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L’art du fromage 2.0

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Comment combiner sa culture française, son savoir-faire en Web et sa passion pour l’entreprenariat ? Sylvain Puccini a trouvé la réponse en lançant une petite affaire qui a beaucoup de succès au Québec, les Ateliers Fromagers.
Sylvain Puccini et sa femme sont peut-être les seuls Marseillais au monde à aimer les pays froids. Lorsqu’ils en ont eu l’opportunité, ils ont donc tout quitté et sont venus s’installer à Montréal avec leurs deux enfants en 2014. « On est arrivés avec notre résidence permanente et on s’est dit qu’on allait faire un bout de chemin au Canada. »

Du Web au fromage

Sylvain Puccini est tout de même un homme prévoyant. Comme il détenait une entreprise de services Web en France, il a sans difficulté transféré son portefeuille de clients à Montréal, où ce dernier s’est d’ailleurs enrichi depuis de commerces québécois. Toutefois, sa nature entrepreneuriale le démangeait. En voyant le prix élevé des fromages dans la Belle Province, il a eu l’idée d’en proposer à la vente sur le Web. Mais son projet initial a évolué lorsqu’il s’est lié d’amitié avec un de ses formateurs en hygiène et salubrité de la MAPAQ, un autre Français du Sud, Philippe Kotula. Avec un maître-fromager à ses côtés, Sylvain allait alors monter un concept plus novateur : créer une série d’ateliers grand public pour apprendre à créer ses propres fromages, frais comme affinés. Les Ateliers Fromagers étaient nés !

Le Canada : une terre d’emplois et d’opportunités

Sylvain Puccini a tout de suite constaté qu’il était plus facile de trouver du travail au Québec, voire de s’en inventer un. « Il n’y a pas vraiment de barrières, tu peux lancer ton idée et voir si elle fonctionne. J’aurais sans doute été incapable de faire du fromage et du Web en même temps en France »
La seule faille de ce système plus libéral se trouve selon lui dans la reconnaissance des diplômes étrangers. « Si on n’a pas suivi une formation universitaire reconnue internationalement, il est difficile d’obtenir des équivalences et d’évoluer immédiatement dans sa branche. Mais on peut toujours trouver un emploi en attendant d’accéder à ce qu’on recherche. »

S’intégrer

Est-ce que le Canada est un réel Eldorado? « Tout dépend de ses attentes, avoue Sylvain Puccini. Si on fait sans cesse des comparatifs avec la société d’où on vient, on ne réussit pas. J’aime mon pays et ma famille, mais je n’ai pas un besoin viscéral de vivre comme je le faisais en France. » Ses meilleurs conseils : être à l’écoute, faire des rencontres, s’adapter aux mœurs et ne pas s’entourer que de Français lorsqu’on s’installe au Canada. « Ma femme et moi sommes les parfaits exemples de l’immigration choisie. Notre but est de découvrir ici comment nous épanouir, pas de conserver les mêmes habitudes, puis de rentrer en France. »

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