurs études en France. Il met aussi l’accent sur l’intérêt d’un cursus récemment créé : le baccalauréat français international (BFI).

En France, l’IB (baccalauréat international) est considéré comme un diplôme étranger. Aussi, les titulaires de l’IB qui souhaitent s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur en France doivent obtenir une attestation de reconnaissance de niveau d’étude délivrée par le centre Enic-Naric. Dans une question adressée au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche en octobre dernier, la députée Eléonore Caroit (2e circonscription des Français établis hors de France) s’interrogeait sur les pistes qui « pourraient être envisagées pour assurer une équivalence plus automatique de ce diplôme pour les Français de l’étranger ».
Dans sa réponse, le ministère indique que cette option n’est pas sur la table. En effet, « Le baccalauréat international (IB) délivré par l’office du baccalauréat international à Genève est un diplôme de nature privée » et il ne paraît donc « pas envisageable d’accorder en France à un diplôme privé un avantage dont ne bénéficient pas les diplômes de fin d’études secondaires de la plupart [des] partenaires étrangers ». Il note également que le fait de passer par une procédure de reconnaissance du niveau d’étude permet d’examiner en détail le contenu pédagogique du diplôme qui peut être « très diversifié selon les options choisies par son titulaire », sachant que l’IB propose « des contenus très différents de ceux proposés dans l’enseignement secondaire français ».
Accès à Parcoursup
Le ministère rappelle aussi que « tout élève scolarisé dans ce programme peut se porter candidat à l’enseignement supérieur français » et peut postuler directement sur Parcoursup aux « formations sélectives » (classes préparatoires aux grandes écoles, BTS, écoles d’architecture, d’ingénieurs, de commerce et de management, etc.)
« Concernant les formations non sélectives qui sont pour la majeure partie des licences universitaires », il précise que les candidats français et ressortissants de l’Union européenne doivent également formuler leurs vœux sur Parcoursup. Le diplôme étranger sera alors examiné par l’université demandée qui peut ensuite accepter ou refuser la candidature. « L’établissement base son analyse sur la compatibilité des enseignements suivis au lycée avec les enseignements prévus dans chaque programme de première année de licence. Ce processus d’examen préalable s’applique à tout diplôme de fin d’études secondaires étranger et n’est en rien spécifique aux détenteurs de l’IB. »
Le BFI, l’option multilingue à la française
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche précise par ailleurs que « le baccalauréat de Genève n’est pas le seul diplôme reconnu à l’étranger offert dans les établissements français ». Il mentionne notamment les baccalauréats binationaux – Abibac avec l’Allemagne, Bachibac avec l’Espagne et Esabac avec l’Italie – et les sections internationales.
« Le ministère chargé de l’Éducation nationale a fait évoluer, dans le cadre de la réforme du baccalauréat, l’option internationale du baccalauréat (OIB) en baccalauréat français international (BFI) », explique également l’institution. La préparation du BFI se caractérise par son aspect plurilingue – jusqu’à quatre langues d’enseignement – et compte aujourd’hui 101 parcours dans le réseau de l’enseignement français à l’étranger. Ce diplôme, qui vient concurrencer l’IB, verra sortir sa première promotion de titulaires en 2024.
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