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Royaume-Uni

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Depuis le 1er janvier 2021, le Brexit établit les règles qui détermineront les relations entre le Royaume-Uni et les différents pays de l’Union européenne. Si l’immigration au Royaume-uni sera impactée par cet accord, ses relations commerciales avec l’UE resteront privilégiées grâce à un accord de commerce et de coopération. Il reste donc un partenaire important pour la France. Le Royaume-Uni fait partie des destinations préférées des Français pour s’expatrier et le Brexit ne semble pas les dissuader autant que l’on pouvait le penser car leur nombre ne baisse que très faiblement.

L'essentiel

Capitale

Londres

Dirigeant

Rishi Sunak (Premier ministre), Charles III (Roi)

Population

68,1 millions d’habitants

Superficie

243 610 km²

Langues

anglais

Monnaie

Livre sterling (GBP)

Croissance du PIB

7,52 % (2021)

Chômage

4,5% (2021)

Français

142 23 (Inscrits au registre des Français de l’Étranger)

Indicatif téléphonique

+44

 Contacts utiles

Chambre de commerce :www.ccfgb.co.uk

Ambassade de France : www.ambafrance-uk.org

 Travailler

› Les conditions légales pour vivre et travailler

Avec le Brexit, c’est le « settled status » qui détermine désormais les nouvelles conditions d’entrée sur le territoire. Si vous souhaitez vous installez et travailler sur le territoire pour plus de six mois, il est obligatoire d’obtenir un visa.

Si vous résidiez déjà au Royaume-Uni avant le 31 décembre 2020 et que vous avez « résidé de façon continue et légale depuis cinq ans », vous pourrez demander à rester indéfiniment grâce au statut de résident. La date limite pour postuler est le 30 juin 2021.

Les nouvelles règles pour permettre de travailler au Royaume-Uni favorisent les compétences avec le système d’immigration à points et le « Skilled worker visa ». Plus vous êtes qualifié et plus vous avez de chances d’y trouver un emploi. Pour pouvoir travailler, vous devez accumuler 70 points attribués en fonction de trois critères :

  • avoir une offre d’emploi venant d’un employeur agréé par le Home Office avec le niveau de qualification requise
  • être rétribué au salaire minimum de 25 600 £ ou le taux en vigueur pour un travail en particulier, le plus élevé de ces deux montants étant retenu
  • parler l’anglais au niveau intermédiaire B1 (conformément au cadre européen commun de référence pour les langues)

Pour postuler : https://www.gov.uk/skilled-worker-visa

› Trouver un emploi

Le pays est celui qui détient le record européen de sièges internationaux puisqu’il en compte plus d’un million (contre la moitié en France). C’est donc une piste intéressante qu’il ne faut pas négliger. Il est nécessaire de chercher un emploi avant de partir et d’obtenir une offre. Les sites sont des pistes intéressantes, comme www.french-resources.co.uk, www.fish4.co.uk, www.jobserve.com, www.reed.co.uk, www.adzuna.co.uk.

Ne négligez pas les réseaux des anciens élèves, identitaires (Irlandais, écossais, gallois)…

Il est aussi possible de se rapprocher du service de l’emploi britannique: www.gov.uk, ou consulter les offres des journaux: www.jobs.guardian.co.uk.

Il ne faut pas oublier de consulter le portail européen de l’emploi Eures (), le centre Charles-Péguy (www.centrecharlespeguy.com), les services de la Chambre de commerce (www.recruitment-ccfgb.co.uk).

Le National Careers Service a mis en place un service téléphonique francophone pour aider à la recherche d’emplois : (00 44) + (0)800 093 1115 (numéro vert).

Et évidemment, n’oubliez pas de rechercher les entreprises françaises et de les contacter directement.

› Les secteurs porteurs d'emploi

La City oblige, l’Angleterre est un véritable vivier d’emplois dans la finance. D’autres secteurs tout aussi traditionnels portent le dynamisme du pays, comme celui des hydrocarbures (même si l’Angleterre a vu sa production chuter, BP et Shell sont toujours des entreprises internationales) ou du BTP (avec la rénovation du réseau routier, la construction d’une ligne ferroviaire à grande vitesse…). Le pays est aussi leader dans le secteur des TIC et des logiciels ainsi que dans celui de l’éolien off-shore. En revanche, il ne faut pas s’y tromper. Si le chômage reste peu élevé, c’est en partie dû à la flexibilité du marché du travail et les emplois sous-payés. Attention donc au montant de votre salaire.

Le secteur de l’agroalimentaire est également un secteur très lucratif au Royaume-Uni. Il existe beaucoup de partenariats import-export avec le France dans ce domaine.

Les Français sont recherchés dans l’hôtellerie et la restauration, la recherche scientifique, le commerce, les nouvelles technologies de l’information et des industries liées à l’environnement notamment les énergies renouvelables.

› Créer son entreprise

Ici, c’est le paradis des entrepreneurs. En seulement 24 heures, vous pouvez créer l’équivalent d’une SARL (Limited Company), et pour y enregistrer une succursale d’une entreprise préexistante, il faudra plutôt compter 4 semaines. Rappelons que le pays occupe toujours le premier rang européen en termes de flux d’IDE entrants. Quelque 2.072 projets ont vu le jour au cours de l’année, créant 75.968 nouveaux postes.

Il existe un département au sein du ministère de l’Industrie et du Commerce, «Investir en Grande-Bretagne» (www.invest.great.gov.uk), qui propose ses services pour informer les sociétés étrangères au sujet des aides qu’elles peuvent percevoir et les aider à s’installer et se développer en Grande-Bretagne.

La fondation du Prince’s Trust aide les jeunes à créer leur propre entreprise en Angleterre. Elle leur accorde des prêts, assure des prestations de conseil pour le démarrage et la croissance de l’entreprise, accompagne les activités de commercialisation…

L’impôt sur les entreprises est de 19% pour les petites entreprises, ce qui est également intéressant. Les autres verront leur imposition augmenter à 25% jusqu’en en 2023 pour financer une partie du déficit public du pays dû à la crise de la Covid-19.

Les secteurs où les opportunités d’investissement sont les meilleurs sont les énergies renouvelables, les technologies de l’Information et de la communication, les industries créatives (musique, cinéma, théâtre, design, etc.), ou encore l’industrie du luxe et la distribution.

 Etudier

› Scolariser ses enfants

La Grande-Bretagne se classe dans les dix premiers pays dans le classement des meilleurs systèmes scolaires PISA. Il est donc tout à fait possible de les inscrire dans les écoles et les collèges, sachant qu’ils sont gratuits. Avec le Brexit, il est nécessaire que les parents aient un visa pour qu’il puisse accéder aux écoles. Ces établissements bénéficient d’une grande autonomie de gestion, tant dans le recrutement de leurs personnels que dans le projet pédagogique, et comme leurs cours se terminent au plus tard à 15h, ils laissent une grande place aux apprentissages extra-scolaires comme le sport, la musique…

Il est aussi possible de scolariser ses enfants au Lycée français de Londres… à condition qu’il ait de la place et que vous en ayez les moyens, puisque cela vous en coûtera de 1 650 £ et 3 450 £ par trimestre selon les classes !

› S’inscrire à la fac

S’inscrire à l’université avec le Brexit nécessite un visa étudiant à 390€ ainsi que 500€ afin de bénéficier du service santé public NHS si la durée sur le territoire est de plus de 6 mois. De plus, à compter de la prochaine rentrée en 2021, les étudiants étrangers devront s’acquitter de frais de scolarité majorés.

Depuis le 1er janvier 2021, le Royaume-Uni est sorti du programme Erasmus+ pour les étudiants souhaitant étudier à l’étranger en partenariat avec leurs écoles et universités. La sortie de ce programme qui permettait, en partie, de ne pas payer de frais de scolarité, signifie que les étudiants étrangers devront désormais payer ces frais pour étudier au Royaume-Uni.

Cambridge, Oxford… des noms qui laissent rêveur et donnent envie aux plus doués de tenter leur chance en Angleterre. Mais attention, la sélection est sévère, les dossiers doivent être excellents et le niveau d’anglais élevé. Vous êtes 13 000 étudiants à choisir une université au Royaume-Uni, pour étudier tant dans les arts que le commerce ou les sciences.

Pour être accepté, il faut commencer par déposer un formulaire à l’UCAS ou l’UKPASS.

 Stages, VIE, PVT

› Trouver un stage

Votre stage au Royaume-Uni, ne devra pas dépasser une durée d’un an. Avec le Brexit, il est désormais nécessaire d’avoir un visa de travail notamment le visa de travailleur temporaire pour pouvoir y effectuer un stage si celui-ci dure plus de six mois.

Vous aurez le choix entre quatre types de stage :

  • « Sandwich and industrial placements » qui est un stage rémunéré en entreprise pour une période donnée. Il est pris en compte dans le cursus universitaire.
  • « Work-based project », un stage en entreprise obligatoire sur une mission donnée.
  • « Work placement », un temps de travail rémunéré ou non intégré au cursus universitaire.
  • « Internship », un stage dans une grande entreprise pendant 6 à 12 semaines.

Vous pourrez trouver un stage et avoir accès à beaucoup d’informations en vous inscrivant sur le site :  www.expatunited.com.

› V.I.E.

Le Volontariat international en entreprise (VIE) et administration (VIA) se définit comme une mission professionnelle à l’étranger de 6 à 24 mois, bénéficiant d’un statut public protecteur. La mission VIE/A est aujourd’hui destinée aux jeunes diplômés, hommes et femmes, de 18 à 28 ans. Tous les métiers sont concernés.

Les missions de volontariat international (VIE et VIA) sont gérées via la plateforme https://mon-vie-via.businessfrance.fr

Il vous faudra avoir participé à la journée d’appel à la Défense puis créer votre profil sur le site précédemment cité en fournissant vos coordonnées, votre CV et en joignant votre attestation de participation à la journée d’appel à la Défense. Vous y trouverez des offres pour être volontaire et pourrez consulter le barème des indemnités.

Il est enfin possible de contacter directement les entreprises françaises via la chambre de commerce en Grande-Bretagne (www.ccfgb.co.uk) ou le centre Charles-Péguy (www.centrecharlespeguy.wordpress.com).

 Coût de la vie

› Logement

Dur, dur de trouver un logement à Londres ou dans le sud du pays, car les offres sont rares. Bon nombre de jeunes expatriés choisissent la colocation, parce qu’elle est moins onéreuse (de 300 à 600 €, selon le lieu) et permet une intégration plus rapide. Comptez de 500 à 1200 €/mois pour un studio, Vous pouvez aussi louer une chambre chez l’habitant, avec les repas compris, pour un peu moins de 500 €/mois ou prendre une pension (« home stay ») chez une famille d’accueil (www.hostuk.org).

Si vos ressources sont peu élevées, vous pourrez faire une demande d’aide au logement: www.dwp.gov.uk

Pour trouver un logement, il faudra compter de 2 à 4 semaines. Le réseau est le meilleur moyen de trouver, mais les petites annonces publiées dans les journaux ou sur Facebook sont efficaces.

N’hésitez pas à surfer sur Internet : www.uk.easyroommate.com, www3.freeflats.com/, www.moveflat.com/, www.yha.org.uk/

L’agence nationale des agents immobiliers (The National Association of Estate Agents) est un moyen efficace pour trouver la perle rare.

› Transports

Ici, la privatisation du rail a été entamée il y a longtemps et elle même citée en exemple de… ce qu’il ne faut pas suivre ! En effet, les trains anglais sont connus pour ne pas être ponctuels et peu sûrs. Même si la situation s’est améliorée, le train reste cher : www.rail.co.uk ; www.thetrainline.com;  www.southwesttrains.co.uk. Moins onéreux, le car, dont les liaisons maillent tout le territoire, offre des forfaits intéressants : www.nationalexpress.com ; www.megabus.com. L’avion est quant à lui peu cher pour ce qui concerne les compagnies low cost. Enfin, les transports publics en ville sont très bien organisés, mais excessivement chers ! Il est en général plus avantageux d’opter pour l’Oyster card en fonction de la durée de votre séjour. Préférez le paiement selon utilisation pour un séjour inférieur à trois jours et un paiement par abonnement au-delà de trois jours.

 Santé

Le système de santé britannique est le National Health Service, et vous y serez affilié si vous travaillez au Royaume-Uni. Vous devrez vous enregistrer puis choisir votre médecin sur le site de la NHS : www.nhs.uk. Tous les soins sont gratuits, mais la qualité des soins est de plus en plus critiquée en raison d’une baisse des financements de l’hôpital public. Le pays dispose de moins en moins de lits d’hôpital, de médecins et d’infirmières que la moyenne de l’OCDE. La réduction des coûts est depuis longtemps une obsession des différents gouvernements britanniques. Conséquence, les listes d’attente sont longues, les choix des soins sont aussi déterminés par ce qu’ils coûtent ! Vous aurez le choix de renforcer votre protection en souscrivant auprès d’une assurance santé privée anglaise, d’une assurance santé internationale, ou encore à la Caisse des Français de l’étranger.

 Fiscalité

Le Brexit n’a pas eu autant de conséquences fiscales que sur les autres domaines concernant les Français au Royaume-Uni car la convention bilatérale en la matière reste en vigueur.

Si les entreprises ont des avantages fiscaux, il n’en est pas de même pour les ressortissants britanniques. L’impôt sur le revenu est élevé, parfois même plus qu’en France pour les salaires moyens, mais par contre, ici il n’y a ni CSG ni CRDS. Les impôts sont prélevés à la source. Le système Pay As You Earn permet de prendre directement en compte les déductions auxquelles un salarié a droit. Pour mettre en route le processus, regardez dans vos pages jaunes locales à la rubrique « Inland Revenue ».

La convention fiscale entre le Royaume-Uni et la France est disponible.

 Retraite

Depuis le vote sur le Brexit, les Français qui rêvent de vivre leur retraite au Royaume-Uni sont de moins en moins nombreux ! Néanmoins, pour les inconditionnels, sachez que si vous prenez votre retraite au Royaume-Uni, votre pension vous sera versée dans la monnaie du pays de résidence, ce qui peut entraîner des frais puisque les institutions de versement reçoivent les montants en euros.

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